Drôle de journée à la Parade .
Actualité publiée le 26/01/2019
Arrivée prévue vers 9h30 , casse croute , attaque d'un endroit pas bien grand , traque d'une heure et demi à tout casser . De la neige sous les pins , pas d'épais mais des traces en pagaille , vieilles ou pas trop . Nous sommes deux piqueurs , l'autre a deux foxs et attaquera le dessous du chemin pendant que je ferai le dessus .Les chiennes se régalent à chasser sur cette moquette , ce revêtement souple de mousse , enneigée en plus , Mimi et Nina d'un côté , Lili et Liska de l'autre , tout le monde à bloc , Nana qui fait le va et vient et part avec les autres à peu près à chaque fois . Des chevreuils levés , des cervidés parait il aussi , mais je n'en ai pas vu la queue d 'un . Il fallait tuer deux biches , il n'y avait plus de bracelet de coiffé . Sur la fin , en revenant vers le rendez vous , les chiennes qui étaient toutes ensemble sont reparties en donnant de la voix . Je suis resté sur place alors que la menée venait vers moi , et ai vu passer à moins de 20 mètres deux daguets dont un très beau . Ai réussi à stopper à la voix tout le monde dans un premier temps . Mais comme je ne suis pas parti en appelant immédiatement derrière " hop hop hop " en courrant dans la direction du rendez vous , à 300 mètres , seules Nana et Lili sont restées avec moi . Mimi , Nina et Liska reparties derrière ces daguets sont revenues vite , peut être vingt minutes pour la dernière , Mimi . Nickel ...
Casse croute léger , pain saucisson , verre de flotte , le jeune chef , le paysan sur les terres duquel nous chassions a décidé que nous allions faire en vitesse une autre attaque . Deux biches ont été vues sortantes de l'attaque du matin , non tirées il se peut qu'elles soient restées dans le petit bois en question . Seul aux chiens parce que le collègue aux foxs cherche les siens j'attaque en suivant les directives . Je n'ai pas fait cent mètres que ça démarre 150 mètres devant , dix secondes après ça tire dans le champ du dessous , les chiens s'arrêtent . Au talkie walkie le message passe plusieurs fois , avertissant que le tir des cervidés est terminé , les deux sont mortes ... Vite fait bien fait .
Je fonce au pré , récupère les chiennes ( je les connais , à la mort il est la plupart du temps nécessaire que je les appelle en partant pendant que quelqu'un les vire de sur l'animal avec une trique sinon elles ne viennent pas , surtout les jeunes , l'ami Pierre assure ce côté là au Calmels ) et passe au talkie walkie le mot par rapport au fait que nous allons finir la traque pour leur faire tirer maintenant des chevreuils . Les chiens repartis devant moi lèvent 300 mètres plus loin , ça file . Je vois en retour ( pas de chien derrière ) un jeune brocard en velours , pas le temps de l'aligner et il est descendu vers le pré des biches en dessous , il y a du monde là bas , pas possible de tirer . Je fais encore 300 mètres en suivant au Garmin parce qu'il va falloir récupérer les chiennes qui sont sorties de la chasse . Mimi et les autres (tout le monde sauf Nana qui a loupé le train ) sont arrêtées à 400 et quelques mètres , vite parcourus dans cette forêt de pins . Arrivé à 50 mètres j'entends le bruit classique du sanglier qui grogne parce qu'il est pris . En arrivant je vois le pauvre animal que les chiennes ont quasi mangé tout cru , plus d 'oreilles , le cou entamé , l'arrière des épaules et le bas des gigots défoncés . Il était content que j'arrive pour abréger ses souffrances .
Le temps de le sortir jusqu'au chemin le plus proche , revenir au Duster , dételer la remorque , aller avec Jean David mon inviteur chercher ce malheureux petit massacré et tout le monde était parti . Il n'y avait plus personne , les biches parties avec les chasseurs , moins d'une heure après leur tir . Tous des gens pressés , dommage parce que cette journée ( deux biches et un sanglier en peut être trois heures de chasse à une douzaine , c'est beau ) qui avait tout pour rester agréablement dans les mémoires a terminé en eau de boudin , comme on dit .
Sur la photo , on voit la première biche , grosse , plus loin la bichette , et il parait qu'il y avait le faon . Dans ce cas de figure , le chasseur de grand gibier responsable tire le faon , et ensuite s'il peut en tirer deux la bichette . Là , il a fait l'inverse de ce qu'il aurait fallu faire . Et lui et ses collègues ont enchainé en étant partis en coup de vent . On a pas tous les mêmes valeurs , Jean David l'a bien remarqué aussi . Seules les courantes de l'est étaient dessus parce que les trois munsters sont restées prises derrière l'ursus très haut et tendu . Elles se réservaient pour le sanglier ...
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Casse croute léger , pain saucisson , verre de flotte , le jeune chef , le paysan sur les terres duquel nous chassions a décidé que nous allions faire en vitesse une autre attaque . Deux biches ont été vues sortantes de l'attaque du matin , non tirées il se peut qu'elles soient restées dans le petit bois en question . Seul aux chiens parce que le collègue aux foxs cherche les siens j'attaque en suivant les directives . Je n'ai pas fait cent mètres que ça démarre 150 mètres devant , dix secondes après ça tire dans le champ du dessous , les chiens s'arrêtent . Au talkie walkie le message passe plusieurs fois , avertissant que le tir des cervidés est terminé , les deux sont mortes ... Vite fait bien fait .
Je fonce au pré , récupère les chiennes ( je les connais , à la mort il est la plupart du temps nécessaire que je les appelle en partant pendant que quelqu'un les vire de sur l'animal avec une trique sinon elles ne viennent pas , surtout les jeunes , l'ami Pierre assure ce côté là au Calmels ) et passe au talkie walkie le mot par rapport au fait que nous allons finir la traque pour leur faire tirer maintenant des chevreuils . Les chiens repartis devant moi lèvent 300 mètres plus loin , ça file . Je vois en retour ( pas de chien derrière ) un jeune brocard en velours , pas le temps de l'aligner et il est descendu vers le pré des biches en dessous , il y a du monde là bas , pas possible de tirer . Je fais encore 300 mètres en suivant au Garmin parce qu'il va falloir récupérer les chiennes qui sont sorties de la chasse . Mimi et les autres (tout le monde sauf Nana qui a loupé le train ) sont arrêtées à 400 et quelques mètres , vite parcourus dans cette forêt de pins . Arrivé à 50 mètres j'entends le bruit classique du sanglier qui grogne parce qu'il est pris . En arrivant je vois le pauvre animal que les chiennes ont quasi mangé tout cru , plus d 'oreilles , le cou entamé , l'arrière des épaules et le bas des gigots défoncés . Il était content que j'arrive pour abréger ses souffrances .
Le temps de le sortir jusqu'au chemin le plus proche , revenir au Duster , dételer la remorque , aller avec Jean David mon inviteur chercher ce malheureux petit massacré et tout le monde était parti . Il n'y avait plus personne , les biches parties avec les chasseurs , moins d'une heure après leur tir . Tous des gens pressés , dommage parce que cette journée ( deux biches et un sanglier en peut être trois heures de chasse à une douzaine , c'est beau ) qui avait tout pour rester agréablement dans les mémoires a terminé en eau de boudin , comme on dit .
Sur la photo , on voit la première biche , grosse , plus loin la bichette , et il parait qu'il y avait le faon . Dans ce cas de figure , le chasseur de grand gibier responsable tire le faon , et ensuite s'il peut en tirer deux la bichette . Là , il a fait l'inverse de ce qu'il aurait fallu faire . Et lui et ses collègues ont enchainé en étant partis en coup de vent . On a pas tous les mêmes valeurs , Jean David l'a bien remarqué aussi . Seules les courantes de l'est étaient dessus parce que les trois munsters sont restées prises derrière l'ursus très haut et tendu . Elles se réservaient pour le sanglier ...