Dimanche à côté du Vigan .
Actualité publiée le 16/09/2024
Nous sommes allés faire le grand morceau entre Paillerols et la bosse en face de l'Ubac que nous avons fait hier . Quand on attaque là , je sais où je me gare , je fais le dessus du tunnel , continue sur encore 3 ou 400 mètres et il est rare que je ne lève pas dans ces fourrés au dessus de la route de Ganges . La route est juste en dessous mais ça ne traverse pour ainsi dire jamais , ça monte au lieu d'essayer de trouver un endroit pour aller jusqu'à la route . Tout à l'heure je suis parti comme d'habitude sur la droite , et dans les trois premières minutes ma Segugio Tina dont c'était la première sortie a commencé à couinater sans arrêt , véritable machine à aboyer ... Pénible mais pas tant que ça parce qu'elle ne le fait pas pour rien . Au bout de cinq minutes donc moins de 200 mètres plus loin les autres se sont mis à donner de la voix avec elle , signe que c'était sérieux et ça a foutu le camp vitesse grand V . Coup de carabine au bout , comme dans un rêve , ça doit être Philippe l'un de nos tueurs , avec lequel j'avais parlé une heure avant de comment se poster là bas parce qu'il ne connaissait pas le poste . Il m'appelle justement , me dit qu'il l'a tué , un beau mâle équipé pour la découpe , qui a bien fait de filer . Comme ça n'est pas bien loin je passe par là bas , en profite pour faire une photo . Puis je file dans le travers , de façon à faire toute la remontée vers la Salzede , André m'a dit que je devais faire tout ce dessous du chemin , sans le passer . Nickel ...
Je remonte dans le fond , donne l'occasion aux chiens de boire dans des flaques de ce ruisseau , ça " lève " au moins deux fois mais sans que les chiens n'arrivent à tenir la menée plus de quelques centaines de mètres . Pour finir j'arrive sous le mas de la Salzede , et alors que je m'apprête à faire le tour de cette pente très fourrée sous le mas , avec des traversiers très hauts quasi infranchissables la Segugio encore elle rentre là dedans et commence à japper de façon ininterrompue , un peu plus nerveuse et excitée que d'ordinaire . Deux ou trois munsters se mettent avec , ça jappe bizarrement , ne décolle pas . Puis ça s'arrête , et alors que je suis remonté de dix mètres UN munster déclenche un vrai ferme . De l'autre côté de ces ronces infranchissables , deux mètres de haut sur moins de 2000 mètres carrés au milieu du travers sous le mas... Que faire ? Impossible de s'avancer là dedans sans faire un bruit terrible , mais comme ça jappe de l'autre côté j'y vais quand même . Je préviens André que ça serait bien qu'il soit dans le coin , il me dit qu'ils arrivent . Je suis rentré de trois ou quatre mètres quand je vois et j'entends le roncier devant moi à 4 ou 5 mètres craquer et bouger , ils sont plusieurs , ça a craqué tout près mais ça jappait de l'autre côté . Tous les chiens de l'équipe, s'y sont mis , ça jappe de partout sans arrêt maintenant , ça n'a pas l'air de trop dérouiller . Un surement tout beau me passe à 4 mètres sur le traversier de dessous en faisant péter les ronces de façon caractèristique vers la droite , n'arrive pas à passer à cause du grillage et de chiens de l'autre côté , revient quelques secondes après , j'envoie une balle à quatre mètres , ça ne craque plus , il y est ? Il a du s'arrêter avant de repartir en silence parce que deux minutes après je vois passer une munster qui ne s'arrête même pas , c'est passé au dessus je pense . Je ne le voyais pas mais bon ... Après mon coup de carabine ça démarre , dans les cinq minutes tout est parti , certains de mes chiens partis reviennent déjà .
En rentrant direction de la remorque qui est à 7 ou 800 mètres en bas les chiens repartent tous ensemble deux fois , l'un des postiers m'appelle pour me dire qu'il ne sait pas si ce sont mes chiens mais qu'il n'a pas tiré parce que ça pesait dix kilos . Guillaume l'un des jeunes piqueurs tue sur un chemin dans les minutes suivantes un gros de 70 ou 80 kilos sans chiens derrière qui lui vient droit dessus , il y en avait plusieurs c'est sur , certains sont partis sans chien ...
Au final quatre sangliers de morts je crois , mais là il y avait du monde , André bien d'accord tout à l'heure nous a dit qu'on y retournerait bientôt . Sur la photo on voit tous mes chiens du jour sur ce beau sanglier de Philippe , alors que quand il l'a tué il n'en est arrivé que 4 ou 5 . Ces moments font du bien à tout le monde , pas seulement à Ugo sans gilet ( les Segugios ne se font théoriquement pas attraper ) au côté de la Tina , équipée parce qu'elle a les tétines qui pendent .
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Je remonte dans le fond , donne l'occasion aux chiens de boire dans des flaques de ce ruisseau , ça " lève " au moins deux fois mais sans que les chiens n'arrivent à tenir la menée plus de quelques centaines de mètres . Pour finir j'arrive sous le mas de la Salzede , et alors que je m'apprête à faire le tour de cette pente très fourrée sous le mas , avec des traversiers très hauts quasi infranchissables la Segugio encore elle rentre là dedans et commence à japper de façon ininterrompue , un peu plus nerveuse et excitée que d'ordinaire . Deux ou trois munsters se mettent avec , ça jappe bizarrement , ne décolle pas . Puis ça s'arrête , et alors que je suis remonté de dix mètres UN munster déclenche un vrai ferme . De l'autre côté de ces ronces infranchissables , deux mètres de haut sur moins de 2000 mètres carrés au milieu du travers sous le mas... Que faire ? Impossible de s'avancer là dedans sans faire un bruit terrible , mais comme ça jappe de l'autre côté j'y vais quand même . Je préviens André que ça serait bien qu'il soit dans le coin , il me dit qu'ils arrivent . Je suis rentré de trois ou quatre mètres quand je vois et j'entends le roncier devant moi à 4 ou 5 mètres craquer et bouger , ils sont plusieurs , ça a craqué tout près mais ça jappait de l'autre côté . Tous les chiens de l'équipe, s'y sont mis , ça jappe de partout sans arrêt maintenant , ça n'a pas l'air de trop dérouiller . Un surement tout beau me passe à 4 mètres sur le traversier de dessous en faisant péter les ronces de façon caractèristique vers la droite , n'arrive pas à passer à cause du grillage et de chiens de l'autre côté , revient quelques secondes après , j'envoie une balle à quatre mètres , ça ne craque plus , il y est ? Il a du s'arrêter avant de repartir en silence parce que deux minutes après je vois passer une munster qui ne s'arrête même pas , c'est passé au dessus je pense . Je ne le voyais pas mais bon ... Après mon coup de carabine ça démarre , dans les cinq minutes tout est parti , certains de mes chiens partis reviennent déjà .
En rentrant direction de la remorque qui est à 7 ou 800 mètres en bas les chiens repartent tous ensemble deux fois , l'un des postiers m'appelle pour me dire qu'il ne sait pas si ce sont mes chiens mais qu'il n'a pas tiré parce que ça pesait dix kilos . Guillaume l'un des jeunes piqueurs tue sur un chemin dans les minutes suivantes un gros de 70 ou 80 kilos sans chiens derrière qui lui vient droit dessus , il y en avait plusieurs c'est sur , certains sont partis sans chien ...
Au final quatre sangliers de morts je crois , mais là il y avait du monde , André bien d'accord tout à l'heure nous a dit qu'on y retournerait bientôt . Sur la photo on voit tous mes chiens du jour sur ce beau sanglier de Philippe , alors que quand il l'a tué il n'en est arrivé que 4 ou 5 . Ces moments font du bien à tout le monde , pas seulement à Ugo sans gilet ( les Segugios ne se font théoriquement pas attraper ) au côté de la Tina , équipée parce qu'elle a les tétines qui pendent .