Mercredi à Pommiers .
Actualité publiée le 08/09/2022
Arrivé tard hier soir de façon à pouvoir dormir jusqu'à 7 heures ce matin , j'ai été content de pouvoir reprendre contact avec l'ambiance plus confidentielle des battues du mercredi . Carrément confidentielle parce que nous n'étions que le noyau dur , les "historiques " plus deux ou trois jeunes tout nouveaux du secteur , postiers . En tout une grosse douzaine , donc même en n'allant qu'à deux ou trois aux chiens , pas facile de " boucler " les endroits habituels . Obligés de prendre des morceaux pas bien grands ...
Première attaque sous le mas d'André parce que c'est trafiqué tous les jours , trois ou quatre sangliers pas vilains . J'attaque par en haut , aux poubelles de Loves ( il n'y a qu'à côté du Vigan qu'on trouve un hameau avec un si joli nom ...) ce qui m'évitera d'avoir à m'énerver à la fin ou pendant la chasse après un ou deux de mes énervés impossibles à récupérer après qu'ils aient trouvé le charnier d'André . Très mauvais souvenirs des années précédentes ... Je ne suis pas le seul aux chiens , Jean Paul et ses courants attaquent eux par en bas , lèvent en deux minutes , ça fait le ferme et ne veut pas partir . Jean Paul le voit deux fois , ne peut pas le tirer parce qu'entre le fait qu'il n'a pas d'essuie glace devant les lunettes , le fait qu'il y a des chiens un peu partout et le fait qu'il se voit mal le sortir du milieu d'un buisson pareil , c'est compliqué . Pour finir après avoir tiré pour le faire partir ( nouvel arrêt ferme 50 mètres plus loin ) une fois il finit par lui passer à quelques mètres à fond pour sortir enfin , Pan manqué ... Finalement non , pas manqué parce que la chienne qui était derrière s'arrête à 200 mètres , la balle était bonne . Arrivé dessus Jean Paul le trouve gros , gras magnifique , il fera 110 kilos sur la bascule .
Je suis deux cent mètres au dessus et j'ai entendu tirer plusieurs fois pas loin , ce sont donc des sangliers parce que rien d'autre n'est ouvert , même pas le renard . Mes loustics ( 4 munsters , l'Italien , 4 kopovs et Lascar ) ne lèvent d'abord rien , puis surement une "saloperie " , renard ou chat ou chevreuil parce que c'est Mandy qui a démarré ça et que Lascar qui a rallié revient en deux minutes et ne fournit quasi pas . Pour finir j'apprends que jean Paul a tué ce gros ( c'est pour ça que les trois ou quatre qu'on cherchait ne sont pas là) et qu'on arrête . Je déséquipe parce qu'il est déjà tard , et c'est une fois revenu à Pommiers que je me rends compte qu'on va faire vite fait une autre attaque .
Je pars de sur le chemin goudronné au dessus de la route de Montdardier au dessus de Pommiers , un coin que je connais , s'ils y sont il y en aura pour une demie heure à tout casser . Je n'ai pas fait dix mètres dans la côte , Lascar n'est encore pas monté avec nous que j'ai une munster au ferme 50 mètres au dessus , Liska ou Mandy . Les autres arrivent , Lascar et l'Italien et en deux minutes ça file , ça tire au bout , les chiens m'en attrapent un de même pas 20 kilos pas loin , je le pique , le redescends à la route , ça retire , je remonte et la mère de 50 kilos et trois autres petits dont un blessé que je retrouve pris par les chiens se font tirer et tuer en un quart d'heure . Vite fait bien fait , quand ça veut " rigoler " ...
Au bout de la matinée terminée en début d'après midi , 6 de morts à une douzaine , on ne va pas se plaindre . Sur la photo ce gros de 110 kilos , gras comme un cochon , ce qui n'est jamais le cas chez nous dans le sud Cévennes , après lequel est en train de s'exciter gentiment l'un des teckels de Julien , ça ne lui fait pas de mal .
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Première attaque sous le mas d'André parce que c'est trafiqué tous les jours , trois ou quatre sangliers pas vilains . J'attaque par en haut , aux poubelles de Loves ( il n'y a qu'à côté du Vigan qu'on trouve un hameau avec un si joli nom ...) ce qui m'évitera d'avoir à m'énerver à la fin ou pendant la chasse après un ou deux de mes énervés impossibles à récupérer après qu'ils aient trouvé le charnier d'André . Très mauvais souvenirs des années précédentes ... Je ne suis pas le seul aux chiens , Jean Paul et ses courants attaquent eux par en bas , lèvent en deux minutes , ça fait le ferme et ne veut pas partir . Jean Paul le voit deux fois , ne peut pas le tirer parce qu'entre le fait qu'il n'a pas d'essuie glace devant les lunettes , le fait qu'il y a des chiens un peu partout et le fait qu'il se voit mal le sortir du milieu d'un buisson pareil , c'est compliqué . Pour finir après avoir tiré pour le faire partir ( nouvel arrêt ferme 50 mètres plus loin ) une fois il finit par lui passer à quelques mètres à fond pour sortir enfin , Pan manqué ... Finalement non , pas manqué parce que la chienne qui était derrière s'arrête à 200 mètres , la balle était bonne . Arrivé dessus Jean Paul le trouve gros , gras magnifique , il fera 110 kilos sur la bascule .
Je suis deux cent mètres au dessus et j'ai entendu tirer plusieurs fois pas loin , ce sont donc des sangliers parce que rien d'autre n'est ouvert , même pas le renard . Mes loustics ( 4 munsters , l'Italien , 4 kopovs et Lascar ) ne lèvent d'abord rien , puis surement une "saloperie " , renard ou chat ou chevreuil parce que c'est Mandy qui a démarré ça et que Lascar qui a rallié revient en deux minutes et ne fournit quasi pas . Pour finir j'apprends que jean Paul a tué ce gros ( c'est pour ça que les trois ou quatre qu'on cherchait ne sont pas là) et qu'on arrête . Je déséquipe parce qu'il est déjà tard , et c'est une fois revenu à Pommiers que je me rends compte qu'on va faire vite fait une autre attaque .
Je pars de sur le chemin goudronné au dessus de la route de Montdardier au dessus de Pommiers , un coin que je connais , s'ils y sont il y en aura pour une demie heure à tout casser . Je n'ai pas fait dix mètres dans la côte , Lascar n'est encore pas monté avec nous que j'ai une munster au ferme 50 mètres au dessus , Liska ou Mandy . Les autres arrivent , Lascar et l'Italien et en deux minutes ça file , ça tire au bout , les chiens m'en attrapent un de même pas 20 kilos pas loin , je le pique , le redescends à la route , ça retire , je remonte et la mère de 50 kilos et trois autres petits dont un blessé que je retrouve pris par les chiens se font tirer et tuer en un quart d'heure . Vite fait bien fait , quand ça veut " rigoler " ...
Au bout de la matinée terminée en début d'après midi , 6 de morts à une douzaine , on ne va pas se plaindre . Sur la photo ce gros de 110 kilos , gras comme un cochon , ce qui n'est jamais le cas chez nous dans le sud Cévennes , après lequel est en train de s'exciter gentiment l'un des teckels de Julien , ça ne lui fait pas de mal .