Mercredi à Pommiers .
Actualité publiée le 24/11/2022
Nous avons attaqué l'une des chasses que je connais bien , je pars depuis des années au parking après les postes à pigeons ( dans ce sud Cévennes comme dans pas mal d'endroits en France , il y a des types accros au oiseaux de passage , qui ont matérialisé leur poste au sol , ou qui ont construit dans un arbre la plateforme depuis laquelle ils tirent dans de bien meilleures conditions qu'au sol les oiseaux de passage , grives ou palombes ou autres ) et je fais tout le dessous . Les autres piqueurs du jour qui étaient nombreux partaient d'en bas sur différents endroits , et Jean Marc le président m'avait juste avant bien expliqué qu'il serait bon que je dérape de 2 ou 300 mètres sur la droite avant d'aller sur les meilleurs endoits dans lesquels je lève toujours .
Je démarre donc en suivant à la lettre le programme , insiste même et suis tout content de ne pas avoir sorti Lascar qui est resté gueuler dans le Duster , parce qu'alors que nous n'avons carrément pas levé ( de la fréquentation partout mais pas de la nuit ) une menée de courants passe cent mètres en dessous de moi . Les munsters et le drahthaar , plus une paire de kopovs descendent voir ce qu'il en est et laissent partir ces chiens qui donnent de la voix mais sont assez loin derrière leur animal . Lascar se serait fait un plaisir de partir avec eux , donc m'aurait désolidarisé le groupe en emmenant avec lui l'un ou l'autre .
Ensuite nous avons fait le travers en passant sous la grande coupe , et en arrivant en bas de l'endroit stratégique , de la paire d 'hectares , à tout casser d'un peu plus épais qu'ailleurs qui constitue la remise favorable , j'ai d'un coup entendu et vu descendre vers moi l'ami Jean-Paul et ses chiens . Merde . Jean-Paul est un ami , une figure , comme on dit , l'un des plus "malins" , chasseurs que j'ai connu et avec lequel je suis toujours content de chasser . Il s'excuse presque en descendant devant moi parce que c'est André notre chef qui vient de lui dire au téléphone de descendre là . Ordre du chef . Alors que c'est moi qui devais le faire . Bon , André a entre autres qualités l'impatience , il doit bien se demander pourquoi je n'ai pas encore levé en attaquant là , ne sait pas que son frère m'a demandé de déraper au départ sur la droite , ce qui m'a fait perdre presqu'une heure ... Jean-Paul descend par le chemin , et après être resté quelques secondes en le regardant descendre je rentre un peu énervé sur ma droite dans cette remise que je connais bien . J'ai du faire 40 ou 50 mètres en passant au plus commode à l'intérieur quand une munster , Liska ou Mandy commence à japper trois ou quatre coups de façon caractéristique , un ou deux ou trois autres chiens arrivent et en dix secondes c'est le démarrage . Les neuf chiens y sont , ça n'a rien à voir avec des grands courants mais ça fait presque dresser les poils quand même . Je suis arrêté , la R93 prête et je ne moufte plus parce que ça se passe àmoins de 50 mètres , que j'ai entendu courir donc que je suis sur ON , j'ai déjà tué des sangliers dans de semblables conditions . Tout est parti vers le haut , c'est passé me le dira ensuite Jean-Paul à l'endroit où j'en avais tué un joli petit l'année dernière et je reste encore sans un bruit une minute ou deux , mais rien . Ensuite remontée sur le chemin , Mandy déjà revenue est mise dans la remorque et je fais le tour de façon à récupérer au plus vite les chiens . Je suis sur que si je retourne où on a levé il en reste qui ne sont pas partis , 9 chances sur 10 . Mais alors que tout le monde , les munsters et les kopovs sont en train de revenir , que ça a tiré mais que je ne sais même pas si c'est devant eux , je vois au Garmin Sherkan et Sultan qui sont à plus d'un kilomètre et demi . Parce qu'ils sont partis avec les courants de Jean-Paul qui ont rallié au départ , j'en suis sur . Celle qui a emmené Lascar au col de Peyrefiche est là c'est sur , mes deux loustics me foutent la chasse en l'air à sa place . Bon , là , c'est allé moins loin mais je suis à nouveau obligé de faire de la bagnole au lieu de chasser , ça m'énerve .
Il est 14 heures , j'ai eu 4 ou 5 appels de Roland , puis Maurice , qui me demandent de vite aller sur un endroit que je ne connais pas ( la baraque en bois dans le Grand Bois , et un autre endroit que je ne connais pas ) parce qu'aux deux endroits il s 'est blessé un sanglier , plus ou moins gros , qui est parti en laissant ses tripes au coup de feu . Ils veulent me faire plaisir par rapport à une " recherche au sang " éventuelle ? Tous ceux qui connaissent un peu la discipline , qui savent comme moi qu'une recherche le jour même , c'est toujours de toutes façons au moins 3 ou 4 heures après peuvent imaginer dans quel disposition d'esprit ça peut me mettre , de me rendre compte qu'alors que je chasse avec eux , ici , depuis quand même plus de 7 ans , que j'ai dans des tas de conditions différentes abordé le sujet , parlé avec eux de recherche , ils en sont tous encore là . Arriver avec mes chiens sur un blessé , pas de problème , je fais ça depuis des années , c'est normal . Mais ça n'a rien à voir avec de la recherche au sang . Rien . C'est ce que j'ai essayé aujourd'hui ( pour la 250ème fois ? ) d'expliquer à ceux qui avaient blessé au téléphone , en leur disant aussi que j'étais à l'autre bout de la chasse , que je ne pouvais pas arriver en deux minutes .
Au bout du compte j'ai eu raison de ne pas y aller parce que d 'après ce que j'ai compris il y a eu trois sangliers étripés au coup de carabine , dont un gros , et qu'ils ont été retrouvés tous les trois par le tireur ou par Pierre qui a pu aller sur place . Extra .
Encore une demie heure et j'ai récupéré tout le monde , suis content de pouvoir téléphoner à André le chef pour lui dire que j'ai tout le monde équipé dans la remorque , que je peux aller ou il veut . Personne ne répond . Il y a plein d'endroits où ça ne passe pas . J'appelle Julien , pour lui demander ce qu'il en pense . Pas de réponse non plus . Je n'ai pas envie de rappeler Roland ni Maurice , il fait beau et je suis sur que si je redescends où ils ont levé tout à l'heure je vais relever mais je n'ai plus envie , suis fatigué , pas d'avoir trop marché mais de tout ça et je déséquipe , redescends à Pommiers , me fais à manger et m'en vais direction Saint Gély du Fesc pour y faire voir par le " sorcier " Nicolas , celui de Caninstore mon collier numéro 9 qui par moments déconne . En quelques minutes il me nettoie , vide de tout ce qui y a été rentré comme données depuis des années ce collier , puis la base , je testerai ça ce weekend sur l'Aubrac et si ça suffit tant mieux , sinon nous verrons ...
Retour pas trop joyeux , j'apprends au téléphone par mon jeune ami Clément qu'il s 'en est tué 9 , la moyenne ne baisse pas . Je serai mardi soir prochain à Pommiers pour y chasser mercredi , après un weekend sur l'Aubrac qui va nous changer les idées à tous . Et peut être une ou deux vraies recherches au sang . En attendant , demain matin à 8 heures je serai sur le Larzac à Pierrefiche pour essayer de retrouver un sanglier qui a laissé un peu de sang et un petit bout d'os après avoir été tiré à moins de 30 mètres à la 300 . Une patte c'est sur . Il arrive que ça leur fasse mal et qu'ils soient arrêtés dans les 300 mètres quand il n'y a pas eu de chiens derrière , comme c'est le cas cette fois . Nous verrons bien ...
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Je démarre donc en suivant à la lettre le programme , insiste même et suis tout content de ne pas avoir sorti Lascar qui est resté gueuler dans le Duster , parce qu'alors que nous n'avons carrément pas levé ( de la fréquentation partout mais pas de la nuit ) une menée de courants passe cent mètres en dessous de moi . Les munsters et le drahthaar , plus une paire de kopovs descendent voir ce qu'il en est et laissent partir ces chiens qui donnent de la voix mais sont assez loin derrière leur animal . Lascar se serait fait un plaisir de partir avec eux , donc m'aurait désolidarisé le groupe en emmenant avec lui l'un ou l'autre .
Ensuite nous avons fait le travers en passant sous la grande coupe , et en arrivant en bas de l'endroit stratégique , de la paire d 'hectares , à tout casser d'un peu plus épais qu'ailleurs qui constitue la remise favorable , j'ai d'un coup entendu et vu descendre vers moi l'ami Jean-Paul et ses chiens . Merde . Jean-Paul est un ami , une figure , comme on dit , l'un des plus "malins" , chasseurs que j'ai connu et avec lequel je suis toujours content de chasser . Il s'excuse presque en descendant devant moi parce que c'est André notre chef qui vient de lui dire au téléphone de descendre là . Ordre du chef . Alors que c'est moi qui devais le faire . Bon , André a entre autres qualités l'impatience , il doit bien se demander pourquoi je n'ai pas encore levé en attaquant là , ne sait pas que son frère m'a demandé de déraper au départ sur la droite , ce qui m'a fait perdre presqu'une heure ... Jean-Paul descend par le chemin , et après être resté quelques secondes en le regardant descendre je rentre un peu énervé sur ma droite dans cette remise que je connais bien . J'ai du faire 40 ou 50 mètres en passant au plus commode à l'intérieur quand une munster , Liska ou Mandy commence à japper trois ou quatre coups de façon caractéristique , un ou deux ou trois autres chiens arrivent et en dix secondes c'est le démarrage . Les neuf chiens y sont , ça n'a rien à voir avec des grands courants mais ça fait presque dresser les poils quand même . Je suis arrêté , la R93 prête et je ne moufte plus parce que ça se passe àmoins de 50 mètres , que j'ai entendu courir donc que je suis sur ON , j'ai déjà tué des sangliers dans de semblables conditions . Tout est parti vers le haut , c'est passé me le dira ensuite Jean-Paul à l'endroit où j'en avais tué un joli petit l'année dernière et je reste encore sans un bruit une minute ou deux , mais rien . Ensuite remontée sur le chemin , Mandy déjà revenue est mise dans la remorque et je fais le tour de façon à récupérer au plus vite les chiens . Je suis sur que si je retourne où on a levé il en reste qui ne sont pas partis , 9 chances sur 10 . Mais alors que tout le monde , les munsters et les kopovs sont en train de revenir , que ça a tiré mais que je ne sais même pas si c'est devant eux , je vois au Garmin Sherkan et Sultan qui sont à plus d'un kilomètre et demi . Parce qu'ils sont partis avec les courants de Jean-Paul qui ont rallié au départ , j'en suis sur . Celle qui a emmené Lascar au col de Peyrefiche est là c'est sur , mes deux loustics me foutent la chasse en l'air à sa place . Bon , là , c'est allé moins loin mais je suis à nouveau obligé de faire de la bagnole au lieu de chasser , ça m'énerve .
Il est 14 heures , j'ai eu 4 ou 5 appels de Roland , puis Maurice , qui me demandent de vite aller sur un endroit que je ne connais pas ( la baraque en bois dans le Grand Bois , et un autre endroit que je ne connais pas ) parce qu'aux deux endroits il s 'est blessé un sanglier , plus ou moins gros , qui est parti en laissant ses tripes au coup de feu . Ils veulent me faire plaisir par rapport à une " recherche au sang " éventuelle ? Tous ceux qui connaissent un peu la discipline , qui savent comme moi qu'une recherche le jour même , c'est toujours de toutes façons au moins 3 ou 4 heures après peuvent imaginer dans quel disposition d'esprit ça peut me mettre , de me rendre compte qu'alors que je chasse avec eux , ici , depuis quand même plus de 7 ans , que j'ai dans des tas de conditions différentes abordé le sujet , parlé avec eux de recherche , ils en sont tous encore là . Arriver avec mes chiens sur un blessé , pas de problème , je fais ça depuis des années , c'est normal . Mais ça n'a rien à voir avec de la recherche au sang . Rien . C'est ce que j'ai essayé aujourd'hui ( pour la 250ème fois ? ) d'expliquer à ceux qui avaient blessé au téléphone , en leur disant aussi que j'étais à l'autre bout de la chasse , que je ne pouvais pas arriver en deux minutes .
Au bout du compte j'ai eu raison de ne pas y aller parce que d 'après ce que j'ai compris il y a eu trois sangliers étripés au coup de carabine , dont un gros , et qu'ils ont été retrouvés tous les trois par le tireur ou par Pierre qui a pu aller sur place . Extra .
Encore une demie heure et j'ai récupéré tout le monde , suis content de pouvoir téléphoner à André le chef pour lui dire que j'ai tout le monde équipé dans la remorque , que je peux aller ou il veut . Personne ne répond . Il y a plein d'endroits où ça ne passe pas . J'appelle Julien , pour lui demander ce qu'il en pense . Pas de réponse non plus . Je n'ai pas envie de rappeler Roland ni Maurice , il fait beau et je suis sur que si je redescends où ils ont levé tout à l'heure je vais relever mais je n'ai plus envie , suis fatigué , pas d'avoir trop marché mais de tout ça et je déséquipe , redescends à Pommiers , me fais à manger et m'en vais direction Saint Gély du Fesc pour y faire voir par le " sorcier " Nicolas , celui de Caninstore mon collier numéro 9 qui par moments déconne . En quelques minutes il me nettoie , vide de tout ce qui y a été rentré comme données depuis des années ce collier , puis la base , je testerai ça ce weekend sur l'Aubrac et si ça suffit tant mieux , sinon nous verrons ...
Retour pas trop joyeux , j'apprends au téléphone par mon jeune ami Clément qu'il s 'en est tué 9 , la moyenne ne baisse pas . Je serai mardi soir prochain à Pommiers pour y chasser mercredi , après un weekend sur l'Aubrac qui va nous changer les idées à tous . Et peut être une ou deux vraies recherches au sang . En attendant , demain matin à 8 heures je serai sur le Larzac à Pierrefiche pour essayer de retrouver un sanglier qui a laissé un peu de sang et un petit bout d'os après avoir été tiré à moins de 30 mètres à la 300 . Une patte c'est sur . Il arrive que ça leur fasse mal et qu'ils soient arrêtés dans les 300 mètres quand il n'y a pas eu de chiens derrière , comme c'est le cas cette fois . Nous verrons bien ...