Un jeune .
Actualité publiée le 23/07/2019
Je suis arrivé sur ce territoire que je connais assez bien puisque j'y viens depuis 15 ans , mais ai vu mon programme chamboulé dès le départ . A l'endroit où j'avais prévu de me garer , un couple de promeneurs , avec un épagneul breton ... Des touristes ? Non , ils habitent le hameau voisin , sont venus depuis chez eux pour lire ce qui est inscrit sur les panneaux nombreux sur cette crête qui expliquent qu'un champ d 'éoliennes va massacrer le paysage . L'homme se doutant que je suis là pour me " mettre à l'affut " , au chevreuil me dit qu'ils vont juste encore faire 80 mètres pour voir ces panneaux , puis qu'ensuite ils rentreront . Par le goudron ? Oui oui , insiste sa femme . C'est bon , je vais me garer 500 mètres plus loin , pourrai ainsi remonter jusque là le vent léger mais suffisant .
Arrivé sur les lieux je sors les deux Hanovre , Mirza parce qu'on ne sait jamais , Polka parce que je ne veux pas la lacher , qu'elles se dégourdissent les pattes pendant que je m'équipe . Quatre minutes , et en avant . Je glisse à la descente de façon à ensuite pouvoir remonter le vent jusqu'au bout , où étaient ces deux promeneurs tout à l'heure . L'homme a eu le temps de me dire qu'il y en avait moins , vraiment moins , qu'ils avaient pris je ne sais plus quelle maladie . Quand je lui ai demandé s 'il ne s'agissait pas de la plombite aigue , il n'a pas rigolé mais m'a redit qu'ils avaient été malades . Je descends sur trois cent mètres , jumelle deux belles lisières à 500 mètres sur lesquelles j'ai de beaux souvenirs , mais rien . Je remonte le nez dans le vent une autre belle lisière , mais rien non plus . Un dos brun , une chevrette , seule , à 100 mètres . Mon parcours lui passe dans le dos , à moins de 50 mètres , ce qu'elle me laisse faire parce que je m'arrête à chaque fois qu'elle lève la tête . Le matou n'est pas là ... Je contourne ce champ , arrive sur le goudron de ce chemin , et constate qu'une voiture est garée , là . Merde , un chasseur certainement , parti lui aussi comme je m'apprêtais à le faire vent dans le nez , devant moi donc . De toutes façons il est trop tard pour aller ailleurs , je continue . Remonte ce chemin que je connais bien , mais rien , ni sur la droite , ni sur la gauche dans de grands champs assez propices dans lesquels j'en ai souvent vus . Il a raison , le bougre , il y en a moins ...
Encore cent mètres et un dos dans le foin , à un petit 150 mètres . Je peux m'appuyer sur un arbre de la haie , jumelle , celui de gauche est une belle chevrette , celui de droite le brocard . Jeune , pas encore six , mais très gaillard . Grossissement dix je m'apprête à le tirer quand j'entends arriver une voiture , qui va me le faire sauver c'est sur . Je fais signe avec la main de passer , ne pas s 'arrêter . Je ne suis pas sur la route , lui tourne le dos mais ils m'ont vu et ne s'arrêtent pas . Le brocard a levé la tête , se demande peut être s'il reste ou pas , Pan ! Je ne le vois plus , effondré sur place , nickel .
Retour ce soir chez moi directement , je pourrai profiter de mon matin demain .
La photo est celle de ce très beau , costaud ( je le pèserai vidé demain matin par curiosité ) jeune effectivement effondré sur place . Une fois vidé ( avec le Victorinox et le savoir faire , c'est si on se dépêche moins de 4 minutes , si on prend son temps moins de 10 , et ça change tout ) je les pends à une branche , avant de les arroser à l'intérieur , et les laisse s 'égouter comme ça le temps de rassembler le matériel , deux ou trois minutes . Ensuite dans le Duster , dans un grand bac , et via Liaucous .
Ce " jeune " pesait 16 kilos vidé , ce qui est énorme . Quand ils sont vieux adultes , vidés de la langue à l'anus , dans les poils , ils passent rarement les 20 kilos . Portant 4 , des pivots très hauts , cet animal a je pense un peu plus d 'un an , et était très costaud .
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Arrivé sur les lieux je sors les deux Hanovre , Mirza parce qu'on ne sait jamais , Polka parce que je ne veux pas la lacher , qu'elles se dégourdissent les pattes pendant que je m'équipe . Quatre minutes , et en avant . Je glisse à la descente de façon à ensuite pouvoir remonter le vent jusqu'au bout , où étaient ces deux promeneurs tout à l'heure . L'homme a eu le temps de me dire qu'il y en avait moins , vraiment moins , qu'ils avaient pris je ne sais plus quelle maladie . Quand je lui ai demandé s 'il ne s'agissait pas de la plombite aigue , il n'a pas rigolé mais m'a redit qu'ils avaient été malades . Je descends sur trois cent mètres , jumelle deux belles lisières à 500 mètres sur lesquelles j'ai de beaux souvenirs , mais rien . Je remonte le nez dans le vent une autre belle lisière , mais rien non plus . Un dos brun , une chevrette , seule , à 100 mètres . Mon parcours lui passe dans le dos , à moins de 50 mètres , ce qu'elle me laisse faire parce que je m'arrête à chaque fois qu'elle lève la tête . Le matou n'est pas là ... Je contourne ce champ , arrive sur le goudron de ce chemin , et constate qu'une voiture est garée , là . Merde , un chasseur certainement , parti lui aussi comme je m'apprêtais à le faire vent dans le nez , devant moi donc . De toutes façons il est trop tard pour aller ailleurs , je continue . Remonte ce chemin que je connais bien , mais rien , ni sur la droite , ni sur la gauche dans de grands champs assez propices dans lesquels j'en ai souvent vus . Il a raison , le bougre , il y en a moins ...
Encore cent mètres et un dos dans le foin , à un petit 150 mètres . Je peux m'appuyer sur un arbre de la haie , jumelle , celui de gauche est une belle chevrette , celui de droite le brocard . Jeune , pas encore six , mais très gaillard . Grossissement dix je m'apprête à le tirer quand j'entends arriver une voiture , qui va me le faire sauver c'est sur . Je fais signe avec la main de passer , ne pas s 'arrêter . Je ne suis pas sur la route , lui tourne le dos mais ils m'ont vu et ne s'arrêtent pas . Le brocard a levé la tête , se demande peut être s'il reste ou pas , Pan ! Je ne le vois plus , effondré sur place , nickel .
Retour ce soir chez moi directement , je pourrai profiter de mon matin demain .
La photo est celle de ce très beau , costaud ( je le pèserai vidé demain matin par curiosité ) jeune effectivement effondré sur place . Une fois vidé ( avec le Victorinox et le savoir faire , c'est si on se dépêche moins de 4 minutes , si on prend son temps moins de 10 , et ça change tout ) je les pends à une branche , avant de les arroser à l'intérieur , et les laisse s 'égouter comme ça le temps de rassembler le matériel , deux ou trois minutes . Ensuite dans le Duster , dans un grand bac , et via Liaucous .
Ce " jeune " pesait 16 kilos vidé , ce qui est énorme . Quand ils sont vieux adultes , vidés de la langue à l'anus , dans les poils , ils passent rarement les 20 kilos . Portant 4 , des pivots très hauts , cet animal a je pense un peu plus d 'un an , et était très costaud .