Recherche du lundi .
Actualité publiée le 16/11/2021
Ce matin j'ai eu un coup de téléphone de Didier , délégué départemental de l'UNUCR dont je ne fais plus partie , mais qui est resté un ami , qui me demande si je peux aller chercher à Labastide Pradines , pas trop loin de chez moi , un sanglier qui a été tiré hier soir . Je croule sous les " choses à faire " , parce que finalement je passe mon temps à ronronner dans mes sorties chasse trois jours par semaine , il est très agréable de ne rien faire d'autre que de s'occuper de ses chiens et de chasser ... Mais quand j'ai une demie journée de libre depuis peu je me rends compte que je ferais bien de sauter sur l'occasion pour " attaquer " dans un des domaines dans lesquels il commence à y avoir urgence . Bon , ça ne sera encore pas pour aujourd'hui c'est sur .
Quand je parle au téléphone avec le tireur , demandeur , j'entends bien une clochette de chien , lui demande s'il est en train de le chercher , il m'avoue que oui . Il me rappelle peu avant midi pour me demander de venir au rond point entre la Cavalerie et Saint Rome , nous calons le truc à 14 heures .
Arrivé sur les lieux je lui demande de m'amener au coup de feu , mais avec le propriétaire des champs adjacents ils prennent la direction , à 150 mètres , de l'endroit où dans ses investigations du matin il est arrivé à la dernière goutte de sang . Il m'a parlé d 'un gros sanglier , genre 80 kilos , touché aux tripes c'est sur , qui sera d 'après lui surement mort parce qu'ils ne l'ont pas vu sortir hier , alors que c'était bien posté . Confiant au fond de moi dans ma chienne Polka dont je sais que si c'est une balle de tripes elle sera "électrisée" et ne lachera plus la piste , j'accepte de les suivre . Mais Polka ne démarre pas plus que ça , piste parce que je l'y oblige , sans entousiasme . Cinq minutes et je demande à mon homme de m'amener au coup de feu , lui expliquant que le fait d'avoir démarré ici , pour gagner les cinq minutes à tout casser nécessaires pour faire les 250 ou 300 mètres qui nous en séparent , ont débouché sur le fait que la chienne ne travaille même pas la piste . Donc qu'on est surs de rien , du tout . Cinq autres minutes et je rentre derrière ma Polka dans les buis et les épines que notre homme a contourné hier parce que l'ensemble était pour lui infranchissable . Obligé de lâcher la longe pour progresser dans ces épais je demande à la chienne de faire " doucement " , de façon impérative , j'entends bien qu'elle m'écoute et ne file pas . Trente mètres , cinquante , je suis à moins de dix mètres d 'elle et elle n'avance plus , le sanglier est là , mort . A 50 ou 60 mètres du coup de feu ( balle entrée par l'arrière d'un gigot , ressortie par les tripes de l'autre côté ) à l'issue duquel il s 'est arrêté pour se coucher et mourir . " Il est là , votre sanglier ! " . Le tireur n'en revient pas parce qu'il a patrouillé par là hier soir , et tout ce matin , qu'hier les chiens " à sanglier " de l'équipe sont passés à côté , etc ... Hier sur cet endroit il a tué un sanglier , en a blessé un , celui là , et en a manqué un troisième . Manqué , pas vraiment en fait , parce que c'est le sang de ce deuxième blessé que notre tireur a vu , et qui a fait qu'il a demandé l'aide d 'un conducteur . Comme il n'a pas eu le courage de suivre la piste de sang et qu'il a fait le tour de l'épais , il a cru croiser la piste de ce gros en trouvant des traces de sang sur 100 mètres , puis plus rien .
Après avoir demandé au tireur s'il comprenait mieux pourquoi les conducteurs préféraient en général partir du coup de feu , de façon à laisser à leur chien la possibilité de "règler les paramètres" , de s'imbiber de ce quil va devoir pister , plutôt que de gagner quelques centaines de mètres , donc quelques minutes , j'ai décidé de repartir de l'endroit où avait été tiré , ce petit de 20 ou 25 kilos . Au coup de feu rien , la balle dans la terre , sur dix ou quinze vingt mètres rien , puis de temps en temps une goutte ou deux . Polka en longe je suis arrivé jusqu'à la dernière goutte sur laquelle nous avions été amenés à démarrer tout à l'heure , elle a bifurqué sur la droite , est remontée sur plus de deux cent mètres en s'enfilant dans des buis mélangés de génévriers très épais ,, avec toujours des indices visibles . Trés légers , signe quand même d'une blessure probablement superficielle , mais visibles par endroits . Comme la chienne tournait en rond dans quelques centaines de mètres carrés , et que Lascar était en laisse , tenu par notre tireur , nous avons vérifié avec l'aide de la pointure que ce sanglier n'était pas mort ou moribond dans le coin avant d'abandonner .
Sur la photo on voit bien Polka arracher des poils à ce sanglier de plus de 80 , peut être 90 kilos , mâle pas trop équipé en dents , que nous aurions du trouver mort en deux minutes si la logique avait été respectée .
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Quand je parle au téléphone avec le tireur , demandeur , j'entends bien une clochette de chien , lui demande s'il est en train de le chercher , il m'avoue que oui . Il me rappelle peu avant midi pour me demander de venir au rond point entre la Cavalerie et Saint Rome , nous calons le truc à 14 heures .
Arrivé sur les lieux je lui demande de m'amener au coup de feu , mais avec le propriétaire des champs adjacents ils prennent la direction , à 150 mètres , de l'endroit où dans ses investigations du matin il est arrivé à la dernière goutte de sang . Il m'a parlé d 'un gros sanglier , genre 80 kilos , touché aux tripes c'est sur , qui sera d 'après lui surement mort parce qu'ils ne l'ont pas vu sortir hier , alors que c'était bien posté . Confiant au fond de moi dans ma chienne Polka dont je sais que si c'est une balle de tripes elle sera "électrisée" et ne lachera plus la piste , j'accepte de les suivre . Mais Polka ne démarre pas plus que ça , piste parce que je l'y oblige , sans entousiasme . Cinq minutes et je demande à mon homme de m'amener au coup de feu , lui expliquant que le fait d'avoir démarré ici , pour gagner les cinq minutes à tout casser nécessaires pour faire les 250 ou 300 mètres qui nous en séparent , ont débouché sur le fait que la chienne ne travaille même pas la piste . Donc qu'on est surs de rien , du tout . Cinq autres minutes et je rentre derrière ma Polka dans les buis et les épines que notre homme a contourné hier parce que l'ensemble était pour lui infranchissable . Obligé de lâcher la longe pour progresser dans ces épais je demande à la chienne de faire " doucement " , de façon impérative , j'entends bien qu'elle m'écoute et ne file pas . Trente mètres , cinquante , je suis à moins de dix mètres d 'elle et elle n'avance plus , le sanglier est là , mort . A 50 ou 60 mètres du coup de feu ( balle entrée par l'arrière d'un gigot , ressortie par les tripes de l'autre côté ) à l'issue duquel il s 'est arrêté pour se coucher et mourir . " Il est là , votre sanglier ! " . Le tireur n'en revient pas parce qu'il a patrouillé par là hier soir , et tout ce matin , qu'hier les chiens " à sanglier " de l'équipe sont passés à côté , etc ... Hier sur cet endroit il a tué un sanglier , en a blessé un , celui là , et en a manqué un troisième . Manqué , pas vraiment en fait , parce que c'est le sang de ce deuxième blessé que notre tireur a vu , et qui a fait qu'il a demandé l'aide d 'un conducteur . Comme il n'a pas eu le courage de suivre la piste de sang et qu'il a fait le tour de l'épais , il a cru croiser la piste de ce gros en trouvant des traces de sang sur 100 mètres , puis plus rien .
Après avoir demandé au tireur s'il comprenait mieux pourquoi les conducteurs préféraient en général partir du coup de feu , de façon à laisser à leur chien la possibilité de "règler les paramètres" , de s'imbiber de ce quil va devoir pister , plutôt que de gagner quelques centaines de mètres , donc quelques minutes , j'ai décidé de repartir de l'endroit où avait été tiré , ce petit de 20 ou 25 kilos . Au coup de feu rien , la balle dans la terre , sur dix ou quinze vingt mètres rien , puis de temps en temps une goutte ou deux . Polka en longe je suis arrivé jusqu'à la dernière goutte sur laquelle nous avions été amenés à démarrer tout à l'heure , elle a bifurqué sur la droite , est remontée sur plus de deux cent mètres en s'enfilant dans des buis mélangés de génévriers très épais ,, avec toujours des indices visibles . Trés légers , signe quand même d'une blessure probablement superficielle , mais visibles par endroits . Comme la chienne tournait en rond dans quelques centaines de mètres carrés , et que Lascar était en laisse , tenu par notre tireur , nous avons vérifié avec l'aide de la pointure que ce sanglier n'était pas mort ou moribond dans le coin avant d'abandonner .
Sur la photo on voit bien Polka arracher des poils à ce sanglier de plus de 80 , peut être 90 kilos , mâle pas trop équipé en dents , que nous aurions du trouver mort en deux minutes si la logique avait été respectée .