Weekend difficile , à nouveau ...
Actualité publiée le 19/09/2021
Samedi attaque d'un endroit que je connais assez bien , mais pas moyen de lever malgré des " coups de nez " marqués des chiens , ça sent de plus en plus fort dans le bois un peu partout . Pour finir à un moment André qui est 50 mètres sous moi dans la pente en train de trainer sur un secteur fourré ( ses courants sont partis , sortis de la chasse depuis le début , de même que ceux de Germain , ceux de David , de Julien ) sur lequel il est certain qu'il y a des sangliers me crie de descendre parce qu'il vient de voir Lascar mettre un coup de nez terrible . Effectivement deux minutes après ça jappe au ferme , je suis dix mètres en dessous sur un chemin . J'entrevois un petit de dix ou douze kilos derrière lesquels mes munsters partent en criant à tue tête , André crie que je dois l'aider à venir sortir un de ces petits que mes chiens ont pris , des femelles kopovs partent avec Lascar derrière surement un ou deux autres petits... Un quart d'heure après au bout du compte un petit pris par les chiens , deux autres tués par des postiers , il fait trop chaud et on termine la séance avec trois chevreuils et quatre sangliers , puisque les courants de Germain ont fait tuer un joli de 40 et quelques kilos . Mais quelle difficulté de chasser dans des conditions pareilles ...
Dimanche nous attaquons " Biere " une de nos très grandes attaques , et pour une fois je n'attaque pas par en haut , mais au niveau de la digue , par en bas . Malheureusement c'est la première fois de ma vie , je me prends " les pieds dans le tapis " , démarre même parait il hors chasse , à moitié chez le voisin ... Mais je finis par rentrer dans ce qui doit être fait , même si j'aurais du démarrer ailleurs . La prochaine fois ça ira mieux . Quoi qu'il en soit je passe plusieurs heures à passer sur les secteurs sur lesquels je dois quand même passer , mais guère de fréquentation ( j'apprendrais à la fin , au débrief que j'aurais du m'y prendre autrement ...) malgré la présence dans l'effectif de l'ensemble de mes meilleurs chiens , nous ne levons pas . Rien , je fais un sacré tour , découvre de beaux endroits , me demande de plus en plus comment il est possible que dans des endroits pareils je ne lève pas , au moins l'un ou l'autre mâle tout seul . Il est 11 heures trente , j'ai fait un vrai beau tour avec mes chiens , on a RIEN levé ! En passant par des endroits vraiment propices , incroyable ... Je reviens dans la pente au Backtrack , la remorque est à 5 ou 600 mètres seulement , mais il y a deux bosses à passer , monter dans ce maquis , descendre de l'autre côté , remonter , redescendre et enfin arriver sur le chemin . Je suis en train de me demander par où je peux descendre sans me casser les jambes quand d'un coup à 4 ou 5 mètres à ma droite je vois Ola japper trois ou quatre fois , alors que j'ai des chiens partout plus bas . En cinq secondes le concert démarre , les buis et les épines pètent à la descente à cinq ou six mètres et tout le monde descend un gueulant à fond , ça traine un peu en bas , remonte en face à moins de cent mètres , tout le monde est parti . J'espère que ça va péter , il y a des postiers pas bien loin , de l'autre côté à 150 mètres , en haut un peu plus loin , j'aimerais bien qu'il aille se faire tuer mais je n'entends rien . En descendant entre les épines et les roches juste en dessous je tombe sur une couche énorme , ce sanglier fait au moins 80 kilos , peut être 100 , pourvu qu'il ne me démonte pas les chiens ...
Quelques minutes après j'ai récupéré tous les munsters ( les jeunes sont parties mais revenues bien sur les premières , Orphée et Mandy sont allées un peu plus loin ) le temps d'arriver à la remorque que je dételle Flèche nous rejoint , il ne reste plus que les chiens "noirs" , kopovs et Lascar . Une demie heure après avec l'antenne de toit je capte tout le monde , ça revient , la grosse couchette est à 150 mètres au dessus du chemin goudronné du bas , le long de la rivière . Sur le retour j'apprends que Philippe a tué un gros sanglier en toute fin de chasse , pas de chiens derrière mais bon ... Nous avons levé ce gros à 11 h 30 , il l'a tué dans le quart d'heure qui suivait , il n'y en avait pas partout , c'est le notre c'est sur , même si mes chiens ( en temps normal des chiens comme Lascar Ola ou Nina sont capables de tenir beaucoup plus longtemps que ça et d'arriver à la mort ) ne sont pas allés au bout .
La photo est celle du gite de ce gros , bien propre et dégagé , dans lequel j'ai dit à André qui fait plus de 100 kilos qu'il pouvait se coucher tranquille . La jeune Rita , pas encore "éclatée" donne une idée de l'échelle , ce sanglier est gros , fait au moins 80 kilos c'est sur .
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Dimanche nous attaquons " Biere " une de nos très grandes attaques , et pour une fois je n'attaque pas par en haut , mais au niveau de la digue , par en bas . Malheureusement c'est la première fois de ma vie , je me prends " les pieds dans le tapis " , démarre même parait il hors chasse , à moitié chez le voisin ... Mais je finis par rentrer dans ce qui doit être fait , même si j'aurais du démarrer ailleurs . La prochaine fois ça ira mieux . Quoi qu'il en soit je passe plusieurs heures à passer sur les secteurs sur lesquels je dois quand même passer , mais guère de fréquentation ( j'apprendrais à la fin , au débrief que j'aurais du m'y prendre autrement ...) malgré la présence dans l'effectif de l'ensemble de mes meilleurs chiens , nous ne levons pas . Rien , je fais un sacré tour , découvre de beaux endroits , me demande de plus en plus comment il est possible que dans des endroits pareils je ne lève pas , au moins l'un ou l'autre mâle tout seul . Il est 11 heures trente , j'ai fait un vrai beau tour avec mes chiens , on a RIEN levé ! En passant par des endroits vraiment propices , incroyable ... Je reviens dans la pente au Backtrack , la remorque est à 5 ou 600 mètres seulement , mais il y a deux bosses à passer , monter dans ce maquis , descendre de l'autre côté , remonter , redescendre et enfin arriver sur le chemin . Je suis en train de me demander par où je peux descendre sans me casser les jambes quand d'un coup à 4 ou 5 mètres à ma droite je vois Ola japper trois ou quatre fois , alors que j'ai des chiens partout plus bas . En cinq secondes le concert démarre , les buis et les épines pètent à la descente à cinq ou six mètres et tout le monde descend un gueulant à fond , ça traine un peu en bas , remonte en face à moins de cent mètres , tout le monde est parti . J'espère que ça va péter , il y a des postiers pas bien loin , de l'autre côté à 150 mètres , en haut un peu plus loin , j'aimerais bien qu'il aille se faire tuer mais je n'entends rien . En descendant entre les épines et les roches juste en dessous je tombe sur une couche énorme , ce sanglier fait au moins 80 kilos , peut être 100 , pourvu qu'il ne me démonte pas les chiens ...
Quelques minutes après j'ai récupéré tous les munsters ( les jeunes sont parties mais revenues bien sur les premières , Orphée et Mandy sont allées un peu plus loin ) le temps d'arriver à la remorque que je dételle Flèche nous rejoint , il ne reste plus que les chiens "noirs" , kopovs et Lascar . Une demie heure après avec l'antenne de toit je capte tout le monde , ça revient , la grosse couchette est à 150 mètres au dessus du chemin goudronné du bas , le long de la rivière . Sur le retour j'apprends que Philippe a tué un gros sanglier en toute fin de chasse , pas de chiens derrière mais bon ... Nous avons levé ce gros à 11 h 30 , il l'a tué dans le quart d'heure qui suivait , il n'y en avait pas partout , c'est le notre c'est sur , même si mes chiens ( en temps normal des chiens comme Lascar Ola ou Nina sont capables de tenir beaucoup plus longtemps que ça et d'arriver à la mort ) ne sont pas allés au bout .
La photo est celle du gite de ce gros , bien propre et dégagé , dans lequel j'ai dit à André qui fait plus de 100 kilos qu'il pouvait se coucher tranquille . La jeune Rita , pas encore "éclatée" donne une idée de l'échelle , ce sanglier est gros , fait au moins 80 kilos c'est sur .