Entre passionnés .
Actualité publiée le 07/03/2020
Je vous livre tel quel le courrier reçu tout à l'heure de Pierre , l'ami qui après s 'être occupé au mieux il y a quelques années de Jäger le munster pour en faire un chien de sang alors qu'il venait du petit gibier à 100% , après avoir récupéré Gus le Hanovre vice champion de France de pistage français ( numéro deux du pays , ce n'est pas rien ) à 7 ans et en avoir fait un vrai chien de recherche siglé en 24 et en 40 heures , m'a pris un chiot Gonczy pour en faire un chien de recherche et de traque .
Journée tranquille, du sang pour faire une demi piste et j’ai enfin pris le temps de faire fonctionner le Garmin comme un GPS.
Donc : 390m de piste (peau traînée et sang tamponné), relevée 6h + après la pose, parcours effectué en 6min.
Plus important Polak est plus appliqué et reste concentré du début à la fin, on va pouvoir allonger la piste.
Il s’éloigne moins de la voie (on ne va pas encore dire qu’il est collé mais cela fait moins l’essuie-glace).
Bref la base est acquise, reste maintenant à faire évoluer le plan de charge : durée, distance et volatilité de la voie.
Voilà pour les nouvelles du jour,
Amicalement.
Pierre
A la lecture de ces lignes je pense que vous vous rendez compte du travail qu'il y a derrière les réussites précédemment évoquées , que ce soit Jäger , Gus , et d'ici la saison prochaine le jeune Polak . Les bons ou très bons résultats dans ces domaines comme dans les autres ne tombent pas du ciel , ce n'est pas le chien qui est bon , les conditions qui étaient favorables , le juge qui était bienveillant , c'est tout le reste , tout le travail qu'il y a en amont qui amène les réussites . Tout ce travail ne peut se faire qu'avec la passion , sur la durée , celle qui fait briller les yeux des hommes et des chiens . Sur la durée je le répète c'est une vraie charge de travail , mais en fait ce qui fait vraiment la différence se trouve dans le crâne du maitre . Préparer un chien pour la recherche au sang , ce n'est jamais une fois par semaine ( une , pas deux ) que le fait de préparer un jour une piste ( une demie heure de travail effectif à tout casser si on s'organise bien ) puis le lendemain le fait de la faire travailler à l'élève , une autre demie heure hors tout si on est organisé . Tout le monde , peut trouver ces deux demies heures c'est évident , ne serait ce dans le pire des cas que le weekend . Ce qui manque aux gens pour préparer le chien de sang , c'est la passion plus que le temps ... Chez mon ami Pierre , la passion est là , ça fait des décennies que ça dure et ça n'est pas près de s'arrêter .
Pour que ceux qui se demandent en lisant ces lignes si effectivement ils ne se lanceraient pas dans l'aventure comme tous les conducteurs se régalent à le faire quand ils montent un nouveau chien , je tiens à préciser que pour ceux qui sont passionnés et se lancent , la motivation croit souvent au fur et à mesure que les choses se passent . A moins de démarrer ça avec un chien sans odorat aucun , le formateur va à chaque entrainement s'éduquer lui même en faisant travailler son élève , l'aider à se construire , apprendre à le lire de plus en plus efficacement . Lui proposer au fur et à mesure les problèmes qui lui permettront de progresser gentiment . Du bon sens et de la passion , voilà ce qui manque à ceux qui ne veulent pas se lancer dans l'aventure , car c 'en est une .
La photo est celle que j'ai pris de ma Polka , jeune Hanovre de 10 mois qui sera présentée dans le Lot à la fin mai . Arrivée au bout alors que la piste avait été tracée sous la pluie , avec de la neige par endroits , piste à peu près règlementaire au niveau de la longueur mais avec au moins le double d 'angles droits . Il y a longtemps qu'elle est prête , mais il me reste encore pas mal de choses à lui faire travailler pour arriver le jour de l'épreuve complètement serein . Entre autres le fait de la faire travailler avec du monde qui suit , se balade sur sa piste . Normalement , ça devrait le faire . Normalement ...
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Journée tranquille, du sang pour faire une demi piste et j’ai enfin pris le temps de faire fonctionner le Garmin comme un GPS.
Donc : 390m de piste (peau traînée et sang tamponné), relevée 6h + après la pose, parcours effectué en 6min.
Plus important Polak est plus appliqué et reste concentré du début à la fin, on va pouvoir allonger la piste.
Il s’éloigne moins de la voie (on ne va pas encore dire qu’il est collé mais cela fait moins l’essuie-glace).
Bref la base est acquise, reste maintenant à faire évoluer le plan de charge : durée, distance et volatilité de la voie.
Voilà pour les nouvelles du jour,
Amicalement.
Pierre
A la lecture de ces lignes je pense que vous vous rendez compte du travail qu'il y a derrière les réussites précédemment évoquées , que ce soit Jäger , Gus , et d'ici la saison prochaine le jeune Polak . Les bons ou très bons résultats dans ces domaines comme dans les autres ne tombent pas du ciel , ce n'est pas le chien qui est bon , les conditions qui étaient favorables , le juge qui était bienveillant , c'est tout le reste , tout le travail qu'il y a en amont qui amène les réussites . Tout ce travail ne peut se faire qu'avec la passion , sur la durée , celle qui fait briller les yeux des hommes et des chiens . Sur la durée je le répète c'est une vraie charge de travail , mais en fait ce qui fait vraiment la différence se trouve dans le crâne du maitre . Préparer un chien pour la recherche au sang , ce n'est jamais une fois par semaine ( une , pas deux ) que le fait de préparer un jour une piste ( une demie heure de travail effectif à tout casser si on s'organise bien ) puis le lendemain le fait de la faire travailler à l'élève , une autre demie heure hors tout si on est organisé . Tout le monde , peut trouver ces deux demies heures c'est évident , ne serait ce dans le pire des cas que le weekend . Ce qui manque aux gens pour préparer le chien de sang , c'est la passion plus que le temps ... Chez mon ami Pierre , la passion est là , ça fait des décennies que ça dure et ça n'est pas près de s'arrêter .
Pour que ceux qui se demandent en lisant ces lignes si effectivement ils ne se lanceraient pas dans l'aventure comme tous les conducteurs se régalent à le faire quand ils montent un nouveau chien , je tiens à préciser que pour ceux qui sont passionnés et se lancent , la motivation croit souvent au fur et à mesure que les choses se passent . A moins de démarrer ça avec un chien sans odorat aucun , le formateur va à chaque entrainement s'éduquer lui même en faisant travailler son élève , l'aider à se construire , apprendre à le lire de plus en plus efficacement . Lui proposer au fur et à mesure les problèmes qui lui permettront de progresser gentiment . Du bon sens et de la passion , voilà ce qui manque à ceux qui ne veulent pas se lancer dans l'aventure , car c 'en est une .
La photo est celle que j'ai pris de ma Polka , jeune Hanovre de 10 mois qui sera présentée dans le Lot à la fin mai . Arrivée au bout alors que la piste avait été tracée sous la pluie , avec de la neige par endroits , piste à peu près règlementaire au niveau de la longueur mais avec au moins le double d 'angles droits . Il y a longtemps qu'elle est prête , mais il me reste encore pas mal de choses à lui faire travailler pour arriver le jour de l'épreuve complètement serein . Entre autres le fait de la faire travailler avec du monde qui suit , se balade sur sa piste . Normalement , ça devrait le faire . Normalement ...