Avec le louvetier ce mercredi .
Actualité publiée le 20/10/2022
Le Vigan fait partie du territoire de chasse de l'équipe de Pommiers .Il y a une équipe à gros gibier , carnet de battue et tout le toutim , tout à côté à Mandagou , dont le piqueur patron de l'équipe n'est autre que le fils de Jean Paul l'un de nos anciens piqueurs , habitant lui même le Vigan et connaissant tous les sentiers de la commune . Nous chassons jusqu'au col des Mourèzes au dessus de la ville côté Mandagou , de l'autre côté de l'Arre la rivière qui coule dans le Vigan , certains morceaux ne sont chassés qu'une fois ou deux dans la saison ... Le louvetier du secteur Fabien passe par l'équipe de Pommiers pour résoudre les problèmes qui se posent autour du Vigan , parce qu'il a vu que l'équipe était capable d 'être efficace . Nous avons les chiens ( André une cinquantaine si besoin , Julien plus d 'une dizaine de bons entre les courants et les teckels , petit Pierre plus de 15 , moi une douzaine , sans compter Olive et David pas tout le temps là mais avec chacun plus de la quinzaine , on a dans l'équipe pas loin de 100 chiens " d'attaque " , sur la durée ça aide ) , la connaissance de la part des vrais locaux comme Jean Paul ou André qui ont arpenté aux sangliers ou aux truffes tous les traversiers du secteur , et un effectif de postiers capables d'être performants . Et surtout le chef d'orchestre , André , enragé passionné parmi les enragés , capable de lâcher 15 chiens une demie heure avant la nuit quand il sent un coup , vraiment il n'y a pas beaucoup d'équipe avec un potentiel pareil , Fabien a bien choisi ...
Nous avons fait des attaques les unes après les autres , trois puis une quatrième à laquelle je n'ai pas participé parce que je cherchais à récupérer Lascar et Sultan partis trop loin . Lors de la première j'ai eu peur que ça ne fonctionne pas comme espéré , nous ne levions que des sangliers un par un , pas de fusillade plaisante , donc peu de chances d'être satisfaits à la fin ... Je m'explique . Si nous chassons avec le louvetier quasi dans les maisons c'est parce que les riverains sont littéralement tourmentés quasi tous les jours par une quinzaine de sangliers qui leur défoncent tout autour des maisons de façon insupportable . Si c'est pour y aller et en tuer deux , ça ne vaut pas le coup . Il faudrait en tuer 7 ou 8 , arriver à " secouer " vraiment les quelques " grosses " qui se plaisent dans les maisons . J'ai consciencieusement battu le coin prévu , ai eu une inspiration en arrivant sur ces lieux connus , j'avais il y a trois ou quatre ans tué par là un gros pénible à sortir derrière les maisons de l'entrée , en face d 'Avèze . Des traversiers sur des centaines de mètres , recouverts par les ronces de façon quasi idéale pour servir de remise aux suidés , je dépasse Clément l'un de nos jeunes postiers en lui disant que je vais encore 100 mètres plus loin et que je reviens . Trois minutes et un ferme , puis un vrai gros ferme collectif vraiment sonore , ça se bagarre , ça grogne grave , c'est pris . Trois minutes pour grimper , je prends le temps de faire une photo parce que ça m'étonnerait bien qu'ils le lachent , ils l'ont attrapé sous une espèce de voute construite de la main de l'homme (pendant que la femme regardait la télé ?) assez grande pour garer une voiture . Une jolie femelle de pas loin de 40 kilos , surement 37 ou 38 ...
Débarder ça vite fait , je la descends jusqu'en bas , arrive dans l'un des jardins de ces maisons qui se tiennent toutes . Les propriétaires sont là , me prètent une corde assez longue pour pouvoir le descendre jusque sur le goudron par dessus leur rambarde . Je remonte en téléphonant à André qu'il y a un sanglier à ramasser au bord de la route en bas , explique à Clément ce qui s 'est passé .
Il a du s'en tuer deux ou trois , on est loin du compte , deuxième attaque dans la foulée . André me dit de démarrer à l'endroit sous la route de Paillerolle où j'avais eu un gros au ferme la dernière fois . J'ouvre les portes de la remorque et les chiens descendent comme des dingues dans la pente , ça se met à enrager et à se battre , ferme de plus en plus collectif à 15 mètres en bas à gauche dans le roncier terrible . Je suis descendu de dix mètres , ne bouge pas , vois 5 ou 6 mètres autour de moi , vais en tuer un . Démarrage en travers en bas à droite , il m'en passe un en haut sur , et ça file à 100 et quelques mètres . Puis ça revient mais les chiens se sont divisés , un gros me fait bouger les épines à 5 ou 6 mètres . Rien vu . Le land d'André arrive , il descend , me demande où sont les chiens . Je lui dis qu'il y a un sanglier entre lui et moi ou un peu à sa droite , tout d'un coup le gros , la grosse en fait lui sort à côté , traverse à fond la caisse devant lui malgré ses hurlements et passe en haut du traversier de deux mètres d'un bond . Quelques secondes et ça tire , le louvetier est remonté et l'a vu en travers , vient de le blesser . J'ai deux chiens derrière , Rita plutôt spectatrice et Mandy qui enchaine , fait un tour de 20 mètres parce qu'elle ne peut pas monter comme ça , puis reprend . Je suis remonté de deux traversiers et trouve du sang au moment où les chiennes le mettent au ferme à 150 mètres . Arrivée discrète par l'arrière , retour de dix mètres pour passer sur le traversier du dessus , Mandy que je vois à dix mètres me l'indique . Je finis par le voir couché derrière deux buissons , lui glisse d'en haut un anesthésiant de 18.5 grammes derrière les oreilles , c'est fini .
Fabien le louvetier est tout content que son sanglier ne soit pas allé bien loin , et au final de la séance qui aura permis de tuer quand même huit sangliers dont la moitié de grosses qui avaient élu domicile DANS les maisons et causaient de vrais problèmes .
Ces " séances " avec le louvetier sont nécessaires , quand il y a des sangliers en nombre qui vivent dans la ville il est impossible de faire autrement . Parmi les riverains vraiment embêtés par les sangliers , qui se font défoncer les jardins ou retourner les dalles de la piscine il n'y a plus d 'antichasse . Ils ne chassent pas , mais le mot d 'ordre est " Tuez les tous ! " , partout , les gens en ont marre .
La photo est celle du véhicule du jeune louvetier Fabien , chasseur de sanglier à côté de ça , garée au milieu des maisons sur un terrain privé , avec certains de mes chiens cuits durs ou pas loin . Une veste de louvetier verte accrochée au rétro , le panneau jaune qui explique que si il , on est là c'est parce que le préfet a pris un arrêté qui l'exige , et voilà tout . Et là , en plus , on en a tués 8 dont la plupart de grosses femelles qui causaient vraiment problème , et pour lesquelles ça n'allait pas aller en s'arrangeant . Faire tout un barouf comme ça pour en tuer deux comme parfois parce que ça ne rigole pas , c'est un peu trop . Là , pour 8 par terre ça valait le coup .
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Nous avons fait des attaques les unes après les autres , trois puis une quatrième à laquelle je n'ai pas participé parce que je cherchais à récupérer Lascar et Sultan partis trop loin . Lors de la première j'ai eu peur que ça ne fonctionne pas comme espéré , nous ne levions que des sangliers un par un , pas de fusillade plaisante , donc peu de chances d'être satisfaits à la fin ... Je m'explique . Si nous chassons avec le louvetier quasi dans les maisons c'est parce que les riverains sont littéralement tourmentés quasi tous les jours par une quinzaine de sangliers qui leur défoncent tout autour des maisons de façon insupportable . Si c'est pour y aller et en tuer deux , ça ne vaut pas le coup . Il faudrait en tuer 7 ou 8 , arriver à " secouer " vraiment les quelques " grosses " qui se plaisent dans les maisons . J'ai consciencieusement battu le coin prévu , ai eu une inspiration en arrivant sur ces lieux connus , j'avais il y a trois ou quatre ans tué par là un gros pénible à sortir derrière les maisons de l'entrée , en face d 'Avèze . Des traversiers sur des centaines de mètres , recouverts par les ronces de façon quasi idéale pour servir de remise aux suidés , je dépasse Clément l'un de nos jeunes postiers en lui disant que je vais encore 100 mètres plus loin et que je reviens . Trois minutes et un ferme , puis un vrai gros ferme collectif vraiment sonore , ça se bagarre , ça grogne grave , c'est pris . Trois minutes pour grimper , je prends le temps de faire une photo parce que ça m'étonnerait bien qu'ils le lachent , ils l'ont attrapé sous une espèce de voute construite de la main de l'homme (pendant que la femme regardait la télé ?) assez grande pour garer une voiture . Une jolie femelle de pas loin de 40 kilos , surement 37 ou 38 ...
Débarder ça vite fait , je la descends jusqu'en bas , arrive dans l'un des jardins de ces maisons qui se tiennent toutes . Les propriétaires sont là , me prètent une corde assez longue pour pouvoir le descendre jusque sur le goudron par dessus leur rambarde . Je remonte en téléphonant à André qu'il y a un sanglier à ramasser au bord de la route en bas , explique à Clément ce qui s 'est passé .
Il a du s'en tuer deux ou trois , on est loin du compte , deuxième attaque dans la foulée . André me dit de démarrer à l'endroit sous la route de Paillerolle où j'avais eu un gros au ferme la dernière fois . J'ouvre les portes de la remorque et les chiens descendent comme des dingues dans la pente , ça se met à enrager et à se battre , ferme de plus en plus collectif à 15 mètres en bas à gauche dans le roncier terrible . Je suis descendu de dix mètres , ne bouge pas , vois 5 ou 6 mètres autour de moi , vais en tuer un . Démarrage en travers en bas à droite , il m'en passe un en haut sur , et ça file à 100 et quelques mètres . Puis ça revient mais les chiens se sont divisés , un gros me fait bouger les épines à 5 ou 6 mètres . Rien vu . Le land d'André arrive , il descend , me demande où sont les chiens . Je lui dis qu'il y a un sanglier entre lui et moi ou un peu à sa droite , tout d'un coup le gros , la grosse en fait lui sort à côté , traverse à fond la caisse devant lui malgré ses hurlements et passe en haut du traversier de deux mètres d'un bond . Quelques secondes et ça tire , le louvetier est remonté et l'a vu en travers , vient de le blesser . J'ai deux chiens derrière , Rita plutôt spectatrice et Mandy qui enchaine , fait un tour de 20 mètres parce qu'elle ne peut pas monter comme ça , puis reprend . Je suis remonté de deux traversiers et trouve du sang au moment où les chiennes le mettent au ferme à 150 mètres . Arrivée discrète par l'arrière , retour de dix mètres pour passer sur le traversier du dessus , Mandy que je vois à dix mètres me l'indique . Je finis par le voir couché derrière deux buissons , lui glisse d'en haut un anesthésiant de 18.5 grammes derrière les oreilles , c'est fini .
Fabien le louvetier est tout content que son sanglier ne soit pas allé bien loin , et au final de la séance qui aura permis de tuer quand même huit sangliers dont la moitié de grosses qui avaient élu domicile DANS les maisons et causaient de vrais problèmes .
Ces " séances " avec le louvetier sont nécessaires , quand il y a des sangliers en nombre qui vivent dans la ville il est impossible de faire autrement . Parmi les riverains vraiment embêtés par les sangliers , qui se font défoncer les jardins ou retourner les dalles de la piscine il n'y a plus d 'antichasse . Ils ne chassent pas , mais le mot d 'ordre est " Tuez les tous ! " , partout , les gens en ont marre .
La photo est celle du véhicule du jeune louvetier Fabien , chasseur de sanglier à côté de ça , garée au milieu des maisons sur un terrain privé , avec certains de mes chiens cuits durs ou pas loin . Une veste de louvetier verte accrochée au rétro , le panneau jaune qui explique que si il , on est là c'est parce que le préfet a pris un arrêté qui l'exige , et voilà tout . Et là , en plus , on en a tués 8 dont la plupart de grosses femelles qui causaient vraiment problème , et pour lesquelles ça n'allait pas aller en s'arrangeant . Faire tout un barouf comme ça pour en tuer deux comme parfois parce que ça ne rigole pas , c'est un peu trop . Là , pour 8 par terre ça valait le coup .