Des nouvelles du front !
Actualité publiée le 01/03/2022
Aujourd'hui je suis parti à 6h15 de façon à être sur , en bécane , d'être arrivé à Montpellier dans le quartier " Garosud " avant 8h15 , à une adresse que je ne connaissais pas , au stage de récupération de points auquel j'ai été obligé , parce qu'il ne m'en reste que trois , de participer . Avec le paquet de kilomètres que je fais , trop souvent dans des coins que je ne connais pas trop , malgré le Coyote , il est quasi impossible à part en me trainant ce qui n'est pas mon style que je passe six mois sans perdre un point de temps en temps . Donc je ne récupère pas trop mes points , je reçois périodiquement des amendes pour de légers dépassements , genre 81 ou 82 retenus pour 80 autorisés , et malgré deux ou trois "combines" de temps en temps je suis obligé de faire un stage trop souvent . Marre , c'est du racket on est d'accord , c'est une honte mais pas facile au vu de mon tempérament et des kilomètres parcourus d'y échapper .
J'ai en arrivant là bas eu un appel pour une biche blessée du matin sur l'Aigoual par Pierre , un jeune chasseur connu quand je pratiquais à St Martin de Londres . J'ai essayé de lui trouver un collègue aveyronnais sans succès , puis quand j'allais appeler Thierry qui est à côté , à Meyrueis , Pierre m'a dit que Joel le plus expérimenté conducteur de la Lozère pouvait venir , extra ...
Vers midi en mangeant avec des stagiaires j'ai eu un autre coup de fil de Thibault de Cauquenas , qui me demandait si je pouvais venir essayer de leur retrouver un gros brocard tapé la veille au soir par un copain en voiture . Le matin il est allé voir sur place s'il le retrouvait dans le coin , pas moyen ... J'ai immédiatement téléphoné à Pierre qui travaille souvent dans ce coin de la Lozère , qui aurait pu faire suivre son Jäger de la Dent Dure je vous le rappelle pour voir ce qu'il en était , mais pas moyen , ils venaient tous les deux de passer le matin sur un chevreuil sans doute blessé d'apophyse , il fallait se mettre à travailler un peu l'après midi . J'ai immédiatement rappelé Thibault pour lui dire que je terminais à 16h30 , que je serai chez moi à Liaucous vers 18 h , que je pourrais être sur place ( c'est facile d 'accès , sur une route ) vers 18h30 , guère après , ce qui nous laisserait le temps nécessaire suivant la façon dont les choses se passeraient , quitte à terminer à la frontale , pour retrouver ce brocard s'il avait été vraiment bien tapé . Rendez vous pris , je suis arrivé à l'heure dite avec la Polka dans le Duster , mais en ayant oublié les colliers Garmin en cas de poursuite ... Polka mise sur la route sur le goudron au niveau de la trace de pneus et de la poignée de poils a tourné en rond , n'est pas partie plus que ça . Puis comme je l'y amenais a traversé la culture au plat sur 50 ou 60 mètres sans grand enthousiasme . Je , nous la regardions faire en espérant la voir démarrer quelque chose , et elle a fini par monter le talus toute seule , et partir sur le chemin de dessus sur la droite . Pistage pas convaincant sur pas loin de 100 mètres , demi tour toute seule . Elle passe à côté de nous , redescend de dix mètres et prend la montée sur dix mètres en pistant de façon plus intéressée , ce que je dis à Thibault qui a remarqué . Le travers sur 60 ou 80 mètres sur la gauche sous ces grands pins , descente , remontée , redépart vers le bas , le travers sur encore peut être 80 mètres . Remontée jusque dans des buis épais sous ces pins , elle rentre de cinq mètres , n'avance plus , il est là . Thibault est très content , me prend le bras pour ma féliciter , la chienne et moi sommes bien contents même si ça n'a pas été bien long , ça fera une moyenne ...
Sur la photo par la force des choses pas terrible parce que prise au flash du portable , alors que j'allais sortir la frontale on voit ce brocard très costaud couché sur le flanc pour mourir à 200 et quelques mètres du lieu du choc avec la voiture . Pas de sang au nez , pas d'ouverture nulle part , aucun indice visible c'est sur mais le fumet des animaux mortellement touchés , qui permet à nos chiens préparés pour de travailler assez facilement de telles pistes , 24 heures après , le lendemain voir le surlendemain . Quand nos chiens ont de la difficulté , d'immenses difficultés à travailler , démarrer le pistage , c'est la plupart du temps même s'il y a des indices au départ parce que ce stress de l'animal mortellement touché n'est pas là . Quand ce sont des balles d'apophyse , ce stress n'est jamais là , ça ne piste pas bien du tout , j'ai vu un sanglier en Alsace qui après s'être relevé avait fait sur les 500 mètres suivants toutes les places d'agrainage du coin , probablement sans avoir bien compris ce qui lui était arrivé ... Faisons confiance à nos chiens , contentons nous de les suivre en les observant attentivement , eux savent .
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J'ai en arrivant là bas eu un appel pour une biche blessée du matin sur l'Aigoual par Pierre , un jeune chasseur connu quand je pratiquais à St Martin de Londres . J'ai essayé de lui trouver un collègue aveyronnais sans succès , puis quand j'allais appeler Thierry qui est à côté , à Meyrueis , Pierre m'a dit que Joel le plus expérimenté conducteur de la Lozère pouvait venir , extra ...
Vers midi en mangeant avec des stagiaires j'ai eu un autre coup de fil de Thibault de Cauquenas , qui me demandait si je pouvais venir essayer de leur retrouver un gros brocard tapé la veille au soir par un copain en voiture . Le matin il est allé voir sur place s'il le retrouvait dans le coin , pas moyen ... J'ai immédiatement téléphoné à Pierre qui travaille souvent dans ce coin de la Lozère , qui aurait pu faire suivre son Jäger de la Dent Dure je vous le rappelle pour voir ce qu'il en était , mais pas moyen , ils venaient tous les deux de passer le matin sur un chevreuil sans doute blessé d'apophyse , il fallait se mettre à travailler un peu l'après midi . J'ai immédiatement rappelé Thibault pour lui dire que je terminais à 16h30 , que je serai chez moi à Liaucous vers 18 h , que je pourrais être sur place ( c'est facile d 'accès , sur une route ) vers 18h30 , guère après , ce qui nous laisserait le temps nécessaire suivant la façon dont les choses se passeraient , quitte à terminer à la frontale , pour retrouver ce brocard s'il avait été vraiment bien tapé . Rendez vous pris , je suis arrivé à l'heure dite avec la Polka dans le Duster , mais en ayant oublié les colliers Garmin en cas de poursuite ... Polka mise sur la route sur le goudron au niveau de la trace de pneus et de la poignée de poils a tourné en rond , n'est pas partie plus que ça . Puis comme je l'y amenais a traversé la culture au plat sur 50 ou 60 mètres sans grand enthousiasme . Je , nous la regardions faire en espérant la voir démarrer quelque chose , et elle a fini par monter le talus toute seule , et partir sur le chemin de dessus sur la droite . Pistage pas convaincant sur pas loin de 100 mètres , demi tour toute seule . Elle passe à côté de nous , redescend de dix mètres et prend la montée sur dix mètres en pistant de façon plus intéressée , ce que je dis à Thibault qui a remarqué . Le travers sur 60 ou 80 mètres sur la gauche sous ces grands pins , descente , remontée , redépart vers le bas , le travers sur encore peut être 80 mètres . Remontée jusque dans des buis épais sous ces pins , elle rentre de cinq mètres , n'avance plus , il est là . Thibault est très content , me prend le bras pour ma féliciter , la chienne et moi sommes bien contents même si ça n'a pas été bien long , ça fera une moyenne ...
Sur la photo par la force des choses pas terrible parce que prise au flash du portable , alors que j'allais sortir la frontale on voit ce brocard très costaud couché sur le flanc pour mourir à 200 et quelques mètres du lieu du choc avec la voiture . Pas de sang au nez , pas d'ouverture nulle part , aucun indice visible c'est sur mais le fumet des animaux mortellement touchés , qui permet à nos chiens préparés pour de travailler assez facilement de telles pistes , 24 heures après , le lendemain voir le surlendemain . Quand nos chiens ont de la difficulté , d'immenses difficultés à travailler , démarrer le pistage , c'est la plupart du temps même s'il y a des indices au départ parce que ce stress de l'animal mortellement touché n'est pas là . Quand ce sont des balles d'apophyse , ce stress n'est jamais là , ça ne piste pas bien du tout , j'ai vu un sanglier en Alsace qui après s'être relevé avait fait sur les 500 mètres suivants toutes les places d'agrainage du coin , probablement sans avoir bien compris ce qui lui était arrivé ... Faisons confiance à nos chiens , contentons nous de les suivre en les observant attentivement , eux savent .