Sherkan les aime .
Actualité publiée le 03/08/2021
Hier soir dans le Tarn , j'ai tourné plus d'une heure sur le secteur sur lequel Frédéric m'a dit avoir vu sur une photo prise par le piège photo sur un agrainoir un brocard " pas possible " , " autant un cerf " , un monstre . Plus pour repérer pour une prochaine fois qu'autre chose , ces vieux brocards deviennent à peu près invisibles en dehors du rut , et très compliqués même en été . Ma reconnaissance de fin d 'après midi m'a seulement donné l'occasion de me rendre compte que les endroits à peu près dégagés théoriquement sont en fait d'anciens champs envahis par des fougères hautes comme moi , que finalement c'est dans le bois dans les feuillus qu'il serait peut être visible , donc que ce sera très compliqué , mission impossible .
Je suis retourné au Duster , suis revenu par le goudron puis les chemins forestiers sur des zones connues . Un couple m'a coupé le chemin à 200 mètres avant l'endroit sur lequel j'avais prévu de m'arrêter , mais je n'ai pas modifié mon programme . Descendu silencieusement , je suis arrivé sur un secteur d'immenses champs fauchés depuis un bon moment sur lequel j'ai tous les ans tué au moins un brocard , souvent beau . Mauvais départ parce qu'alors que je suis encore à dix mètres du bord de ce champ un chevreuil me démarre sans que j'ai pu le voir , parce qu'il était collé contre le bois sur ma droite , à côté ... Il se taille sans me gueuler après , ralentit , se cale plein travers dans mes jumelles à 100 mètres . Un tout jeune avec de petites broches longues comme mon index entre les oreilles ... Bon , je le fais revenir sur dix mètres au Buttolo , il n'a rien compris . Il finit par rentrer au bois sans cris , je peux continuer . Je traverse plein champ sur 150 mètres après avoir jumelé sur la gauche , vérifié que personne n'est sorti sur ce côté , parce que c'est l'heure , il fait déjà sombre . Je traverse plein champ comme ça parce que ça urge , d'ici peu il sera trop tard . Arrivé sur ce bout de champ je vois quasi toute la descente jusqu'au dessus de cette route sous laquelle Frédéric a vu ce monstre . Un chevreuil dans la pente à 100 mètres , deux , ils se courrent après . Celui de derrière a des bois bien sur , n'a pas l'air énorme mais dans la pénombre je trouve ses bois hauts . Pas moyen de se caler comme il faut , et ça souffle dans mes oreilles , ils vont me sentir si je reste de ce côté du champ . Par chance ils sont descendus , le temps de traverser sur presque 100 mètres de façon à être à peu près à bon vent , de descendre dans leur direction en étant dans la bordure , de les retrouver dans mes jumelles , il fait sombre vraiment . Je les retrouve un peu plus bas mais ils ne se courrent plus après , je vois bien leurs deux dos . Mais lequel est le mâle ? Je n'expertise plus dans les jumelles mais dans la lunette directement parce que d'ici deux minutes ce ne sera plus tirable du tout . Le trouve , la trouve , à la corpulence il me semble que c'est le mâle . Je vérifie aux jumelles , pas sur , ah si , il a relevé la tête , j'ai vu briller les bois . Recalé dans la lunette , il relève à nouveau , c'est lui , Pan ! Plus rien , je fais les 100 et quelques mètres en étant sur qu'il est là étendu , il y est , mort quand j'arrive , balle au niveau du foie d'un côté , sortie derrière l'épaule de l'autre . Je vois à la frontale aux traces de sang dans le champ qu'il a fait cinq ou six mètres en arrière avant de basculer .
Bon , il m'a fait taper le coeur mais s'il a des bois assez hauts ( 25 du côté gauche ) c'est un animal assez jeune . Pas grave , même si je le croyais plus beau que ça , l'émotion , les conditions ont fait que ... Je chasse les brocards l'été pour me régaler de ça , de ces moments là .
Sur la photo le Sherkan qui les aime de plus en plus le regarde en se demandant peut être comment ça se fait qu'on en tire tant , de ces chevreuils . Ce soir avant la nuit en tous cas il m'a fait sur deux cent mètres , un peu plus le pistage jusqu'au bout , à la récompense , avec pour la première fois la petite longe au cou . Ce jeu lui plait de plus en plus , la prochaine fois je trace le matin pour le faire travailler l'après midi , et nous ferons deux cent mètres de plus . Pas la peine de bruler les étapes , mais pas la peine non plus de trainer en route . L'élève doit toujours rester dans une dynamique de difficulté , doit " forcer " mais y arriver . La prochaine fois il aura comme aujourd'hui le ventre bien creux mais il arrivera au bout des 4 ou 500 mètres , sur ...
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Je suis retourné au Duster , suis revenu par le goudron puis les chemins forestiers sur des zones connues . Un couple m'a coupé le chemin à 200 mètres avant l'endroit sur lequel j'avais prévu de m'arrêter , mais je n'ai pas modifié mon programme . Descendu silencieusement , je suis arrivé sur un secteur d'immenses champs fauchés depuis un bon moment sur lequel j'ai tous les ans tué au moins un brocard , souvent beau . Mauvais départ parce qu'alors que je suis encore à dix mètres du bord de ce champ un chevreuil me démarre sans que j'ai pu le voir , parce qu'il était collé contre le bois sur ma droite , à côté ... Il se taille sans me gueuler après , ralentit , se cale plein travers dans mes jumelles à 100 mètres . Un tout jeune avec de petites broches longues comme mon index entre les oreilles ... Bon , je le fais revenir sur dix mètres au Buttolo , il n'a rien compris . Il finit par rentrer au bois sans cris , je peux continuer . Je traverse plein champ sur 150 mètres après avoir jumelé sur la gauche , vérifié que personne n'est sorti sur ce côté , parce que c'est l'heure , il fait déjà sombre . Je traverse plein champ comme ça parce que ça urge , d'ici peu il sera trop tard . Arrivé sur ce bout de champ je vois quasi toute la descente jusqu'au dessus de cette route sous laquelle Frédéric a vu ce monstre . Un chevreuil dans la pente à 100 mètres , deux , ils se courrent après . Celui de derrière a des bois bien sur , n'a pas l'air énorme mais dans la pénombre je trouve ses bois hauts . Pas moyen de se caler comme il faut , et ça souffle dans mes oreilles , ils vont me sentir si je reste de ce côté du champ . Par chance ils sont descendus , le temps de traverser sur presque 100 mètres de façon à être à peu près à bon vent , de descendre dans leur direction en étant dans la bordure , de les retrouver dans mes jumelles , il fait sombre vraiment . Je les retrouve un peu plus bas mais ils ne se courrent plus après , je vois bien leurs deux dos . Mais lequel est le mâle ? Je n'expertise plus dans les jumelles mais dans la lunette directement parce que d'ici deux minutes ce ne sera plus tirable du tout . Le trouve , la trouve , à la corpulence il me semble que c'est le mâle . Je vérifie aux jumelles , pas sur , ah si , il a relevé la tête , j'ai vu briller les bois . Recalé dans la lunette , il relève à nouveau , c'est lui , Pan ! Plus rien , je fais les 100 et quelques mètres en étant sur qu'il est là étendu , il y est , mort quand j'arrive , balle au niveau du foie d'un côté , sortie derrière l'épaule de l'autre . Je vois à la frontale aux traces de sang dans le champ qu'il a fait cinq ou six mètres en arrière avant de basculer .
Bon , il m'a fait taper le coeur mais s'il a des bois assez hauts ( 25 du côté gauche ) c'est un animal assez jeune . Pas grave , même si je le croyais plus beau que ça , l'émotion , les conditions ont fait que ... Je chasse les brocards l'été pour me régaler de ça , de ces moments là .
Sur la photo le Sherkan qui les aime de plus en plus le regarde en se demandant peut être comment ça se fait qu'on en tire tant , de ces chevreuils . Ce soir avant la nuit en tous cas il m'a fait sur deux cent mètres , un peu plus le pistage jusqu'au bout , à la récompense , avec pour la première fois la petite longe au cou . Ce jeu lui plait de plus en plus , la prochaine fois je trace le matin pour le faire travailler l'après midi , et nous ferons deux cent mètres de plus . Pas la peine de bruler les étapes , mais pas la peine non plus de trainer en route . L'élève doit toujours rester dans une dynamique de difficulté , doit " forcer " mais y arriver . La prochaine fois il aura comme aujourd'hui le ventre bien creux mais il arrivera au bout des 4 ou 500 mètres , sur ...