Mercredi classique ...
Actualité publiée le 23/01/2020
Nous sommes arrivés un peu en avance car nous avions rendez vous avec notre ami Jean , pour lui faire passer , donner une jeune femelle de nos cochons croisés . L'attraper hier soir sans me faire mordre par la mère ou la fille , lui faire passer la nuit dans la grande Vari Kennel de ma voiture , prendre rendez vous avec Jean à Saint Martin de Londres ... La faire passer dans la Vari Kennel de Jean sans se faire mordre encore une fois , ensuite nettoyer en gros la caisse dans laquelle elle s 'était soulagée , charmant début de journée ...
Au rendez vous à Saint Martin très peu de monde , ils étaient 5 ou 6 parce qu'il pleuvinait , et quand l'équipe du Rouet a été là nous étions deux fois plus nombreux qu'eux . Alors que l'équipe du Rouet est l'une des plus petites du département , ils tuent leurs sangliers à 10 de moyenne . Il vaut mieux 10 types motivés et efficaces que 40 ou 50 inscrits qui ne sont jamais là , pour se retrouver à une quizaine de " touristes " , on est d'accord . Gérard le patron de la diane locale est un homme que j'aime bien , venu de l'est de la France installé ici depuis longtemps qui oeuvre pour les chasseurs de sangliers de l'équipe comme peu de monde . Il a passé des années à essayer de mettre en place des choses sur cette société , a fabriqué et mis en place des dizaines de miradors de battue , a travaillé comme personne mais entre le fait qu'il y aurait presque 1000 postes à matérialiser sur les 6000 hectares chassables , le fait qu'il n'est pas originaire du coin , ni du sud , les choses ne se passent pas souvent comme elles le devraient et il en a assez , laissera sa place la saison prochaine . Ce sera donc encore " spécial " ici pour un moment ...
Comme personne ne voulait se bouger , chasser ici avec le Rouet avant midi nous sommes allés faire un petit coup d'une heure et demi . Gilles sait que mes chiens chassent mais ne sont pas de vrais courants , sont récupérables plus facilement donc il s'en sert .
Attaque sous la route du Rouet ( guère de voitures ) , et dix minutes après ça lève et ça traverse , ne tire pas . Quelques minutes après deux coups plus loin , c'est Jean Michel le frère de Gilles qui vient de le tuer , joli mâle de 60 et quelques ... Nickel , je récupère les chiens et insiste au dessus , en dessous , les chiens de Jean Claude ne lèvent plus qu'un lièvre , il n'y avait pas foule dans cette attaque .
Après le repas de midi nous attaquons le coin sur lequel j'ai il y a quinze jours eu tant d'occasions sans pouvoir tirer une balle , ça m'étonnerait qu'il n'y ait pas des sangliers . Effectivement dès le départ ça chasse , tourne et finit par filer et sortir de la battue sans avoir été tiré . J'ai laissé au chenil Opale et Nils parce qu'il me fallait faire tenir dans la remorque les trois chiens de Jean Claude , Narko et Ida les deux munsters et Jade sa croisée excellente et le groupe de mes chiens qui chassent est moins puissant , surtout qu'ils chassent pour ce coup presque tous en individuel . Lascar d'un côté , Nina d'un autre , Némo parti seul , et Mimi seule aussi , c'est beaucoup moins spectaculaire que quand ils sont tous les quatre derrière un sanglier , ou un groupe . Jango le nouveau kopov est trop désorienté pour faire quoi que ce soit , se perd et à la nuit il me faudra aller le chercher à la frontale au milieu de nulle part , j'ai voulu l'insérer dans l'équipe trop vite , mea culpa .
Au bout de trois quarts d 'heure je suis en train de filer aussi vite que possible derrière Lascar et Nina qui sont derrière un gros , ou une compagnie parce que ça ne s 'affole pas et que ça me " calcule " . Tout droit sur 2.5 kilomètres après m'avoir jonglé au départ . Mais après ce " tout droit " j'entends revenir les chiens , pleine gueule , je suis sur un chemin et si j'ai de la chance je risque de le voir . J'entends arriver la bête , l'équipe plutôt , au bruit , suis épaulé , ça va me sortir et traverser le chemin à 20 mètres . J'ai vu du noir dans les buis , ça s 'est arrêté et je pourrais mettre une balle au milieu de la bête de tête . J'attends qu'elle engage , seule la bretelle de la Blaser bouge sous la carabine ... Démarrage parce que les chiens arrivent et que le bilan a été fait par la meneuse qui va mourir , qui est morte , plein travers à 20 mètres , Clic !!! Merde , ça n'a pas pété , j'appuie une deuxième fois comme un con , finis par en remettre une dans le canon mais c'est trop tard , elle et son équipe ont filé . J'ai envoyé dans la précipitation une balle dans l'un des derniers , petit et crois bien que je l'ai manqué ... Je suis en train de vérifier , de chercher une trace de sang mais que nenni , alors que j'aurais pu la sécher avant qu'elle ne traverse . Enfin même pas , parce que ça allait faire Clic aussi , et ça n'aurait du coup peut être pas traversé ... Sur ce secteur , je dois être envouté , ce n'est pas possible , entre la dernière séance où je suis à deux doigts de tirer six ou sept fois , où je les entrevois sans arrêt et où au final je ne lache même pas une balle , et aujourd'hui où le gros sanglier était à 100% mort d'avance et où ça a fait Clic ( première fois de ma vie ) , il faut que j'aille me faire désenvouter ...
Le retour est peu glorieux , je file au plus vite avec Lascar et Nina qui doivent se demander ce que j'ai foutu , et au bout des presque trois kilomètres mon téléphone sonne . C'est Gilles qui d'où il est m'a vu et entendu revenir , qui me guide pour que j'aille où sont des sangliers . Les deux petites chiennes de Claude sont au ferme , mais à 10 mètres , pas facile de savoir où ils sont . Quand j'arrive avec en plus de Lascar et Nina , Némo et Mimi revenus (devinez pourquoi ils étaient restés dans le coin ) ça démarre , en haut un ou deux me passent à dix mètres et je n'arrive encore pas à voir assez pour tirer . Les chiens filent en dessous à 70 mètres , ça tire , ils s 'arrêtent , c'est mort . Un beau mâle de 70 au moins , bien sombre , pas très armé auquel Gilles a réussi à envoyer une balle quand il passait entre des baliveaux à une trentaine de mètres , joli coup , bravo à lui ... A un poil près ils nous auraient cette fois comme la dernière jonglé tout l'après midi sans qu'on en accroche un ...
Pendant qu'ils sortent ce sanglier je cours récupérer mes chiens puis Jean Claude dont le Backtrack a merdé qui m'attend au bout du chemin . Ensuite presqu'une heure pour récupérer le nouveau kopov Jango , que j'ai eu le tort de sortir trop vite , mais dont il m'étonnerait bien que nous ne finissions pas par nous entendre , ça commence à aller mieux .
La photo est celle du sanglier du matin , tiré par Jean Michel . Sèché sur place avec sa balle dans les oreilles ? Il parait que non , il repartait et en a demandé une autre pour s'arrêter . Surement inutile , parce qu'il ne risquait pas d 'aller bien loin avec la moitié de la cervelle en moins . Tué devant Lascar et Némo , pour changer . La fin de la journée a été trop énervante avec cette balle qui n'a pas pété et ce Jango qui m'a mangé une heure pour que je pense à prendre une autre photo ...
retour
Au rendez vous à Saint Martin très peu de monde , ils étaient 5 ou 6 parce qu'il pleuvinait , et quand l'équipe du Rouet a été là nous étions deux fois plus nombreux qu'eux . Alors que l'équipe du Rouet est l'une des plus petites du département , ils tuent leurs sangliers à 10 de moyenne . Il vaut mieux 10 types motivés et efficaces que 40 ou 50 inscrits qui ne sont jamais là , pour se retrouver à une quizaine de " touristes " , on est d'accord . Gérard le patron de la diane locale est un homme que j'aime bien , venu de l'est de la France installé ici depuis longtemps qui oeuvre pour les chasseurs de sangliers de l'équipe comme peu de monde . Il a passé des années à essayer de mettre en place des choses sur cette société , a fabriqué et mis en place des dizaines de miradors de battue , a travaillé comme personne mais entre le fait qu'il y aurait presque 1000 postes à matérialiser sur les 6000 hectares chassables , le fait qu'il n'est pas originaire du coin , ni du sud , les choses ne se passent pas souvent comme elles le devraient et il en a assez , laissera sa place la saison prochaine . Ce sera donc encore " spécial " ici pour un moment ...
Comme personne ne voulait se bouger , chasser ici avec le Rouet avant midi nous sommes allés faire un petit coup d'une heure et demi . Gilles sait que mes chiens chassent mais ne sont pas de vrais courants , sont récupérables plus facilement donc il s'en sert .
Attaque sous la route du Rouet ( guère de voitures ) , et dix minutes après ça lève et ça traverse , ne tire pas . Quelques minutes après deux coups plus loin , c'est Jean Michel le frère de Gilles qui vient de le tuer , joli mâle de 60 et quelques ... Nickel , je récupère les chiens et insiste au dessus , en dessous , les chiens de Jean Claude ne lèvent plus qu'un lièvre , il n'y avait pas foule dans cette attaque .
Après le repas de midi nous attaquons le coin sur lequel j'ai il y a quinze jours eu tant d'occasions sans pouvoir tirer une balle , ça m'étonnerait qu'il n'y ait pas des sangliers . Effectivement dès le départ ça chasse , tourne et finit par filer et sortir de la battue sans avoir été tiré . J'ai laissé au chenil Opale et Nils parce qu'il me fallait faire tenir dans la remorque les trois chiens de Jean Claude , Narko et Ida les deux munsters et Jade sa croisée excellente et le groupe de mes chiens qui chassent est moins puissant , surtout qu'ils chassent pour ce coup presque tous en individuel . Lascar d'un côté , Nina d'un autre , Némo parti seul , et Mimi seule aussi , c'est beaucoup moins spectaculaire que quand ils sont tous les quatre derrière un sanglier , ou un groupe . Jango le nouveau kopov est trop désorienté pour faire quoi que ce soit , se perd et à la nuit il me faudra aller le chercher à la frontale au milieu de nulle part , j'ai voulu l'insérer dans l'équipe trop vite , mea culpa .
Au bout de trois quarts d 'heure je suis en train de filer aussi vite que possible derrière Lascar et Nina qui sont derrière un gros , ou une compagnie parce que ça ne s 'affole pas et que ça me " calcule " . Tout droit sur 2.5 kilomètres après m'avoir jonglé au départ . Mais après ce " tout droit " j'entends revenir les chiens , pleine gueule , je suis sur un chemin et si j'ai de la chance je risque de le voir . J'entends arriver la bête , l'équipe plutôt , au bruit , suis épaulé , ça va me sortir et traverser le chemin à 20 mètres . J'ai vu du noir dans les buis , ça s 'est arrêté et je pourrais mettre une balle au milieu de la bête de tête . J'attends qu'elle engage , seule la bretelle de la Blaser bouge sous la carabine ... Démarrage parce que les chiens arrivent et que le bilan a été fait par la meneuse qui va mourir , qui est morte , plein travers à 20 mètres , Clic !!! Merde , ça n'a pas pété , j'appuie une deuxième fois comme un con , finis par en remettre une dans le canon mais c'est trop tard , elle et son équipe ont filé . J'ai envoyé dans la précipitation une balle dans l'un des derniers , petit et crois bien que je l'ai manqué ... Je suis en train de vérifier , de chercher une trace de sang mais que nenni , alors que j'aurais pu la sécher avant qu'elle ne traverse . Enfin même pas , parce que ça allait faire Clic aussi , et ça n'aurait du coup peut être pas traversé ... Sur ce secteur , je dois être envouté , ce n'est pas possible , entre la dernière séance où je suis à deux doigts de tirer six ou sept fois , où je les entrevois sans arrêt et où au final je ne lache même pas une balle , et aujourd'hui où le gros sanglier était à 100% mort d'avance et où ça a fait Clic ( première fois de ma vie ) , il faut que j'aille me faire désenvouter ...
Le retour est peu glorieux , je file au plus vite avec Lascar et Nina qui doivent se demander ce que j'ai foutu , et au bout des presque trois kilomètres mon téléphone sonne . C'est Gilles qui d'où il est m'a vu et entendu revenir , qui me guide pour que j'aille où sont des sangliers . Les deux petites chiennes de Claude sont au ferme , mais à 10 mètres , pas facile de savoir où ils sont . Quand j'arrive avec en plus de Lascar et Nina , Némo et Mimi revenus (devinez pourquoi ils étaient restés dans le coin ) ça démarre , en haut un ou deux me passent à dix mètres et je n'arrive encore pas à voir assez pour tirer . Les chiens filent en dessous à 70 mètres , ça tire , ils s 'arrêtent , c'est mort . Un beau mâle de 70 au moins , bien sombre , pas très armé auquel Gilles a réussi à envoyer une balle quand il passait entre des baliveaux à une trentaine de mètres , joli coup , bravo à lui ... A un poil près ils nous auraient cette fois comme la dernière jonglé tout l'après midi sans qu'on en accroche un ...
Pendant qu'ils sortent ce sanglier je cours récupérer mes chiens puis Jean Claude dont le Backtrack a merdé qui m'attend au bout du chemin . Ensuite presqu'une heure pour récupérer le nouveau kopov Jango , que j'ai eu le tort de sortir trop vite , mais dont il m'étonnerait bien que nous ne finissions pas par nous entendre , ça commence à aller mieux .
La photo est celle du sanglier du matin , tiré par Jean Michel . Sèché sur place avec sa balle dans les oreilles ? Il parait que non , il repartait et en a demandé une autre pour s'arrêter . Surement inutile , parce qu'il ne risquait pas d 'aller bien loin avec la moitié de la cervelle en moins . Tué devant Lascar et Némo , pour changer . La fin de la journée a été trop énervante avec cette balle qui n'a pas pété et ce Jango qui m'a mangé une heure pour que je pense à prendre une autre photo ...