Ce matin au parc ...
Actualité publiée le 24/08/2021
Ce matin j'étais au parc , au Luc , peu après 7 heures alors qu'il faisait frais . La remorque pleine de chiens , j'ai commencé par sortir seulement mon vieux podenco Flèche pour montrer à Jean Yves ce dont était capable avec des sangliers le podenco mâle de 5 ans Volcan , que je suis allé lui chercher chez Antoine , de Perpignan , la veille . Pour ceux qui connaissent les chiens , pour ceux qui connaissent les podencos , ça fait VRAIMENT trop tôt , récupérer ce chien la veille au soir , et lui demander de faire quelque chose le lendemain ...
Nous avons tourné dans le parc , que je connais pourtant à peu près par coeur pour y avoir depuis plus de dix ans fait mourir des tas d'animaux , pendant peut être une heure avant qu'il ne se passe quelque chose . Et encore , c'est Jean Yves qui a vu un sanglier sur pied à 100 mètres . Arrivés sur les lieux deux ou trois minutes après , nous avons vu les deux podencos s'énerver , faire cent mètres et déclencher un ferme très sonore qui n'a pas duré assez longtemps , peut être quinze secondes , puis démarrer une poursuite tout aussi sonore et s'éloigner jusqu'à ce que nous n'entendions plus les chiens ... Le temps de faire par le chemin deux ou trois cent mètres dans la bonne direction et nous avons en même temps que le Garmin me les donnait pas bien loin entendu les grelots qui étaient en train de revenir . Jean Yves m'a tout de suite dit que ce Volcan de 5 ans lui plaisait , que si chez lui il lui faisait ça ce serait extra .
Une demie heure après , arrivé à la remorque j'ai gardé dehors les deux podencos , et ai sorti Lascar et les kopovs ( Raven le jeune mâle , Ola , Prada et Nina mes trois chiennes ) , assistés de Paco et Rita en munsters . La température pas trop haute , peut être 20 degrés , du vent , il ne fait pas frais mais j'avais l'impression que ça allait chasser . Nous avons fait quasiment le tour du parc , je dois dire qu'au Garmin j'ai surtout surveillé Lascar et Ola et Nina mes chiens noirs , chiens " surs " , ainsi que Paco dont je sais ce qu'il vaut , parce que je l'ai vu plusieurs fois en fin de saison dernière partir à un kilomètre et plus , menant tambour battant des animaux , sangliers en général . Rien , si ce n'est dans le vent à un moment sur le dessus une paire de jappements sans doute venus d'une femelle kopov . Rien de suivi . Pas moyen de leur faire vraiment lever et tenir quelques centaines de mètres l'un des 15 sangliers au moins qui sont dans les petits 200 hectares du parc . Bon , en gros , ça fait bien moins de 1 sanglier tous les 10 hectares , donc tous les 20 terrains de foot ... Quand les conditions sont bonnes , en automne et en hiver , avec des courants de qualité , dans les deux ou trois minutes ça rapproche , puis ça lève . La veille , dimanche , mon " patron " André était là , et m'a avoué que ses courants du lever du jour à presque 9 heures avaient été à peu près aussi efficaces qu'un troupeau de chèvres ( je reprends ses termes ) parce qu'ils avaient passé leur temps à manger de l'herbe . Puis qu'ils avaient pour les meilleurs parmi le paquet de jeunes qu'il avait sortis ce dimanche réussi à tenir presque deux heures derrière leur sanglier , bravo ...
Les conditions sont comme d'habitude à cette époque très mauvaises , même d'excellents courants comme ceux de l'ami André , qui sait comme personne de quoi il parle , a brassé depuis plusieurs dizaines d 'années des milliers de sangliers , sait bien que parfois ça ne chasse pas comme ça devrait . Quand de bons courants en sont à s'en voir au niveau de la voix au point de mettre parfois dix minutes pour avancer d'un kilomètre , en revenant en arrière plusieurs fois , pour finir par perdre parfois , vous pouvez imaginer ce que ça peut donner avec nos chiens d 'arrêt ou nos kopovs ... On a tous , ceux qui ne font pas une amnésie sélective , le souvenir de conditions de début de saison très chaudes avec des collègues piqueurs qui ont envie , façon de parler , de foutre un coup de fusil aux chiens parce qu'ils viennent de voir un ou des sangliers , et que leurs chiens une minute après ne partent quasiment pas derrière... De conditions dans lesquelles il faut leur marcher dessus pour les faire démarrer , avec des chiens pourtant confirmés qui semblent perdus .
L'ouverture , la notre , qui aura lieu ce weekend sera pour nous un régal , parce que même si ces débuts sont souvent éprouvants et fatigants , avec des chiens pas au point , entre les jeunes encore bien idiots ( nous aurons cette année à démarrer Rita Rumba et Ruby en munsters , Raven en kopov ) et des adultes dont nous savons ce qu'ils valent , mais qui ne peuvent pas encore vraiment briller , ces réglages de début de saison font partie de l'ensemble , de la vie d 'une équipe de chiens de traque . De toutes façons toutes les années c'est la même chose , ça ne chasse pas trop , on fait tirer quelques sangliers quand même mais tant qu'il n'a pas plu pendant au moins une semaine , tant que les champignons ne sont pas finis , ça sent fort sous bois et on sent bien que c'est difficile . Prenons surtout du plaisir à démarrer d'ici très peu la saison , sans espérer des miracles d 'entrée ...
Mercredi matin dernier entrainement avant le départ vendredi soir pour Pommiers , de façon à être sur place au matin sans nous stresser .
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Nous avons tourné dans le parc , que je connais pourtant à peu près par coeur pour y avoir depuis plus de dix ans fait mourir des tas d'animaux , pendant peut être une heure avant qu'il ne se passe quelque chose . Et encore , c'est Jean Yves qui a vu un sanglier sur pied à 100 mètres . Arrivés sur les lieux deux ou trois minutes après , nous avons vu les deux podencos s'énerver , faire cent mètres et déclencher un ferme très sonore qui n'a pas duré assez longtemps , peut être quinze secondes , puis démarrer une poursuite tout aussi sonore et s'éloigner jusqu'à ce que nous n'entendions plus les chiens ... Le temps de faire par le chemin deux ou trois cent mètres dans la bonne direction et nous avons en même temps que le Garmin me les donnait pas bien loin entendu les grelots qui étaient en train de revenir . Jean Yves m'a tout de suite dit que ce Volcan de 5 ans lui plaisait , que si chez lui il lui faisait ça ce serait extra .
Une demie heure après , arrivé à la remorque j'ai gardé dehors les deux podencos , et ai sorti Lascar et les kopovs ( Raven le jeune mâle , Ola , Prada et Nina mes trois chiennes ) , assistés de Paco et Rita en munsters . La température pas trop haute , peut être 20 degrés , du vent , il ne fait pas frais mais j'avais l'impression que ça allait chasser . Nous avons fait quasiment le tour du parc , je dois dire qu'au Garmin j'ai surtout surveillé Lascar et Ola et Nina mes chiens noirs , chiens " surs " , ainsi que Paco dont je sais ce qu'il vaut , parce que je l'ai vu plusieurs fois en fin de saison dernière partir à un kilomètre et plus , menant tambour battant des animaux , sangliers en général . Rien , si ce n'est dans le vent à un moment sur le dessus une paire de jappements sans doute venus d'une femelle kopov . Rien de suivi . Pas moyen de leur faire vraiment lever et tenir quelques centaines de mètres l'un des 15 sangliers au moins qui sont dans les petits 200 hectares du parc . Bon , en gros , ça fait bien moins de 1 sanglier tous les 10 hectares , donc tous les 20 terrains de foot ... Quand les conditions sont bonnes , en automne et en hiver , avec des courants de qualité , dans les deux ou trois minutes ça rapproche , puis ça lève . La veille , dimanche , mon " patron " André était là , et m'a avoué que ses courants du lever du jour à presque 9 heures avaient été à peu près aussi efficaces qu'un troupeau de chèvres ( je reprends ses termes ) parce qu'ils avaient passé leur temps à manger de l'herbe . Puis qu'ils avaient pour les meilleurs parmi le paquet de jeunes qu'il avait sortis ce dimanche réussi à tenir presque deux heures derrière leur sanglier , bravo ...
Les conditions sont comme d'habitude à cette époque très mauvaises , même d'excellents courants comme ceux de l'ami André , qui sait comme personne de quoi il parle , a brassé depuis plusieurs dizaines d 'années des milliers de sangliers , sait bien que parfois ça ne chasse pas comme ça devrait . Quand de bons courants en sont à s'en voir au niveau de la voix au point de mettre parfois dix minutes pour avancer d'un kilomètre , en revenant en arrière plusieurs fois , pour finir par perdre parfois , vous pouvez imaginer ce que ça peut donner avec nos chiens d 'arrêt ou nos kopovs ... On a tous , ceux qui ne font pas une amnésie sélective , le souvenir de conditions de début de saison très chaudes avec des collègues piqueurs qui ont envie , façon de parler , de foutre un coup de fusil aux chiens parce qu'ils viennent de voir un ou des sangliers , et que leurs chiens une minute après ne partent quasiment pas derrière... De conditions dans lesquelles il faut leur marcher dessus pour les faire démarrer , avec des chiens pourtant confirmés qui semblent perdus .
L'ouverture , la notre , qui aura lieu ce weekend sera pour nous un régal , parce que même si ces débuts sont souvent éprouvants et fatigants , avec des chiens pas au point , entre les jeunes encore bien idiots ( nous aurons cette année à démarrer Rita Rumba et Ruby en munsters , Raven en kopov ) et des adultes dont nous savons ce qu'ils valent , mais qui ne peuvent pas encore vraiment briller , ces réglages de début de saison font partie de l'ensemble , de la vie d 'une équipe de chiens de traque . De toutes façons toutes les années c'est la même chose , ça ne chasse pas trop , on fait tirer quelques sangliers quand même mais tant qu'il n'a pas plu pendant au moins une semaine , tant que les champignons ne sont pas finis , ça sent fort sous bois et on sent bien que c'est difficile . Prenons surtout du plaisir à démarrer d'ici très peu la saison , sans espérer des miracles d 'entrée ...
Mercredi matin dernier entrainement avant le départ vendredi soir pour Pommiers , de façon à être sur place au matin sans nous stresser .