De la dent dure

De la dent dure Petit Epagneul de Münster

Petit Epagneul de Münster

Weekend pas facile ...

Actualité publiée le 22/01/2024

De la dent dure - Weekend pas facile ...

           Comme prévu nous étions assez nombreux samedi , avec les chasseurs " invités " du Puy de Dôme , très sympas , plus le reste habituel de l'équipe presqu'au grand complet . Nous avons fait pour la troisième fois de la saison seulement d'après les comptes que tiennent ceux qui dirigent l'ensemble les Pins de Montdardier , avec du monde côté pins , côté Vigan  , et d'autres lignes côté Vis , de l'autre côté de la montagne . Comme les dernières fois j'ai démarré à la sortie de Montdardier entre le chemin et la route de Rogues . Avec comme objectif arrivé au bout de monter sur la gauche dans le coeur de la chasse , pour si possible traverser par le dessus , et redescendre tout au bout entre les lignes de postiers , comme me le réclame Franck depuis le début de la saison ... Les deux autres  fois je ne me suis pas posé la question parce que les circonstances ont fait qu'il m'a fallu aller d'un côté , de l'autre en fonction de ce que mes chiens partants et revenants , levant et faisant tirer ou pas des sangliers ou des chevreuils m'avaient obligé à faire . Montées , descentes , non-stop pendant des  heures , j'ai l'habitude parce que j'ai fait ça toute ma vie en courant tout le temps avec les chiens donc en passant pour un fou il y a 35 ans , en ne courant plus que rarement ( et pas vite ) depuis des années , mais j'ai l'habitude de ne pas trop arrêter , trop passionné . En ce moment j'ai un peu mal dans le genou droit , à la simple montée des escaliers je suis obligé de passer par une pique très douloureuse sur peut être un demi degré , mais vous pouvez imaginer ce que ça donne dans des travers aussi pentus que le toit d'une église , à descendre , remonter , redescendre , remonter pendant des heures... Avec tout ce qui va avec comme ronciers , buis cassés , épines noires par endroits , un régal vraiment mais pour pouvoir suivre ce que font les chiens je suis bien obligé d'y passer . Le fait de connaitre pas mal le réseau de sentiers de touristes , de piqueurs , les chemins change tout , parce que tant que ça n'est pas trop loin de l'horizontale , tout va bien , sans cette douleur sur un tout petit angle , qui n'est pas atteint parce que je suis presqu'au plat . Mais les péripéties classiques des divers lancers , le fait d'être obligé d'aller passer avec les chiens près des remises du coin font que dans des dénivelés pareils ça devient vite insupportable . Samedi au bout de moins d'une heure je me suis aperçu que je ne ressentais plus aucune douleur dans ce sacré genou , rien ! J'y suis allé doucement sur quelques centaines de mètres , testant divers angles mais non , plus rien . Donc j'ai carrément marché " à coeur joie " , me suis régalé et comme j'ai pour une fois passé la plus grande partie de la séance à ne pas lever grand chose j'ai pris en passant par le dessus la direction de cette sacrée descente près des deux remises dans lesquelles Franck se désole chaque fois de ne pas voir passer de piqueur quand on fait le coin . En route j'ai croisé André qui m'a demandé d'aller vers son frère Jean Marc devant lequel la première menée de courants est partie , devant lequel il serait bon que je repasse . OK , direction Jean Marc , je descends dans le travers , fais du tourisme , passe par des endroits magnifiques avec toute l'équipe avec moi , lève une fois ou deux , ça revient petit à petit . En route , coup de fil à Jean Marc , qui me dit que ça ne sert à rien que je vienne , qu'il est passé plusieurs équipes de chiens . Extra , je, prends le travers au lieu de continuer à descendre , aboutis avec tous les chiens ( Sultan est le dernier à revenir à chaque fois en dernier mais il me retrouve à 100% ) au dessus de Franck . Il m'a entendu arriver , me guide en m'indiquant le parcours entre les rochers qui me permettra avec l'équipe de vérifier comme je le pronostiquais de vérifier que les deux remises aujourd'hui sont vides . Pas grave , je sais que je reviendrai une prochaine fois et que ça ne se passera pas comme ça . Sur le retour je m'aperçois dans mon crapahut qu'il y a dans tout ce penchant des tas de coins fourrés dans lesquels il y a un mois ou deux il a du y en avoir des tas . Des endroits propices en pagaille...  Chemin du retour , mes chiens ont levé deux ou trois fois , je ne suis même pas sur qu'ils aient fait tirer un sanglier . Il n'y avait pas le paquet de sangliers comme la dernière fois que nous étions venus , et le tout début de la séance a viré au scénario catastrophe , avec en 4 minutes plus un chien d'André ni de Charly dans la chasse . Sanglier entrevu trop loin , un gros qui est sorti en emmenant avec lui une 20aine de chiens . De l'autre côté Jean Paul connait le même problème , ne récupère ses chiens lui aussi que pas loin d'une heure et demi après , avec le sanglier , efficacité maximale ... 

        Bilan du samedi 5 sangliers et une paire de chevreuils je crois , ce qui est une belle chasse mais qui au vu des weekends que nous venons de passer à plus de 30 sangliers sur les deux jours peut décevoir , mais pas nous . Nous retournons après une période exceptionnelle à un rythme " normal " , que beaucoup d'équipes à sangliers où que ce soit envient presque .

        Le dimanche une attaque plus petite , encore que , entre Greffuel et Roquedur . Je pars de l'endroit habituel , les chiens à peine descendus de la remorque suivent la Tina , la Segugio , qui part en criant comme une folle , tout de suite . Je les appelle , hop hop hop à la descente du chemin 50 mètres plus bas , sous Roquedur et ils me suivent . La Tina revenue arrive en gueulant encore sur le chemin ,  monte dans le talus de ronces au dessus et tout le monde la suit en gueulant , ça doit être levé . Incroyable . En deux minutes je n'ai plus un chien , les suit au Garmin , ils ne sont pas remontés en faisant le tour de Roquedur se faire tirer 500 mètres plus haut , c'est descendu . Et je n'ai pas entendu tirer ... Finalement si , un peu plus tard , cinq grosses minutes . Je retrouve les chiens ,  entends que ça jappe en bas , finis par descendre ( mon genou se remet à me faire mal vraiment ) comme je peux , remonte . Reviens à la remorque avec tous les chiens exceptés le Sultan qui a filé plus loin que les autres . Je vois revenir au Garmin ce chien , qui sur les 150 derniers mètres descend dans le ravin , jappe au ferme . Je ressors tout le monde de la remorque , il est rejoint en cinq minutes , ça démarre et ça tire plusieurs coups rapprochés . C'est Charly qui a les jambes , était avec les chiens en bas , les a démarrés , en a tué deux tout à l'heure . Et qui s'excuse d 'avoir manqué celui que le Sultan jappait dans un roncier , qui a bien fait de filer quand les munsters sont arrivés ... Pas grave .

          Dimanche seulement 4 sangliers de morts ( là , si ça avait voulu rigoler on pouvait en tuer 10 ) mais une belle journée de chasse , même si les invités placés sur une ligne de l'autre côté n'ont pas pu tirer . Onyx ma kopov est passée à côté du poste de " la poubelle du Belge " , le postier n'a rien vu et se demandait quand je me suis renseigné avec lui si c'était bien le chien d'une ferme en bas qui avait jappé pendant plus d'une heure au même endroit . Non non, c'est la chienne qui était derrière ce sanglier qui est passé au poste en question , à ton poste , et elle est au ferme en bas de toi ... Je suis descendu récupérer la chienne dans la foulée , arrivé à 50 mètres je me suis aperçu que comme depuis que Moko s'est fait tuer , et qu'elle est passée elle aussi tout près ce jour là elle est l'ombre d'elle même . Me les jappe à quinze mètres au lieu de les " caler " comme elle était capable de le faire avant , impossible de tuer un sanglier avec elle .

           La photo date de samedi , quand Tarzan et Sky les deux munsters , associés à Tina ma Segugio se sont appliqués à faire une épilation à un sanglier du jour , même s'ils n'y étaient pour rien . Trois jeunes chiens , ça leur fait du bien ... La Tina va je pense devenir un phénomène , comme Sultan . 
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