Encore et toujours du pistage ...
Actualité publiée le 12/05/2020
Hier en sachant que la pluie tomberait ensuite assez dru pour que ce soit compliqué , que la piste soit lavée comme quand on a pas de chance dans une épreuve j'ai tracé la piste que ma Polka devait nous travailler aujourd'hui . Cet après midi , suivi de ma fille Lilas en fin de confinement chez nous , chez elle à Liaucous ( elle retournera dans son collège pénible en région parisienne au plus tôt le 25 , zone rouge ) j'ai mis la Polka au départ de cette piste lavée , et elle nous a amené au bout comme d 'habitude . Le fait que ça ne sente pas grand chose , moins que certaines pistes ne semble pas être un problème , il y a largement le nez pour suivre cette piste , le tout est de partir au bon endroit , au bout du fil d'odeur , et de prendre le temps de le suivre . Jusqu'au bout , donc en y passant une heure , parce que plusieurs fois il a fallu faire les arrières , reprendre après une ou deux boucles pour avancer encore ...
Quelle volonté d 'aller au bout chez ces chiens , ténacité incroyable . Une fois le tout placé en conditions de recherche au naturel , avec effectivement l'animal sauvage qui est parti avec sa balle pas assez bien placée pour le laisser dans les 50 ou 100 mètres , on peut se retrouver avec un chien qui sait qu'il peut , qu'il va le rattraper , le relever , qui ne veut pas abandonner , qui veut aller au bout ... Le conducteur qui connait son chien , continue malgré les kilomètres effectués parce que son chien travaille , le fait parce qu'il voit à son comportement que ça peut être bon , ne peut pas expliquer son ressentiment aux accompagnateurs qui , eux , en ont souvent assez au bout de quelques centaines de mètres . Avec ma première chienne Circé , aujourd'hui décédée , à propos de laquelle je ferai d'ici peu une actualité , il m'est arrivé bien souvent de continuer jusqu'à la nuit , parce qu'elle travaillait sa piste sérieusement , n'abandonnait jamais ... Les suiveurs avec raison dégoutés parce qu'ils pensaient bien le récupérer , cet animal dans les premières centaines de mètres , et la chienne et son conducteur qui continuent encore et encore . Jusqu'au bout de la connerie parfois , si on sait que c'est une balle de mâchoire ou d'apophyse , par exemple , balles qui n'aboutissent quasiment jamais .
Dans la pratique , s'il convient de toujours suivre son chien tant qu'il travaille , c'est aussi parce qu'avec un peu d 'expérience nos chiens finissent par savoir que c'est foutu , comme parfois ils sont motivés en diable parce qu'ils sentent qu'ils vont l'avoir au bout . Contentons nous pauvres humains de faire le maximum pour ne pas les perturber , et pour les suivre tant qu'ils travaillent .
La photo prise par ma fille Lilas au départ , dans les cent premiers mètres . Sur cette piste , pas mal de champs ( la chienne sans doute le nez envahi de pollens mouchant sans discontinuer ) , du suivi de sentier de touristes , de la plage de sable , du rocher , une traversée de route , des changes assez nombreux ( sanglier chevreuil et mouflon de la nuit ) , donc des conditions pas faciles après la pluie d 'hier . L'ensemble , quasi banalisé , devrait nous laisser entrevoir la perspective de la piste du jour de l'épreuve assez sereinement . Mais que faire maintenant pour la laisser sur une dynamique de progrès , et avancer encore ? Pour voir , la prochaine piste sera carrément différente , je vais aller au milieu des moutons du village , ou lui tracerai la suivante au Calmels , au milieu des changes comme nulle part ailleurs . La semaine prochaine , je la ferai travailler au Calmels le jour où j'irai là bas sortir mes chiens de traque , après être allé sur place en bécane la veille tracer la piste , c'est décidé .
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Quelle volonté d 'aller au bout chez ces chiens , ténacité incroyable . Une fois le tout placé en conditions de recherche au naturel , avec effectivement l'animal sauvage qui est parti avec sa balle pas assez bien placée pour le laisser dans les 50 ou 100 mètres , on peut se retrouver avec un chien qui sait qu'il peut , qu'il va le rattraper , le relever , qui ne veut pas abandonner , qui veut aller au bout ... Le conducteur qui connait son chien , continue malgré les kilomètres effectués parce que son chien travaille , le fait parce qu'il voit à son comportement que ça peut être bon , ne peut pas expliquer son ressentiment aux accompagnateurs qui , eux , en ont souvent assez au bout de quelques centaines de mètres . Avec ma première chienne Circé , aujourd'hui décédée , à propos de laquelle je ferai d'ici peu une actualité , il m'est arrivé bien souvent de continuer jusqu'à la nuit , parce qu'elle travaillait sa piste sérieusement , n'abandonnait jamais ... Les suiveurs avec raison dégoutés parce qu'ils pensaient bien le récupérer , cet animal dans les premières centaines de mètres , et la chienne et son conducteur qui continuent encore et encore . Jusqu'au bout de la connerie parfois , si on sait que c'est une balle de mâchoire ou d'apophyse , par exemple , balles qui n'aboutissent quasiment jamais .
Dans la pratique , s'il convient de toujours suivre son chien tant qu'il travaille , c'est aussi parce qu'avec un peu d 'expérience nos chiens finissent par savoir que c'est foutu , comme parfois ils sont motivés en diable parce qu'ils sentent qu'ils vont l'avoir au bout . Contentons nous pauvres humains de faire le maximum pour ne pas les perturber , et pour les suivre tant qu'ils travaillent .
La photo prise par ma fille Lilas au départ , dans les cent premiers mètres . Sur cette piste , pas mal de champs ( la chienne sans doute le nez envahi de pollens mouchant sans discontinuer ) , du suivi de sentier de touristes , de la plage de sable , du rocher , une traversée de route , des changes assez nombreux ( sanglier chevreuil et mouflon de la nuit ) , donc des conditions pas faciles après la pluie d 'hier . L'ensemble , quasi banalisé , devrait nous laisser entrevoir la perspective de la piste du jour de l'épreuve assez sereinement . Mais que faire maintenant pour la laisser sur une dynamique de progrès , et avancer encore ? Pour voir , la prochaine piste sera carrément différente , je vais aller au milieu des moutons du village , ou lui tracerai la suivante au Calmels , au milieu des changes comme nulle part ailleurs . La semaine prochaine , je la ferai travailler au Calmels le jour où j'irai là bas sortir mes chiens de traque , après être allé sur place en bécane la veille tracer la piste , c'est décidé .