Juste au dessus de Pommiers ...
Actualité publiée le 30/11/2023
Ce mercredi matin nous n'étions pas très nombreux , autour de la vingtaine quand même , et André s'était comme la plupart du temps levé tôt pour avoir le temps de regarder ce qui s'était passé dans la nuit , de façon avec le nombre de postier pressenti à pouvoir nous organiser quelque chose de bien... Nous n'étions aux chiens que lui et moi aujourd'hui parce que Julien de Saint Bresson ( ça n'est pas un noble , c'est le nom du village ...) avait avec lui la gamine , donc il ne pouvait pas aller aux chiens . Il s'est donc contenté de sortir le fusil , d'aller aux corbeaux , aux oiseaux divers , mais a fini quand même avec nous aux chiens , d'abord ceux d'André , ensuite les miens , et il a vu plus de sangliers dans sa journée que tous les autres de l'équipe , avec du 8 dans le fusil ...
J'ai démarré au dessus du parc vieux , au dessus du chemin et d'un postier qui a démarré sa séance au téléphone avec je ne sais qui , pendant les dix minutes pendant lesquelles j'attendais qu'André me donne le feu vert . Je lui ai dit en passant , sans vraiment rire , que les sangliers dans les deux cent mètres au dessus l'avaient écouté aussi , et il s'est contenté de hausser les épaules . Monté sur cent mètres dans la pente dans les rochers , j'ai entendu Sultan qui jappait 60 ou 80 mètres à droite en haut . L'équipe au grand complet est arrivée , gros démarrage , ça me passe en dessous donc entre le bavard au téléphone et moi , ça longe , descend 200 et quelques mètres , Pan ! Didier vient encore de tuer un sanglier , me téléphone , je le félicite et lui demande de ne laisser mordre les chiens qu'une minute , puis de les virer gentiment en leur disant Non ! pendant qu'ils m'entendent les appeler , en les menaçant d'un coup de trique si nécessaire , ils savent ce qu'ils doivent faire . Trois minutes après tout le monde est revenu , félicitations , flatteries , je veux remonter au départ , remonte avec le groupe dans la direction mais alors que je suis encore 100 mètres dessous , nouveau démarrage , ça redescend dans la même direction mais un poil plus bas , Pan ! Là c'est André , grand ami du chef qui vient d'officier , ça ne rigole pas ... Les chiens courants d'André ont levé eux aussi mais les choses s'étant moins bien passées ( une bande de 3 ou 4 ou 5 , un de mort à la ligne mais toute l'équipe qui file derrière les autres au lieu de rester à la mort , chasse terminée ) comme il entend que ses chiens sont partis , que les miens sont toujours là et que ça relève sans arrêt , il est resté sur la bosse , ira chercher ses chiens après . Alors qu'ayant récupéré mes loustics pour la troisième fois en peut être une heure et demie ( sauf les deux petites Segugios Tina et Toscane , filées elles aussi avec les chiens d'André ) je remonte au lieu du lancer initial j'entends André m'appeler . Il est entré dans les fourrés de dix mètres , m'explique qu'il reste un sanglier de 25 ou 30 kilos qu'il a vu , que sa vieille chienne l'a mis au ferme et qu'il est probablement encore là . Je lui dis qu'on va vite le savoir , passe 50 mètres plus haut par le dessus dans le champ , arrive sur Julien avec son calibre 12 ( et ses cartouches de 8 , pas de balle , je ne le saurai qu'une fois la messe terminée ! ) et les munsters et les deux kopovs du jour Nina et Onyx . A voir la gueule des munsters yeux exorbités et tête haute qui essayent d'entrer dans ce roncier de peut être un demi hectare au sommet de cette pente fourrée je sais que ça va vite barder , parce que ça n'est pas un gros . Effectivement les ronces craquent en plusieurs endroits , au lieu de descendre vers André (normal , on parlait il y a trois minutes ) ça file vers le haut , sort au bout du roncier dans le champ ( Julien qui y était mais sans balles ne peut pas le tuer ) , et rentre encore dans la direction de départ , la menée passant en travers au dessus des postiers , tout le monde se régale les oreilles mais il n'est pas tué ... Fin de la séance , il y a quand même 5 morts , dont un gros de plus de 80 kilos , mâle armé qui a été tué par Philippe , sortant aux chiens d 'André sans doute en début de battue .
Nous sommes à Pommiers à la découpe , il ne reste plus que le gros à faire quand André ( il est bientôt 15 heures ) revenu de récupérer ses chiens nous somme de nous préparer tous vite fait , qu'on va aller faire tel morceau dans le prolongement de ce qui vient d'être chassé ce matin , parce qu'Yvan en arrivant au poste a entendu grogner , " roundiner " comme ils disent , puis des plus petits gueuler derrière lui à cent mètres , hors chasse du matin , il y a des sangliers là . S'ils n'ont pas foutu le camp on reposte ça vite fait , il y en aura pour une demie heure et on verra bien .
Je suis seul à lâcher , ça fait 4 ou 500 mètres à tout casser , entre la route et la crête , avec mes chiens courts je vais entrer d'un côté et sortir de l'autre , s'il y a des sangliers ce sera vite fait . Les gars connaissent les postes à peu près , au signal j'entre par le bas dans le fourré le long des rochers , n'ai pas fait 80 mètres que ça jappe au dessus , je gueule et ça bricole pas mal , ne démarre pas si vite que ça , j'entrevois un sanglier à 200 mètres qui descend vers le bas au chemin qui se fera tuer , un postier dans la coupe qui essaie de se déplacer vers le haut parce que certains de mes chiens jappent quasiment au ferme ... Arrivé sur le chemin du haut je vois deux postiers qui n'ont pas tiré parce que c'étaient des sangliers rayés " gros comme des boites à sucre " , avec la mère entrevue . Toute l'équipe , les 10 assez fatigués de la première séance sont derrière , je récupèrerai l'ensemble ( munsters et kopovs , 7 en tout ) en un quart d'heure , ferai avec eux en redescendant à la remorque cette coupe au cas où , sans succès , tout est parti .
Après avoir récupéré les trois Segugios , Sultan à la remorque , les deux filles ensemble à 4 ou 500 mètres revenues sur le chemin , retour à Pommiers . Il s'en est tué trois autres , donc 8 en tout , belle chasse sympa comme tout ...
La photo prise par Didier sur le premier de la journée , sanglier de 30 kilos levé comme un lapin , tué trois cent mètres plus loin avec les 10 chiens derrière . La jeune Segugio est visible sur la droite , c'est à la menée d 'après qu'elle est partie avec sa copine et les courants d'André et a disparu . Belle journée de chasse , tout le monde se régale ...
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J'ai démarré au dessus du parc vieux , au dessus du chemin et d'un postier qui a démarré sa séance au téléphone avec je ne sais qui , pendant les dix minutes pendant lesquelles j'attendais qu'André me donne le feu vert . Je lui ai dit en passant , sans vraiment rire , que les sangliers dans les deux cent mètres au dessus l'avaient écouté aussi , et il s'est contenté de hausser les épaules . Monté sur cent mètres dans la pente dans les rochers , j'ai entendu Sultan qui jappait 60 ou 80 mètres à droite en haut . L'équipe au grand complet est arrivée , gros démarrage , ça me passe en dessous donc entre le bavard au téléphone et moi , ça longe , descend 200 et quelques mètres , Pan ! Didier vient encore de tuer un sanglier , me téléphone , je le félicite et lui demande de ne laisser mordre les chiens qu'une minute , puis de les virer gentiment en leur disant Non ! pendant qu'ils m'entendent les appeler , en les menaçant d'un coup de trique si nécessaire , ils savent ce qu'ils doivent faire . Trois minutes après tout le monde est revenu , félicitations , flatteries , je veux remonter au départ , remonte avec le groupe dans la direction mais alors que je suis encore 100 mètres dessous , nouveau démarrage , ça redescend dans la même direction mais un poil plus bas , Pan ! Là c'est André , grand ami du chef qui vient d'officier , ça ne rigole pas ... Les chiens courants d'André ont levé eux aussi mais les choses s'étant moins bien passées ( une bande de 3 ou 4 ou 5 , un de mort à la ligne mais toute l'équipe qui file derrière les autres au lieu de rester à la mort , chasse terminée ) comme il entend que ses chiens sont partis , que les miens sont toujours là et que ça relève sans arrêt , il est resté sur la bosse , ira chercher ses chiens après . Alors qu'ayant récupéré mes loustics pour la troisième fois en peut être une heure et demie ( sauf les deux petites Segugios Tina et Toscane , filées elles aussi avec les chiens d'André ) je remonte au lieu du lancer initial j'entends André m'appeler . Il est entré dans les fourrés de dix mètres , m'explique qu'il reste un sanglier de 25 ou 30 kilos qu'il a vu , que sa vieille chienne l'a mis au ferme et qu'il est probablement encore là . Je lui dis qu'on va vite le savoir , passe 50 mètres plus haut par le dessus dans le champ , arrive sur Julien avec son calibre 12 ( et ses cartouches de 8 , pas de balle , je ne le saurai qu'une fois la messe terminée ! ) et les munsters et les deux kopovs du jour Nina et Onyx . A voir la gueule des munsters yeux exorbités et tête haute qui essayent d'entrer dans ce roncier de peut être un demi hectare au sommet de cette pente fourrée je sais que ça va vite barder , parce que ça n'est pas un gros . Effectivement les ronces craquent en plusieurs endroits , au lieu de descendre vers André (normal , on parlait il y a trois minutes ) ça file vers le haut , sort au bout du roncier dans le champ ( Julien qui y était mais sans balles ne peut pas le tuer ) , et rentre encore dans la direction de départ , la menée passant en travers au dessus des postiers , tout le monde se régale les oreilles mais il n'est pas tué ... Fin de la séance , il y a quand même 5 morts , dont un gros de plus de 80 kilos , mâle armé qui a été tué par Philippe , sortant aux chiens d 'André sans doute en début de battue .
Nous sommes à Pommiers à la découpe , il ne reste plus que le gros à faire quand André ( il est bientôt 15 heures ) revenu de récupérer ses chiens nous somme de nous préparer tous vite fait , qu'on va aller faire tel morceau dans le prolongement de ce qui vient d'être chassé ce matin , parce qu'Yvan en arrivant au poste a entendu grogner , " roundiner " comme ils disent , puis des plus petits gueuler derrière lui à cent mètres , hors chasse du matin , il y a des sangliers là . S'ils n'ont pas foutu le camp on reposte ça vite fait , il y en aura pour une demie heure et on verra bien .
Je suis seul à lâcher , ça fait 4 ou 500 mètres à tout casser , entre la route et la crête , avec mes chiens courts je vais entrer d'un côté et sortir de l'autre , s'il y a des sangliers ce sera vite fait . Les gars connaissent les postes à peu près , au signal j'entre par le bas dans le fourré le long des rochers , n'ai pas fait 80 mètres que ça jappe au dessus , je gueule et ça bricole pas mal , ne démarre pas si vite que ça , j'entrevois un sanglier à 200 mètres qui descend vers le bas au chemin qui se fera tuer , un postier dans la coupe qui essaie de se déplacer vers le haut parce que certains de mes chiens jappent quasiment au ferme ... Arrivé sur le chemin du haut je vois deux postiers qui n'ont pas tiré parce que c'étaient des sangliers rayés " gros comme des boites à sucre " , avec la mère entrevue . Toute l'équipe , les 10 assez fatigués de la première séance sont derrière , je récupèrerai l'ensemble ( munsters et kopovs , 7 en tout ) en un quart d'heure , ferai avec eux en redescendant à la remorque cette coupe au cas où , sans succès , tout est parti .
Après avoir récupéré les trois Segugios , Sultan à la remorque , les deux filles ensemble à 4 ou 500 mètres revenues sur le chemin , retour à Pommiers . Il s'en est tué trois autres , donc 8 en tout , belle chasse sympa comme tout ...
La photo prise par Didier sur le premier de la journée , sanglier de 30 kilos levé comme un lapin , tué trois cent mètres plus loin avec les 10 chiens derrière . La jeune Segugio est visible sur la droite , c'est à la menée d 'après qu'elle est partie avec sa copine et les courants d'André et a disparu . Belle journée de chasse , tout le monde se régale ...