De la dent dure

De la dent dure Petit Epagneul de Münster

Petit Epagneul de Münster

Journée de chasse " normale " ?

Actualité publiée le 18/01/2024

De la dent dure - Journée de chasse

        Ce matin nous n'étions que le " noyau dur " , la douzaine de types qui sont toujours là (pas seulement les quelques uns qui habitent à côté , Franck et Christelle mettent plus de deux heures pour venir de Port Saint Louis ) , plus Didier qui termine sa première année avec nous qui avait amené son frère , pour la journée . Comme il peuvinait quelques uns de nos chasseurs étaient restés chez eux , enfin  bref on était moins de 20 en tout , et en comptant deux piqueurs ( Julien et moi ) donc en mettant André à l'organisation puis au poste ça ne nous permettait pas de prendre bien grand . On a commencé par Chateaunoir , la bosse , les deux bosses sur la droite en descendant vers Avèze . Julien d'un côté , moi de l'autre , c'est une attaque que je connais assez bien et que j'aurais bien aimé faire avec mes jambes de 40 ans , mais comme ça n'est plus le cas , je me suis contenté de passer 150 mètres au dessus des remises du bas au lieu de descendre et remonter , ne pense pas les avoir laissés en bas . Dans cette attaque Lascar et Sultan ont filé derrière un beau sanglier tout noir qu'André a vu passer sur la bosse en face , peut être que les chiens de Julien en ont levé un autre au même endroit , enfin bref les sangliers qui avaient travaillé la nuit à côté n'étaient pas là , et ce beau noir n'a de toutes façons pas été tiré . Seconde attaque , je marche sur de la fréquentation de la nuit , sur le morceau que je fais de mon côté les remises se touchent , du côté de Julien pareil mais ... ils ne sont pas là ! En plein milieu du morceau pas facile que je me tapais j'ai UN chien qui a jappé deux fois . Deux jappements en peut être trente secondes , j'y ai bien cru parce que j'étais au dessus à peut être 15 mètres et que ça se passait en dessous de moi dans un roncier terrible . J'ai fini par gueuler et encourager les chiens après avoir passé une ou deux minutes en silence , sur que ça devait être un gros , que les munsters arrivés allaient me faire démarrer ça vite fait mais rien . C'était surement une saloperie , un renard encavé , ou un chat monté à l'arbre , mais pas un sanglier même impressionnant parce que je suis descendu jusque dedans pour en avoir le coeur net , avec Lascar avec moi ,  pas là au départ , et c'est sur ils n'étaient pas là non plus ...

            Maintenant qu'on les a si bien " éclaircis " depuis 5 mois non-stop , c'est sur qu'ils ne se touchent plus et que quand on y va comme ça sans avoir vraiment fait les pieds , de temps en temps on ne  les trouve pas ... A part quand on prend de grands morceaux parce qu'on est nombreux , et que là , on en trouve toujours l'un ou l'autre quand même . On en lève alors pas des bandes comme en début de saison , mais il y en a toujours 4 ou 5 , ou une dizaine quand même , si on prend assez grand .

           Résultat de la journée , quasi historique à noter dans les annales , aujourd'hui pas de sanglier de mort . Mais trois chevreuils , parmi les derniers de la saison . Une " vraie " journée de chasse , " normale " en fait , au cours de laquelle on a quand même pris du plaisir avec nos chiens , et pour laquelle nos postiers qui savent ce que c 'est que la chasse mieux que quiconque ont malgré la météo pas terrible passé une bonne journée quand même . Même ici , ça ne rigole pas toujours ...

          Le meilleur moment de la journée a finalement été comme souvent le repas d'après chasse entre amis , au cours duquel on a eu l'ocasion de manger une oie , sauvage , tuée en Irlande dernièrement et offerte par Didier , merci à lui . Cuisinée par Françoise la compagne d'André , un régal , merci à elle aussi ...
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