De la dent dure

De la dent dure Petit Epagneul de Münster

Petit Epagneul de Münster

ça change de Pommiers ...

Actualité publiée le 21/01/2021

De la dent dure - ça change de Pommiers ...

      Nous avons attaqué , une fois les postiers partis assez tôt , par démarrer chaque piqueur de son côté peu avant 9 heures . Nous avons été obligés Didier et moi de partir d'une ferme ,  la route qui mène à Ganges à 100 mètres , avec pour mission de monter dans ces bosses , sachant que la ligne des postiers se trouvait à peut être deux kilomètres ... Je suis remonté comme je me l'étais promis le long du Lamalou , jolie petite rivière , avec donc par endroits l'obligation de remonter passer au dessus des falaises formées sur certaines centaines de mètres par ce qu'on peut appeler des gorges . Une bande de sangliers avait été vue à 6 heures du matin par l'agricultrice avec laquelle l'ami Didier s 'était entretenu quelques minutes avant que nous ne démarrions . Trois heures plus tard j'ai bien vu que mes chiens étaient intéressés , mais comme ils ont l'habitude de suivre le patron qui les appelle assez souvent (Hop Hop Hop Hop , cri de ralliement ) , que je ne me suis pas contenté de les suivre dans leur remontée de cette odeur qu'ils aiment , nous ne les avons pas cherchés plus que ça une fois que j'ai eu vérifié que cette bande n'était  pas restée autour de la ferme .

       Une petite demie heure après , alors que je suis au bord de la rivière , ferme de qui vous savez en haut des roches à 50 ou 60 mètres . Le temps que je monte voire ça de plus près , bien sur , 2 ou 3 chiens de plus puis tout le monde qui crie quelques secondes de plus alors que je suis encore à 30 mètres , et départ . Arrivé là haut je vois qu'il y a de la fréquentation , j'entends mes chiens tous ensemble mais aussi ceux du Didier qui ne s'était pas crevé à descendre comme moi , ceux de mon ami Patrick le pêcheur , tout est mélangé , il y a devant tous ces chiens plusieurs sangliers c'est sur . Dans la demie heure suivante progressivement je récupère tout le monde , sauf Lascar , et Jitan mon podenco . Je les suis au Garmin , finis par entendre les deux au ferme roulant puis fixe à 100 et quelques mètres dans ces immensités ( je n'ai toujours pas pu voir , entrevoir un postier , ne sais même pas si la ligne est à 1 kilomètre ou à 2 ) et alors que je viens de voir passer une menée de courants , je vois revenir vers moi mes deux chiens . Ils l'ont laissé , s'apprétaient à voire ce qu'il en était de la menée de courants ?  Lascar me voit , mes autres chiens ne sont pas loin , j'encourage de la voix et du geste mon leader à y retourner , à me le japper , ce sanglier . Il s 'arrête , me regarde , m'écoute , retourne d 'où il venait avec moi derrière , ça va tout de suite mieux . Il fait le tour des buis et houx nains devant moi , le nez haut . S'arrête deux ou trois fois , entre avec Jitan  , les autres les suivent et deux ou trois minutes plus tard , démarrage sans ferme ( il a filé pendant que j'encourageais les chiens ) , traversée du Lamalou mais je suis bien trop loin , et adieu . 

         Une demie heure plus tard Lascar au Garmin me revient , mais pas de Jitan , et Ola la kopov me manque aussi . Je patrouille sur le dessus la base en main de façon à récupérer l'effectif complet , mettrais finalement toute la fin , jusqu'à presque midi , pour récupérer Jitan revenu à la remorque , couché sous le Duster , et Ola ouverte en deux endroits , percée profondément sur le dos tout en haut du gigot , et au cul tout près de l'anus . Pas de points ni d'agrafes à poser , ce soir elle a mangé , la piqure de Duphamox tous les deux jours devrait suffir . 

         Au final il s'en sera tué deux , plutôt par hasard parce qu'ils étaient sortis et sont revenus se faire tirer à la ligne par un jeune ( ça aide ) postier adroit . Alors qu'il y avait "un tombereau" de sangliers dans ce que nous avons attaqué . Impression pénible de ne voir que deux sangliers par terre au bout , alors qu'on en a bougé entre tous les piqueurs peut être une vingtaine , nombre qui bien souvent dans le contexte de Pommiers nous voit approcher la dizaine par terre le soir . C'est l'attaque bien trop lointaine des lignes de postiers qui a plombé la séance . Il n'y a pas que quand on attaque avec de petits chiens qu'il est important , pour ne pas dire essentiel de ne pas partir à des kilomètres de la ligne ...

        La photo a été prise au bord du Lamalou , au départ , 3 ou 4 ou 500 mètres avant le premier ferme . Je n'aurais pas du descendre les chercher en bas , aurais du rester sur le dessus , filer au plus vite vers la ligne de façon à ne pas trop longtemps , comme Didier , rester hors chasse ...    
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