Sous les postes à pigeons ...
Actualité publiée le 10/10/2019
Pommiers , ce sont les Cévennes et il y a là une tradition de chasse à tir des oiseaux de passage , grives et pigeons quand c'est le moment . Le matin depuis quelques jours , début octobre , en attendant sur la place devant chez André on entend tirer , il y a des mordus , des assidus . Les postes règlementairement doivent être matérialisés , beaucoup ont fait un abri , il y a parfois le siège qui reste sur place , je n'ai vu ça qu'en arrivant dans le Duster , remorque au cul . J'ai démarré en faisant bien le dessous des postes à pigeons , comme me l'avait précisé André , n'ai levé ni sanglier ni rien d 'autre pendant le premier passage , puis alors que je revenais cent mètres plus bas les chiens ont levé enfin , Mimi la première , Lascar ensuite plus sonore , Nina et Némo avec , seuls Nils , Mistral et Négus que j'ai récupéré sont restés avec moi . Détonations à peu près sous ma voiture , sous le départ , les chiens s 'arrêtent et reviennent , c'est mort . Un chevreuil .
Je prospecte encore sur la crête de la bosse en face , et les chiens démarrent à 80 mètres un ferme . Ce n'est pas Lascar , c'est encore Mimi mais quand il arrive ça démarre , là ce n'est pas un chevreuil . Alors que je suis en train d 'essayer de descendre pour voir d'où exactement c'est parti ma Nina démarre toute seule à nouveau du même endroit un autre animal . En deux minutes tout a filé , les Garmins ne captent plus , je descends dans l'espoir que , mais non . Je suis là dans la pente quand vers midi et demi mon portable sonne , des chasseurs de Saint Roman de Codières , juste au dessus de Sumène , pas loin à vol d 'oiseau mais à 45 minutes (les mêmes routes qu'en Corse) viennent de blesser un gros sanglier . La description fait penser à une balle d 'apophyse ou pas loin , mais je ne peux pas leur dire de se débrouiller avec leur sanglier , leur explique que d'ici une heure ou deux je serai avec eux .
André informé , les chiens tous récupérés sans que ces sangliers aient été tirés ( nous étions 15 , dont 3 aux chiens , 12 au poste , des trous partout , ça n'a pas été tiré ni devant mes chiens ni devant ceux de Rémi ou André ) je file . Montée à Sumène , puis à Saint Roman de Codières par des routes aussi larges qu'un chemin de terre goudronné , nous attaquons la recherche le tireur et moi . Lascar a été équipé , Garmin au cou , au cas où le bestiau soit vivant au bout , et en avant . En fait très peu de sang , les chasseurs locaux qui ont essayé de suivre à l'oeil ont fait trente mètres et marqué avec un mouchoir . Mirza démarre , monte tranquillement mais je le vois bien difficilement , mon suiveur voit deux ou trois fois une ou deux petites gouttes , elle est dessus mais il n'est pas à l'article de la mort c'est sur . Nous avons fait 3 ou 400 mètres quand une menée de chiens courants de Sumène nous arrive dessus . Lascar se met à japper au ferme devant nous , pas sur le gros blessé mais sur des sangliers de 20 et quelques kilos dans les épines noires . J'aurais pu en occir un , arrêté à dix mètres devant moi , qui n'a filé que quand j'en ai parlé au tireur qui tenait Lascar en laisse . Nous avons fini par diagnostiquer une balle foireuse à nouveau , ce sanglier qui se trainait pour faire 5 mètres au pas , qui s 'appuyait sur un chêne pour garder son équilibre , qui n'a pas pris la balle parce que le chargeur était tombé par terre après les deux premiers coups s'est ensuite enfui tranquillement , loin . Il n'est pas coffré c'est certain , blessure pas assez invalidante en tous cas pour que ça vaille la peine d'essayer de le relever . Pas de chance en ce moment en tous cas , nous enchainons les balles de ce type . Mais même si certaines fois on a compris dès le coup de téléphone que " ça sent le pâté " , qu'il a été ébréché plus que vraiment coffré , on ne peut quand même pas dire au type qui s 'est donné la peine d'appeler que ça ne vaut pas le coup . Il faut y aller , et faire la recherche , faire travailler la piste au chien , après on peut en parler . Avec des chiens prêts , on relève pas loin de 100% des blessés sur des animaux coffrés c'est sur . Soit on arrive sur le mort , soit on le relève et il n'est souvent pas trop bien . Les échecs qui s 'enchainent , ce sont à peu près tout le temps des blessures plus superficielles , balles de pattes sans os cassés , ou de mâchoire , d 'apophyse . Mais il faut bien les faire .
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Je prospecte encore sur la crête de la bosse en face , et les chiens démarrent à 80 mètres un ferme . Ce n'est pas Lascar , c'est encore Mimi mais quand il arrive ça démarre , là ce n'est pas un chevreuil . Alors que je suis en train d 'essayer de descendre pour voir d'où exactement c'est parti ma Nina démarre toute seule à nouveau du même endroit un autre animal . En deux minutes tout a filé , les Garmins ne captent plus , je descends dans l'espoir que , mais non . Je suis là dans la pente quand vers midi et demi mon portable sonne , des chasseurs de Saint Roman de Codières , juste au dessus de Sumène , pas loin à vol d 'oiseau mais à 45 minutes (les mêmes routes qu'en Corse) viennent de blesser un gros sanglier . La description fait penser à une balle d 'apophyse ou pas loin , mais je ne peux pas leur dire de se débrouiller avec leur sanglier , leur explique que d'ici une heure ou deux je serai avec eux .
André informé , les chiens tous récupérés sans que ces sangliers aient été tirés ( nous étions 15 , dont 3 aux chiens , 12 au poste , des trous partout , ça n'a pas été tiré ni devant mes chiens ni devant ceux de Rémi ou André ) je file . Montée à Sumène , puis à Saint Roman de Codières par des routes aussi larges qu'un chemin de terre goudronné , nous attaquons la recherche le tireur et moi . Lascar a été équipé , Garmin au cou , au cas où le bestiau soit vivant au bout , et en avant . En fait très peu de sang , les chasseurs locaux qui ont essayé de suivre à l'oeil ont fait trente mètres et marqué avec un mouchoir . Mirza démarre , monte tranquillement mais je le vois bien difficilement , mon suiveur voit deux ou trois fois une ou deux petites gouttes , elle est dessus mais il n'est pas à l'article de la mort c'est sur . Nous avons fait 3 ou 400 mètres quand une menée de chiens courants de Sumène nous arrive dessus . Lascar se met à japper au ferme devant nous , pas sur le gros blessé mais sur des sangliers de 20 et quelques kilos dans les épines noires . J'aurais pu en occir un , arrêté à dix mètres devant moi , qui n'a filé que quand j'en ai parlé au tireur qui tenait Lascar en laisse . Nous avons fini par diagnostiquer une balle foireuse à nouveau , ce sanglier qui se trainait pour faire 5 mètres au pas , qui s 'appuyait sur un chêne pour garder son équilibre , qui n'a pas pris la balle parce que le chargeur était tombé par terre après les deux premiers coups s'est ensuite enfui tranquillement , loin . Il n'est pas coffré c'est certain , blessure pas assez invalidante en tous cas pour que ça vaille la peine d'essayer de le relever . Pas de chance en ce moment en tous cas , nous enchainons les balles de ce type . Mais même si certaines fois on a compris dès le coup de téléphone que " ça sent le pâté " , qu'il a été ébréché plus que vraiment coffré , on ne peut quand même pas dire au type qui s 'est donné la peine d'appeler que ça ne vaut pas le coup . Il faut y aller , et faire la recherche , faire travailler la piste au chien , après on peut en parler . Avec des chiens prêts , on relève pas loin de 100% des blessés sur des animaux coffrés c'est sur . Soit on arrive sur le mort , soit on le relève et il n'est souvent pas trop bien . Les échecs qui s 'enchainent , ce sont à peu près tout le temps des blessures plus superficielles , balles de pattes sans os cassés , ou de mâchoire , d 'apophyse . Mais il faut bien les faire .