Beau mercredi au Rouet ...
Actualité publiée le 16/01/2020
Le matin nous avons fait deux attaques . La deuxième le long de la rivière , du Lamalou avec d'un côté Salvator le jeune piqueur et ses trois chiens ( deux beagles et un croisé griffonné qui est excellent ) , et de l'autre nous . A un moment vers la fin de cette attaque je vois Lascar entrer le nez haut dans des épines , me méfie et regarde ce que font les chiens . Deux minutes après ferme de l'autre côté du Lamalou , à 80 mètres ... Je me déplace sans gueuler , traverse pour m'approcher , monte en face et suis encore à 50 mètres quand ça démarre , tout le monde derrière apparemment . Le long de la rivière , les ronciers et le bois font entre 10 et 50 ou 60 mètres maximum de large , l'animal fait une boucle et revient traverser , je cours de façon à voir les deux berges . Il a traversé à moins de 50 mètres , entrevu mais a tout faux parce qu'il arrive à fond la caisse , certes , mais en venant vers moi , va me passer à 15 mètres plein travers , il est mort . Le prend fin devant , dans la tête pour ne pas l'abimer , Pan ! Passé devant , merde , il grimpe le talus et disparait dans le le buisson du dessus , Pan c'est fini ... La deuxième balle l'a sèchée , une belle femelle de 70 kilos carrée certainement pleine , tant pis . Les chiens sont dessus tout de suite , et je fais cette photo sur laquelle les 7 se régalent , extra . Il fallait que ça démarre ...
Nous avons chassé à une grosse douzaine , deux aux chiens , à midi il y avait 5 sangliers de morts et un chevreuil . Après le repas nous avons fait une autre attaque durant laquelle je devais remonter un petit ravin , et redescendre par un autre de l'autre côté , n'avons rien levé qu'un renard qui a été tué devant mes acrobates . Pendant ce temps Claude et Salvator de l'autre côté relevaient des sangliers , en faisaient tuer 4 . Une heure et demie avant la nuit Gilles le patron me téléphone , me dit de retourner à la voiture sans chercher à relever quoi que ce soit parce que 5 et 4 ça fait 9 et qu'ils n'ont pas envie de s'occuper de ces sangliers jusqu'à 22 heures . Que je l'appelle pour qu'il déposte dès que je suis à la voiture . Qu'il y a peut être un blessé .
Une demie heure après je suis avec la remorque au cul à côté du postier qui a tué deux de ces 4 sangliers de l'après midi . Mirza en longe , Lascar tenu en laisse par Bruno au cas où ce sanglier reparte , nous vérifions qu'il n'y a pas de sang , de traces de blessure , qu'il a bien été manqué . Faisons les 80 mètres sur lesquels le tireur n'a pas trouvé de sang , et 50 mètres plus loin je commence à voir des gouttes . Bruno et moi arrivons quasiment à suivre à l'oeil , on va l'avoir , mais finalement en encore deux cent mètres dans le travers les gouttes deviennent moins nombreuses , visibles . La nuit arrivant , Lascar étant apparemment enthousiaste je demande à l'ami Bruno de le lâcher . 150 mètres plus loin , guère plus il est au ferme , ça ne bouge pas . Arrivé sur place c'est moins rigolo , parce que ce sanglier est dans un buisson de houx nains et de salsepareille tressés , impénétrable , pas visible . Je suis à trois mètres , Lascar à un , quand il démarre en travers , reste dans l'épais sur toute la longueur à la descente du buisson , je cours et ne peux que voir passer le chien à 80 mètres , sanglier déjà passé , direction l'Hortus . On est en bas à droite de la pente , je suis arrêté et me contente d 'écouter et de regarder la base de l'Astro 320 mais ça ne fait que filer , direction le haut à gauche de l'Hortus . Il s'était arrêté parce que blessé ou pas ils savent bien que de jour il n'est pas bon pour les sangliers de se balader dans le bois , mais maintenant il file , jusqu'à perdre mon Lascar qui reviendra à la nuit tombée . J'ai suivi jusqu'au milieu de l'Hortus , avais emmené deux frontales , serais bien allé voir ça si un ferme s 'était reproduit mais je n'en ai pas eu l'occasion , tant pis .
Sur la photo on voit les six chiens noirs du jour , quatre polonais Nils Opale Némo et Mimi ( tous pendus après sauf Nils en arrière à droite , qui arrivait ) , deux slovaques Nina à gauche et Ola la seule sang gilet , et on entrevoit Janot tout blanc derrière . Il faut vite les enlever de dessus , pour qu'ils ne l'esquintent pas trop , mais une minute , le temps de la photo , c'est bon .
Pour ce qui est de la femelle , pleine ou pas à cette époque de l'année , rien de grave . Bien sur , si j'avais vu arriver des petitous derrière je n'aurais pas tiré , mais il faut relativiser parce qu'on est là sur des secteurs sur lesquels ils vont être obligés de chasser jusqu'à la fin février , parce qu'il en reste trop , vraiment trop .
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Nous avons chassé à une grosse douzaine , deux aux chiens , à midi il y avait 5 sangliers de morts et un chevreuil . Après le repas nous avons fait une autre attaque durant laquelle je devais remonter un petit ravin , et redescendre par un autre de l'autre côté , n'avons rien levé qu'un renard qui a été tué devant mes acrobates . Pendant ce temps Claude et Salvator de l'autre côté relevaient des sangliers , en faisaient tuer 4 . Une heure et demie avant la nuit Gilles le patron me téléphone , me dit de retourner à la voiture sans chercher à relever quoi que ce soit parce que 5 et 4 ça fait 9 et qu'ils n'ont pas envie de s'occuper de ces sangliers jusqu'à 22 heures . Que je l'appelle pour qu'il déposte dès que je suis à la voiture . Qu'il y a peut être un blessé .
Une demie heure après je suis avec la remorque au cul à côté du postier qui a tué deux de ces 4 sangliers de l'après midi . Mirza en longe , Lascar tenu en laisse par Bruno au cas où ce sanglier reparte , nous vérifions qu'il n'y a pas de sang , de traces de blessure , qu'il a bien été manqué . Faisons les 80 mètres sur lesquels le tireur n'a pas trouvé de sang , et 50 mètres plus loin je commence à voir des gouttes . Bruno et moi arrivons quasiment à suivre à l'oeil , on va l'avoir , mais finalement en encore deux cent mètres dans le travers les gouttes deviennent moins nombreuses , visibles . La nuit arrivant , Lascar étant apparemment enthousiaste je demande à l'ami Bruno de le lâcher . 150 mètres plus loin , guère plus il est au ferme , ça ne bouge pas . Arrivé sur place c'est moins rigolo , parce que ce sanglier est dans un buisson de houx nains et de salsepareille tressés , impénétrable , pas visible . Je suis à trois mètres , Lascar à un , quand il démarre en travers , reste dans l'épais sur toute la longueur à la descente du buisson , je cours et ne peux que voir passer le chien à 80 mètres , sanglier déjà passé , direction l'Hortus . On est en bas à droite de la pente , je suis arrêté et me contente d 'écouter et de regarder la base de l'Astro 320 mais ça ne fait que filer , direction le haut à gauche de l'Hortus . Il s'était arrêté parce que blessé ou pas ils savent bien que de jour il n'est pas bon pour les sangliers de se balader dans le bois , mais maintenant il file , jusqu'à perdre mon Lascar qui reviendra à la nuit tombée . J'ai suivi jusqu'au milieu de l'Hortus , avais emmené deux frontales , serais bien allé voir ça si un ferme s 'était reproduit mais je n'en ai pas eu l'occasion , tant pis .
Sur la photo on voit les six chiens noirs du jour , quatre polonais Nils Opale Némo et Mimi ( tous pendus après sauf Nils en arrière à droite , qui arrivait ) , deux slovaques Nina à gauche et Ola la seule sang gilet , et on entrevoit Janot tout blanc derrière . Il faut vite les enlever de dessus , pour qu'ils ne l'esquintent pas trop , mais une minute , le temps de la photo , c'est bon .
Pour ce qui est de la femelle , pleine ou pas à cette époque de l'année , rien de grave . Bien sur , si j'avais vu arriver des petitous derrière je n'aurais pas tiré , mais il faut relativiser parce qu'on est là sur des secteurs sur lesquels ils vont être obligés de chasser jusqu'à la fin février , parce qu'il en reste trop , vraiment trop .