Dimanche , Pommiers , le Castellas .
Actualité publiée le 01/02/2021
Il faisait beau , température presque trop élevée , nous savions que nous allions sur ce coin que je connais bien lever des sangliers assez vite , voyants au beau fixe dès le départ . Peu de piqueurs présents ( André le patron , plus David et moi ) , je sais que je vais démarrer comme d'habitude au dessus de la route , faire le versant jusque vers Roland qui est toujours posté au même endroit sur cette attaque , monter ensuite sur la crête , rebasculer de l'autre côté , je connais cette chasse .
Nous n'avons pas fait 200 mètres en travers que ça démarre vers le haut , Lascar est parti peut être bien rejoindre une menée , merde ... Je continue dans le travers et entends pas loin , peut être 100 mètres un ferme solitaire ( Flèche a attaqué seul ) qui devient collectif . Démarrage , ça tire , les chiens s'arrêtent , c'est Franck qui a fait du bon travail , extra . Quelques minutes après j'arrive , fais quelques photos , il m'explique que mon podenco Flèche est rentré à l'endroit où était rentré un écureuil quelques minutes avant , qu'il a jappé ( quel con ce chien ... ) , puis a insisté , est ressorti fissa et re rentré en jappant deux ou trois fois avant que les autres n'arrivent . Là , démarrage , le sanglier descend sur le goudron dix mètres plus bas , fait dix mètres et remonte vers lui se faire tuer , extra ...
Il en est là de ses explications , mon Franck , quand je le laisse tranquille pour continuer parce qu'une menée passe sur la crête 150 mètres plus haut . Je n'ai pas fait cent mètres qu'une menée descend devant moi , 80 mètres plus loin , et qu'un sacré ferme démarre . Il y a des courants , 3 ou 4 ou 5 , mais aussi tous mes chiens ( il ne manque que Lascar qui est derrière un sanglier de 40 et quelques , qui ne le lachera pas avant de l'avoir fait tirer , tuer à Roland le frère d' André 2 ou 300 mètres plus loin ) , donc Paco , Orphée , Mandy en munsters , les deux mâles podencos Flèche et Jitan , Omon mon croisé et Ola et Nina les deux kopovs . Le ferme est impressionnant , j'arrive prudemment par le dessus et ai devant moi dans la pente à quelques mètres une douzaine de chiens qui enragent après un gros sanglier dans des houx nains . Je suis à quatre mètres , puis trois , deux , ça se passe en dessous et chaque fois que je vois bouger les houx c'est un chien , il ne doit pas trop bouger , où est il ? Pour finir les munsters voyant que je suis là , Mandy en tête le chopent , Omon le tient par le museau et se fait secouer , au moins un des podencos doit le tenir derrière , je lui glisse sur le dos et la lame derrière la patte avant droite , c'est fait . Un mâle pas armé , jeune mais de surement 75 kilos qui avait été blessé , balle de tripes par Jean Marc notre président de l'autre côté de la montagne . Comme quoi il y a balle de tripe et balle de tripe . Certains sont morts à 2 ou 300 mètres , d'autres à 7 ou 800 mètres ou un gros kilomètre , et d'autres comme celui là jouent encore au déménageur . Heureusement qu'il n'était pas trop équipé en dents , seule Nina et Jitan se sont faits percer sans gravité , le seul qui m'a fait peur a été Omon qui l'a attrapé devant moi de face par la tête , qui a eu de la chance parce qu'en plus il n'avait pas de gilet .
Je pensais qu'il se serait tué plus de bêtes , sentais venir le tableau à deux chiffres mais non , on a eu l'impression qu'il y en avait partout mais ça n'était pas le cas , " seulement " six sangliers de morts au bout , avec encore deux ou trois chevreuils , il nous reste des bracelets .
La photo pas belle a été prise juste après ; on y voit à côté de ce beau et jeune sanglier sur la gauche dans son gilet la Mandy , et à droite Jitan qui me plait de plus en plus même si sur le coup précédent , un quart d'heure avant c'est Flèche qui a commencé le travail . Pas besoin de tuer 25 sangliers dans le weekend pour se régaler , tous les chasseurs de sanglier du pays le savent .
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Nous n'avons pas fait 200 mètres en travers que ça démarre vers le haut , Lascar est parti peut être bien rejoindre une menée , merde ... Je continue dans le travers et entends pas loin , peut être 100 mètres un ferme solitaire ( Flèche a attaqué seul ) qui devient collectif . Démarrage , ça tire , les chiens s'arrêtent , c'est Franck qui a fait du bon travail , extra . Quelques minutes après j'arrive , fais quelques photos , il m'explique que mon podenco Flèche est rentré à l'endroit où était rentré un écureuil quelques minutes avant , qu'il a jappé ( quel con ce chien ... ) , puis a insisté , est ressorti fissa et re rentré en jappant deux ou trois fois avant que les autres n'arrivent . Là , démarrage , le sanglier descend sur le goudron dix mètres plus bas , fait dix mètres et remonte vers lui se faire tuer , extra ...
Il en est là de ses explications , mon Franck , quand je le laisse tranquille pour continuer parce qu'une menée passe sur la crête 150 mètres plus haut . Je n'ai pas fait cent mètres qu'une menée descend devant moi , 80 mètres plus loin , et qu'un sacré ferme démarre . Il y a des courants , 3 ou 4 ou 5 , mais aussi tous mes chiens ( il ne manque que Lascar qui est derrière un sanglier de 40 et quelques , qui ne le lachera pas avant de l'avoir fait tirer , tuer à Roland le frère d' André 2 ou 300 mètres plus loin ) , donc Paco , Orphée , Mandy en munsters , les deux mâles podencos Flèche et Jitan , Omon mon croisé et Ola et Nina les deux kopovs . Le ferme est impressionnant , j'arrive prudemment par le dessus et ai devant moi dans la pente à quelques mètres une douzaine de chiens qui enragent après un gros sanglier dans des houx nains . Je suis à quatre mètres , puis trois , deux , ça se passe en dessous et chaque fois que je vois bouger les houx c'est un chien , il ne doit pas trop bouger , où est il ? Pour finir les munsters voyant que je suis là , Mandy en tête le chopent , Omon le tient par le museau et se fait secouer , au moins un des podencos doit le tenir derrière , je lui glisse sur le dos et la lame derrière la patte avant droite , c'est fait . Un mâle pas armé , jeune mais de surement 75 kilos qui avait été blessé , balle de tripes par Jean Marc notre président de l'autre côté de la montagne . Comme quoi il y a balle de tripe et balle de tripe . Certains sont morts à 2 ou 300 mètres , d'autres à 7 ou 800 mètres ou un gros kilomètre , et d'autres comme celui là jouent encore au déménageur . Heureusement qu'il n'était pas trop équipé en dents , seule Nina et Jitan se sont faits percer sans gravité , le seul qui m'a fait peur a été Omon qui l'a attrapé devant moi de face par la tête , qui a eu de la chance parce qu'en plus il n'avait pas de gilet .
Je pensais qu'il se serait tué plus de bêtes , sentais venir le tableau à deux chiffres mais non , on a eu l'impression qu'il y en avait partout mais ça n'était pas le cas , " seulement " six sangliers de morts au bout , avec encore deux ou trois chevreuils , il nous reste des bracelets .
La photo pas belle a été prise juste après ; on y voit à côté de ce beau et jeune sanglier sur la gauche dans son gilet la Mandy , et à droite Jitan qui me plait de plus en plus même si sur le coup précédent , un quart d'heure avant c'est Flèche qui a commencé le travail . Pas besoin de tuer 25 sangliers dans le weekend pour se régaler , tous les chasseurs de sanglier du pays le savent .