Emploi du temps trop chargé , pas trop le temps ...
Actualité publiée le 04/10/2024
Ceux qui suivent quasi quotidiennement le fil de ces actualités dans lesquelles je rends compte de ce qui se passe dans ma vie par rapport aux chiens , munsters , mais pas seulement , doivent se demander ce qui m'arrive ... J'ai été tout simplement " surmené " de telle façon que le temps nécessaire pour m'asseoir devant l'ordi et rendre compte de ce qui s'est passé m'a manqué . Je m'explique ...
Lundi matin lever peu après 5 heures de façon à être à 6 heures sur le Méjean , où ça brame carrément et où j'essaie de croiser la route d'un beau cerf . Revenu à Liaucous peu avant 9 heures après n'avoir jamais pu approcher suffisamment aucun beau cerf du matin , retour sous la couette presque jusqu'à midi . Repas , sieste , préparation du plan de bataille pour le soir , j'irai à Lacan , arriverai tôt peu après 18 heures et ne bougerai plus une oreille jusque vers 20 heures , moment où le beau cerf espéré sortira dans le champ ...
Lundi soir , je suis en place depuis 18h15 et ça brame devant moi depuis que je suis là , en deux puis trois endroits mais à plusieurs centaines de mètres à l'intérieur du bois , de l'autre côté de ce champ dans lequel tout à l'heure ils vont sortir , j'en suis sur . Je n'ai pas bougé "une hélice " depuis une heure et demie , effectivement ça s'est rapproché et il ne leur reste plus que quelques dizaines de mètres à parcourir pour que l'équipe , biches et cerfs sorte . Il est 20 heures , et il me semble entendre arriver un véhicule sur le chemin . Un Duster blanc arrive , se gare à 200 mètres dans l'entrée du champ , et les occupants sortent , ne claquent pas les portes . Je les entends chuchoter . Deux d'un côté du bosquet , deux de l'autre , les deux que je vois marchent le long de ma lisière 30 mètres et s'asseyent , ne parlent plus . Les cervidés qui allaient je pense sortir dans les minutes suivantes ne brament plus , on entend bramer d'autres cervidés à plusieurs centaines de mètres , ici c'est bien sur terminé , ça ne sortira pas . Merci les cons ... Encore trois ou quatre minutes et je sors de ma cachette , m'en vais . Vais droit sur les deux qui sont assis de mon côté , arrive vers eux et leur demande gentiment ce qu'ils foutent là à cette heure là . Leur précise que j'étais là depuis bientôt deux heures , que ça allait peut être sortir mais que là , c'était foutu . La jeune femme des deux me dit que la nature était à tout le monde , classique , puis me demande d'être moins bruyant parce qu'à cause du bruit que je fais ça ne brame plus ... Son copain auquel je demande s'ils sont du coin me dit qu'ils sont d'un autre causse pas loin ( le Sauveterre , derrière chez moi , il chasse à Cauquenas , j'y tire des brocards tout les étés , leur ai fait des recherches , connais bien les jeunes chefs d'équipe ) et je lui précise que même si Lacan sur le Méjean est un endroit très particulier au niveau des droits de chasse des uns et des autres , NON , la nature n'est pas à tout le monde . On est soit sur du communal , soit sur du privé , soit sur du domanial , et dans tous les cas il y a des endroits et des moments dans lesquels on a rien à faire là ... Et que quoi qu'il en soit si on veut venir écouter le brame des cerfs la nuit il faut venir la nuit tombée , c'est là que ça brame le plus , ET c'est là qu'on ne risque pas de gêner un chasseur à l'affut , ni de prendre une balle . Je lui dis aussi que le mardi et le vendredi la chasse est fermée en Lozère et que c'est bien mieux ces jours là ...
Le lendemain mardi je suis monté à Besançon récupérer la drahthaar Nicky théoriquement pleine , parti à 5 heures j'y étais à midi , ai eu au téléphone Albert le jeune fils de l'ami Gilbert qui me manque pour toujours . Suis redescendu sur Lyon en passant par Labalme , arrêt de 15h30 à 17 h30 pour un rendez vous avec un jeune marchand de rénovations pas chères à moitié subventionnées par l'état niveau isolations chauffage ... Ensuite arrêt à Balan , repas au restaurant offert par mon ami albanais , discussions agréables , et retour dans le sud en partant après 20 heures . Arrivée à Liaucous à presque deux heures du matin , montée au chenil pour charger la remorque ( Mandy ma munster ne va pas trop mal et pour Tina ça n'est rien ) avec les chiens encore valides , changer de Duster et foncer vite fait à Pommiers . Arrivée là bas , lavage de dents et entrée dans le duvet vers 3h , réveil à 7h15 . Fatigué .
Mercredi à Pommiers , on a attaqué Cauvas , un des petits endroits attaquables avec une dizaine-douzaine de postiers . Un chevreuil tué , des sangliers manqués , mon italien Sultan en a mené un gros qui a été vu par la propriétaire des chevaux après lesquels certains de mes chiens se sont acharnés comme des cons un moment alors qu'ils faisaient partie de la cavalerie pas loin derrière ce gros ... Quand j'ai eu récupéré les derniers chiens de cette première attaque il était midi et demi passé , je tombais de fatigue et je suis allé après une douche dormir une heure et quelques , ce qui m'a fait du bien . Lors de la deuxième à laquelle Julien était seul piqueur avec ses 18 ou 20 chiens , sur un autre endroit pas trop immense et il a levé des sangliers , qui ont été manqués à nouveau , de telle façon que pour une fois (certaines années ça ne nous arrive pas ) le tableau de sangliers a été nul . Deux chevreuils . On va se reprendre bientôt , même si l'époque des champignons n'est pas encore passée on va vers les beaux jours en ce qui concerne le travail des chiens et on va en tuer des tas c'est sur , surtout si les effectifs remontent vraiment .
La photo illustre l'un des problèmes de l'équipe , de beaucoup , de la plupart des équipes à sanglier du pays . Julien et moi aux chiens , allez poster les attaques qu'on est obligés de faire avec une diz-douzaine de types ... Entre l'effectif et la moyenne d'âge ( la moitié de sourdingues ou pas loin comme moi ...) ça passe trop souvent à travers . Mercredi il y avait du vent , on a fait courir des sangliers mais au bout du compte pas de mort . Même s'il nous est arrivé à Pommiers de tuer 7 ou 8 ou 10 sangliers en tout petit effectif , parce que ça a rigolé , c'est exceptionnel . Dès qu'on retrouvera des effectifs du genre 20-25 postiers , ça changera ...
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Lundi matin lever peu après 5 heures de façon à être à 6 heures sur le Méjean , où ça brame carrément et où j'essaie de croiser la route d'un beau cerf . Revenu à Liaucous peu avant 9 heures après n'avoir jamais pu approcher suffisamment aucun beau cerf du matin , retour sous la couette presque jusqu'à midi . Repas , sieste , préparation du plan de bataille pour le soir , j'irai à Lacan , arriverai tôt peu après 18 heures et ne bougerai plus une oreille jusque vers 20 heures , moment où le beau cerf espéré sortira dans le champ ...
Lundi soir , je suis en place depuis 18h15 et ça brame devant moi depuis que je suis là , en deux puis trois endroits mais à plusieurs centaines de mètres à l'intérieur du bois , de l'autre côté de ce champ dans lequel tout à l'heure ils vont sortir , j'en suis sur . Je n'ai pas bougé "une hélice " depuis une heure et demie , effectivement ça s'est rapproché et il ne leur reste plus que quelques dizaines de mètres à parcourir pour que l'équipe , biches et cerfs sorte . Il est 20 heures , et il me semble entendre arriver un véhicule sur le chemin . Un Duster blanc arrive , se gare à 200 mètres dans l'entrée du champ , et les occupants sortent , ne claquent pas les portes . Je les entends chuchoter . Deux d'un côté du bosquet , deux de l'autre , les deux que je vois marchent le long de ma lisière 30 mètres et s'asseyent , ne parlent plus . Les cervidés qui allaient je pense sortir dans les minutes suivantes ne brament plus , on entend bramer d'autres cervidés à plusieurs centaines de mètres , ici c'est bien sur terminé , ça ne sortira pas . Merci les cons ... Encore trois ou quatre minutes et je sors de ma cachette , m'en vais . Vais droit sur les deux qui sont assis de mon côté , arrive vers eux et leur demande gentiment ce qu'ils foutent là à cette heure là . Leur précise que j'étais là depuis bientôt deux heures , que ça allait peut être sortir mais que là , c'était foutu . La jeune femme des deux me dit que la nature était à tout le monde , classique , puis me demande d'être moins bruyant parce qu'à cause du bruit que je fais ça ne brame plus ... Son copain auquel je demande s'ils sont du coin me dit qu'ils sont d'un autre causse pas loin ( le Sauveterre , derrière chez moi , il chasse à Cauquenas , j'y tire des brocards tout les étés , leur ai fait des recherches , connais bien les jeunes chefs d'équipe ) et je lui précise que même si Lacan sur le Méjean est un endroit très particulier au niveau des droits de chasse des uns et des autres , NON , la nature n'est pas à tout le monde . On est soit sur du communal , soit sur du privé , soit sur du domanial , et dans tous les cas il y a des endroits et des moments dans lesquels on a rien à faire là ... Et que quoi qu'il en soit si on veut venir écouter le brame des cerfs la nuit il faut venir la nuit tombée , c'est là que ça brame le plus , ET c'est là qu'on ne risque pas de gêner un chasseur à l'affut , ni de prendre une balle . Je lui dis aussi que le mardi et le vendredi la chasse est fermée en Lozère et que c'est bien mieux ces jours là ...
Le lendemain mardi je suis monté à Besançon récupérer la drahthaar Nicky théoriquement pleine , parti à 5 heures j'y étais à midi , ai eu au téléphone Albert le jeune fils de l'ami Gilbert qui me manque pour toujours . Suis redescendu sur Lyon en passant par Labalme , arrêt de 15h30 à 17 h30 pour un rendez vous avec un jeune marchand de rénovations pas chères à moitié subventionnées par l'état niveau isolations chauffage ... Ensuite arrêt à Balan , repas au restaurant offert par mon ami albanais , discussions agréables , et retour dans le sud en partant après 20 heures . Arrivée à Liaucous à presque deux heures du matin , montée au chenil pour charger la remorque ( Mandy ma munster ne va pas trop mal et pour Tina ça n'est rien ) avec les chiens encore valides , changer de Duster et foncer vite fait à Pommiers . Arrivée là bas , lavage de dents et entrée dans le duvet vers 3h , réveil à 7h15 . Fatigué .
Mercredi à Pommiers , on a attaqué Cauvas , un des petits endroits attaquables avec une dizaine-douzaine de postiers . Un chevreuil tué , des sangliers manqués , mon italien Sultan en a mené un gros qui a été vu par la propriétaire des chevaux après lesquels certains de mes chiens se sont acharnés comme des cons un moment alors qu'ils faisaient partie de la cavalerie pas loin derrière ce gros ... Quand j'ai eu récupéré les derniers chiens de cette première attaque il était midi et demi passé , je tombais de fatigue et je suis allé après une douche dormir une heure et quelques , ce qui m'a fait du bien . Lors de la deuxième à laquelle Julien était seul piqueur avec ses 18 ou 20 chiens , sur un autre endroit pas trop immense et il a levé des sangliers , qui ont été manqués à nouveau , de telle façon que pour une fois (certaines années ça ne nous arrive pas ) le tableau de sangliers a été nul . Deux chevreuils . On va se reprendre bientôt , même si l'époque des champignons n'est pas encore passée on va vers les beaux jours en ce qui concerne le travail des chiens et on va en tuer des tas c'est sur , surtout si les effectifs remontent vraiment .
La photo illustre l'un des problèmes de l'équipe , de beaucoup , de la plupart des équipes à sanglier du pays . Julien et moi aux chiens , allez poster les attaques qu'on est obligés de faire avec une diz-douzaine de types ... Entre l'effectif et la moyenne d'âge ( la moitié de sourdingues ou pas loin comme moi ...) ça passe trop souvent à travers . Mercredi il y avait du vent , on a fait courir des sangliers mais au bout du compte pas de mort . Même s'il nous est arrivé à Pommiers de tuer 7 ou 8 ou 10 sangliers en tout petit effectif , parce que ça a rigolé , c'est exceptionnel . Dès qu'on retrouvera des effectifs du genre 20-25 postiers , ça changera ...