Sur le causse Méjean , des sangliers quand même .
Actualité publiée le 21/02/2020
Pas moyen de tirer des cervidés ( on y retournera peut être jeudi prochain ) alors qu'il y avait des chiens courants , et que les miens ont levé , et re levé , et re re levé , quatre ou cinq fois le matin , et autant l'après midi . Levé très peu de grands cervidés , mais des chevreuils , et en fin de matinée des sangliers . Avec pour l'occasion une vraie montée en grade d'un de mes mâles munsters , Mistral . Mistral depuis que je l'ai ( je l'ai récupéré , payé le prix d 'un chiot chez les plus chers du pays au tout début aout , chez un chasseur qui avait aussi des drahthaars et ne veut plus garder que cette race ) m'a montré qu'il était capable au niveau mordant et passion d'être largement au niveau de mes meilleurs , mais je disais en rigolant que s'il était capable de se déchainer quand un sanglier même gros était pris , il n'avait pas encore compris que c'était à lui d 'organiser la rencontre . Comme j'ai dans le groupe des chiens qui chassent , fort , il était presque tout le temps en observation , et se déchainait quand l'affaire était pliée , en fait . Jusqu'à en être insupportable au gibier mort . Mais j'avais bon espoir au vu de ses comportements qu'il bascule carrément , se lâche enfin . Je connais les parents qui sont chez l'ami José de Collioure , des " crocodiles " de mon affixe tous les deux ( le père Ippy est un terrible , la chienne était encore pire ) et savais bien que ce chien à un moment ou à un autre allait se révéler à tout le monde , y compris à lui même . Il a mis le temps malgré les occasions répétées ( encore que , depuis quelques temps je sortais surtout des chiens noirs , de l'est ) mais hier il m'a surpris :
La fin de la matinée arrivait , il devait être 11 heures et demi et j'arrivais dans le secteur dans lequel était posté Jean David , le jeune ami de chasse à l'origine de ma présence ici . Deux heures avant il m'a appelé pour me dire que le coup tout seul qui venait d'être tiré en tout début de traque au moment où je descendais dans le travers , c'était lui qui venait d'envoyer une balle à un tout gros sanglier qui sortait sans chien derrière . Les gros , en fin de chasse le font souvent parce qu'ils se sont rendus compte que le piège était en train de se refermer ... Tiré de loin , de très loin même , mais en appui , sur ce sanglier qui marquait un temps d 'arrêt , je lui avais dit qu'en fin de traque je passerai vérifier son tir avec toute l'équipe , que s 'il était mort pas loin ou blessé parti sans chiens derrière donc le plus souvent arrêté dans les centaines de mètres suivantes ce serait assez vite fait , vérifié en tous cas .
Quatre ou cinq cent mètres avant d 'arriver sur le secteur , mais alors que je vois sur le même versant que moi en face les vestes rouges de Jean David et un de ses amis en train de chercher des indices sur les lieux du tir , l'équipe alors au grand complet ( les meilleurs ont chassé comme des fous la veille , commencent à en avoir un peu plein les pattes ) démarre un animal qui prend la direction du bas , dans les champs qui sont postés . C'est un cervidé , ça file droit , ça va tirer ... Alors que depuis le haut je cherche des yeux le ou les animaux qui déboisent , je me rends compte que ça suit à l'intérieur sans sortir , que ça remonte , se perd plus loin , au Garmin comme à l'oreille . Je suis dix minutes après avec Jean David , lui dis que de toutes façons avec un coup de 7/64 comme ça au milieu d 'un gros sanglier à très grande distance il n'y aurait pas de trou de sortie donc aucun indice visible , mais nous inspectons les lieux avec l'aide des chiens vite revenus . Seuls Lascar , Nina , Ola et Max sont encore loin . Tout à coup nous entendons au dessus de nous dans le lointain des aboiements , portons les yeux le long de la lisière à 4 ou 500 mètres et voyons sur plusieurs centaines de mètres courir deux sangliers de 30 ou 40 kilos , avec mon Mistral à fond la caisse cent mètres derrière . Pas croyable , je pense qu'il est parti avec les autres derrière au départ , que la menée s 'est séparée en deux , qu'il a eu l'occasion de croire qu'il allait prendre ( je commence à le connaitre ) et qu'il est resté au contact ou presque . Celui que nous entendions japper , c'était lui ... Très bien , il sera du voyage demain au Rouet , avec son compère Napo , plus court depuis toujours .
Vingt minutes après en remontant aux voitures nous coupons avec Nina Ola et Lascar revenus , ainsi que Mistral la piste de ces sangliers , je ne me méfie pas parce que nous sommes à deux cent mètres de la remorque , et voilà mon repas de midi avec les autres foutu . Parce que tout le monde est reparti sur la piste d 'il y a une demie heure . Explication , ces deux sangliers plus menés par l'autre furieux de Mistral se sont arrêtés dans les trois cent mètres dans le premier joli fourré , les autres cinglés les ont rattrapé , et ainsi de suite . Les chiens du jour étaient tous équipés de DC40 , exceptés les munsters , qui ne partent pas , seulement équipés à l'ancienne d'une clochette . Une demie heure après , tout le monde est revenu , excepté Mistral . De l'avis de José son " Papa " , c'est qu'il en a attrapé un . Je ne suis pas sur , mais à partir de maintenant il sera équipé Garmin , à commencer par demain au Rouet . Dans la traque de l'après midi je l'ai revu partir et rester autant que ceux qui ne partent pas trop longtemps . Un déclic s 'est passé dans sa tête , qui aurait pu et du se passer dans sa première année c'est sur , mais c'est fait , ce chien chassera fort d'ici peu . Il n'est pas de mon affixe mais est bien comme je l'espérais digne de ses parents " fondus " .
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La fin de la matinée arrivait , il devait être 11 heures et demi et j'arrivais dans le secteur dans lequel était posté Jean David , le jeune ami de chasse à l'origine de ma présence ici . Deux heures avant il m'a appelé pour me dire que le coup tout seul qui venait d'être tiré en tout début de traque au moment où je descendais dans le travers , c'était lui qui venait d'envoyer une balle à un tout gros sanglier qui sortait sans chien derrière . Les gros , en fin de chasse le font souvent parce qu'ils se sont rendus compte que le piège était en train de se refermer ... Tiré de loin , de très loin même , mais en appui , sur ce sanglier qui marquait un temps d 'arrêt , je lui avais dit qu'en fin de traque je passerai vérifier son tir avec toute l'équipe , que s 'il était mort pas loin ou blessé parti sans chiens derrière donc le plus souvent arrêté dans les centaines de mètres suivantes ce serait assez vite fait , vérifié en tous cas .
Quatre ou cinq cent mètres avant d 'arriver sur le secteur , mais alors que je vois sur le même versant que moi en face les vestes rouges de Jean David et un de ses amis en train de chercher des indices sur les lieux du tir , l'équipe alors au grand complet ( les meilleurs ont chassé comme des fous la veille , commencent à en avoir un peu plein les pattes ) démarre un animal qui prend la direction du bas , dans les champs qui sont postés . C'est un cervidé , ça file droit , ça va tirer ... Alors que depuis le haut je cherche des yeux le ou les animaux qui déboisent , je me rends compte que ça suit à l'intérieur sans sortir , que ça remonte , se perd plus loin , au Garmin comme à l'oreille . Je suis dix minutes après avec Jean David , lui dis que de toutes façons avec un coup de 7/64 comme ça au milieu d 'un gros sanglier à très grande distance il n'y aurait pas de trou de sortie donc aucun indice visible , mais nous inspectons les lieux avec l'aide des chiens vite revenus . Seuls Lascar , Nina , Ola et Max sont encore loin . Tout à coup nous entendons au dessus de nous dans le lointain des aboiements , portons les yeux le long de la lisière à 4 ou 500 mètres et voyons sur plusieurs centaines de mètres courir deux sangliers de 30 ou 40 kilos , avec mon Mistral à fond la caisse cent mètres derrière . Pas croyable , je pense qu'il est parti avec les autres derrière au départ , que la menée s 'est séparée en deux , qu'il a eu l'occasion de croire qu'il allait prendre ( je commence à le connaitre ) et qu'il est resté au contact ou presque . Celui que nous entendions japper , c'était lui ... Très bien , il sera du voyage demain au Rouet , avec son compère Napo , plus court depuis toujours .
Vingt minutes après en remontant aux voitures nous coupons avec Nina Ola et Lascar revenus , ainsi que Mistral la piste de ces sangliers , je ne me méfie pas parce que nous sommes à deux cent mètres de la remorque , et voilà mon repas de midi avec les autres foutu . Parce que tout le monde est reparti sur la piste d 'il y a une demie heure . Explication , ces deux sangliers plus menés par l'autre furieux de Mistral se sont arrêtés dans les trois cent mètres dans le premier joli fourré , les autres cinglés les ont rattrapé , et ainsi de suite . Les chiens du jour étaient tous équipés de DC40 , exceptés les munsters , qui ne partent pas , seulement équipés à l'ancienne d'une clochette . Une demie heure après , tout le monde est revenu , excepté Mistral . De l'avis de José son " Papa " , c'est qu'il en a attrapé un . Je ne suis pas sur , mais à partir de maintenant il sera équipé Garmin , à commencer par demain au Rouet . Dans la traque de l'après midi je l'ai revu partir et rester autant que ceux qui ne partent pas trop longtemps . Un déclic s 'est passé dans sa tête , qui aurait pu et du se passer dans sa première année c'est sur , mais c'est fait , ce chien chassera fort d'ici peu . Il n'est pas de mon affixe mais est bien comme je l'espérais digne de ses parents " fondus " .