Plus mouvementé que prévu .
Actualité publiée le 31/12/2018
Miki parti pour le 66 , arrivée au Calmels matinale . Café , la daine , ça devrait aller très vite . Du sang partout , elle ne peut pas être allée bien loin . Mais la chienne , Mirza d'abord , puis l'expérimentée Circé ensuite ne font que tourner en rond dans ce sous bois de pins cassés sans trouver le défilé , la sortie . Il faudrait faire une boucle à 80 mètres , devant et autour de façon à résoudre ce " problème " somme toute classique mais le temps nous presse , les suiveurs sympas comme tout mettent quand même par leur simple présence un peu de pression et devant le problème qui demande du temps pour être traité je sollicite Pierre dont je pense qu'il n'est pas bien loin , lui demande de bloquer son début d 'après midi pour la trouver . Je file ensuite sur le sanglier .
Flèché bas , trop bas sur la photo , il n'a laissé au départ qu'une goutte de sang grosse comme l'ongle de l'index , pas deux . Circé ( nous sommes vraiment pressés , il faut filer à Pommiers au plus vite ) tourne en rond puis nous emmène dans une traversée de buis de dix mètres de large dans laquelle notre jeune suiveur trouve une ( pas deux ) goutte à nouveau pas bien grosse . Puis elle enfile à sa vitesse que je connais , parcourt 7 ou 800 mètres en direction de la Virenque , durant lesquels nous trouvons encore 7 ou 8 ou 10 gouttes . Quand la chienne toujours sur sa piste a basculé dans la Virenque je la rappelle et reviens en accord avec mes suiveurs sur le fait que la blessure est loin d'être mortelle et handiccapante parce qu'il se serait arrêté avant , et qu'il ne sert plus à rien de continuer .
Je prends la direction de Pommiers après avoir accepté le repas rapide ( merci Corinne la cuisinière du Calmels ) que me propose Eric , et avoir expliqué à Pierre ce que je pense de cette daine dont je pense bien qu'en prenant son temps ( ce que je n'ai pas pu faire ) il va la retrouver morte . J'écoute au Bluetooth en roulant mes messages . Claude me demande de me dépécher , rendez vous au " plan des fourches " , un parking de la chasse que je connais parce qu'il y a un gros sanglier de blessé . Qu'il a des sangliers partout , et DES blessés . Peu après Pierre m'appelle pour me dire qu'il vient de retrouver la daine après en avoir bavé quand même parce qu'il a du faire les avants , que son Gus ( Géronimo de la Dent Dure ! ) a bien repris ensuite sur encore 100 ou 200 mètres avant d 'arriver dessus . Super , j'en étais sur , j'ai bien fait de l'appeler .
Arrivé au rendez vous en question après avoir eu au tel André je me prépare pour gagner du temps , dételle la remorque . Prépare Circé que je mets dans la caisse dans le Duster , vais mettre avec elle Lascar que le suiveur ( petit Pierre ? ) fera suivre , au cas où ... Pierre a maintenant son permis , sera surement heureux de suivre et si possible de tuer le blessé , ça devrait lui plaire . Mais quand André arrive changement de programme , il n'y a plus de blessés , il n'a pas de " bonne recherche " à me faire faire , par contre je dois équiper mes chiens au plus vite . Bon ... Lascar que j'avais en mains est équipé le premier et comme André me dit que je vais partir de là je le pose au sol . Le temps d 'équiper le second il est à 250 mètres en bas , la base du Garmin me le dit et nous l'entendons . Germain court deux cent mètres le long de la route , arrive à temps et tue un petit sanglier . Je n'ai pas fini d'équiper (gilets , Garmins) le dernier chien qu'il en a fait tirer un autre à une ligne du bas à 500 mètres , mort aussi Germain me le dira en revenant . Sacré chien .
Je suis dans la pente , escarpée en diable , assez bas pour que les chiens encore pas partis puissent lever dans les remises du dessus de la route . Les chiens revenus ( Lili Liska Lascar Mimi ) effectivement lèvent pas bien loin devant moi mais en deux minutes tout est parti , a passé la crête et le Garmin me montre le point d'interrogation . Deux heures après je suis remonté et il me manque les trois premiers . Impossible de les capter à nouveau et il fait nuit noire quand je finis par rentrer avec la dernière , récupérée côté Montdardier , pas loin du haut du versant qui bascule sur la vallée de la Vis .
Il n'est pas trop tard , les autres piqueurs mangent chez André , avec lui . Je pourrais entrer et m'asseoir , manger avec eux . Je n'en ai pas envie . Je descends à " la Plaine " , le restaurant sportif ( les soirs de matchs sur grands écrans il m'est agréable de lire l'Equipe en mangeant un " Fish and chips " ) , pour lire mon journal favori , justement . De façon à me changer les idées . Les idées noires , parce que j'ai horreur qu'on me prenne pour un con . L'année dernière j'avais été sur la fin très ( très très ...) énervé de voir un gachis pareil . J'avais du faire en tout et pour tout , en ayant fait le forcing pour faire des contrôles de tir tant que possible une quinzaine d '" interventions " . Pour ne pas passer pour un con ? Pour qu'ils ne passent pas pour des cons ? Surement un peu des deux , parce que c'est vrai que c'est une honte , toutes ces balles tirées , tous ces animaux blessés qu'on donne en pâture aux jeunes piqueurs comme on a toujours fait ... Allo Germain , ou Allo Julien , ou Allo André , j'ai tiré un sanglier à tel endroit , il y a du sang partout , viens remettre des chiens dès que possible . Action collégiale , tout le monde me connait , semble m'apprécier ( fait semblant ? ) , sait que je suis là , que je n'attends que ça de pouvoir faire travailler ma chienne ( mes chiennes !! ) , mais tout le monde continue ainsi . Personne ( personne ! ) ne se demande pourquoi je sors pisser les deux Hanovre le matin . Même pas les chefs . Tout le monde s'en fout . Il faudrait que comme dans tous les endoits dans lesquels on a compris que la recherche fait partie intégrante de l'acte de chasse il soit précisé aux tireurs qu'il leur appartient d'aller vérifier leurs balles , toutes , de suivre si possible s'ils ont un doute sur quelques dizaines de mètres pour vérifier . Que quand il y a un doute il n'y a pas besoin de faire venir un conducteur de chien de sang , parce qu'il est là , sur place . Que c'est même sensé être un copain ... Qu'ils ont de la chance que ce soit le cas . Mais non , rien . Electro encéphalogramme plat , il ne se passait rien l'année dernière , et il ne se passera jamais rien , là .
Au départ , en plusieurs occasions , André désirant me faire venir chez lui à Pommiers , alors que je commençais à en avoir assez pour les mêmes raisons relatives à la recherche , de ce qui se passait à Saint Martin de Londres m'avait expliqué que chez lui ce serait différent . Qu'au vu du nombre de sangliers tués par an ( entre 4 et 500 ) , ma chienne aurait du travail tous les weekends . C'est ce qui m'avait décidé . Et puis l'amitié était en train de naitre , avec cet homme certes " brut de décoffrage " , mais sincère et passionné dans ce qu'il fait , entreprend , dit . Mais depuis que je suis là , petit à petit des choses ont du changer , la "volonté politique" ne doit plus être derrière . La saison dernière j'avais fait une quinzaine d'interventions , cette année je dois en être à 5 dont trois le même jour , toutes " bidons " . Alors qu'à chacun des 60 et quelques jours de chasse de la saison il y a en moyenne au moins un blessé , parfois deux ou trois . Je suis resté une année de trop . Deux ?
Après être allé chercher mon journal au Vigan ce matin je suis revenu à Pommiers au rendez vous , sur la place . Suis monté chercher dans la chambre que je loue chez Jean Pierre mon duvet , ai oublié ma brosse à dents et mon dentifrice , ma serviette ( Bernard me les ramènera ) et comme Jean Pierre m'a salué de la main j'ai pris une minute pour lui expliquer que je ne reviendrai pas . Et pourquoi ? Il a compris , a souri quand je lui ai expliqué que ma présence ( piqueur aux petits chiens , conducteur de chien de sang ) aurait du apporter quelque chose de positif ici et que l'immobilisme de la plupart rendait la chose impossible . Qu'il aurait suffi de pas grand chose de la part du chef pour que ça bascule du bon côté parce que tout le reste y était , mais que ça n'avait pas été possible , que je m'en allais parce que je ne le supportais plus . Qu'en vieillisant on supporte de moins en moins bien certaines choses .
J'ai attelé la remorque , ai remonté le Duster et suis revenu sur la place , saluer André . J'étais très énervé , quel dommage ... André le téléphone à l'oreille est passé devant moi sans me regarder ( il est bucheron , pas chef d 'établissement et il est non stop harcelé au téléphone de tous les côtés que ce soit par des chasseurs , des propriétaires , des paysans et on peut comprendre qu'il ne soit pas toujours de bonne humeur ) , j'ai dit deux mots à David pour sa chienne de la veille " coupée en deux " parce que je ne savais pas qu'elle était morte . Puis je suis allé voir petit Pierre , ai essayé de lui expliquer pourquoi je ne pouvais pas rester parce que je l'aime vraiment bien , ce gamin . Puis je suis parti le plus discrétos possible . En descendant la côte en direction du Vigan j'ai appelé Gilles le patron de la chasse du Rouet , en face du Pic Saint Loup . Parce qu'il fallait que mes chiens sortent , chassent . Il m'a dit qu'ils étaient à tel endroit , tu sais là où tu avais levé le gros sanglier l'année dernière à la neige ? Je suis arrivé vers 10 heures 30 , suis allé me chercher de quoi manger à " la Tour " à l'entrée de Saint Martin de Londres . Laurent qui avait travaillé tout le matin est venu me voir un moment au rendez vous du Rouet , j'ai fait la bise à Carlos qui chasse là bas . Je vais dormir un peu , je vous raconterai ce qui s 'est passé l'après midi .
Il y a des sangliers ailleurs qu'à Pommiers ...
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Flèché bas , trop bas sur la photo , il n'a laissé au départ qu'une goutte de sang grosse comme l'ongle de l'index , pas deux . Circé ( nous sommes vraiment pressés , il faut filer à Pommiers au plus vite ) tourne en rond puis nous emmène dans une traversée de buis de dix mètres de large dans laquelle notre jeune suiveur trouve une ( pas deux ) goutte à nouveau pas bien grosse . Puis elle enfile à sa vitesse que je connais , parcourt 7 ou 800 mètres en direction de la Virenque , durant lesquels nous trouvons encore 7 ou 8 ou 10 gouttes . Quand la chienne toujours sur sa piste a basculé dans la Virenque je la rappelle et reviens en accord avec mes suiveurs sur le fait que la blessure est loin d'être mortelle et handiccapante parce qu'il se serait arrêté avant , et qu'il ne sert plus à rien de continuer .
Je prends la direction de Pommiers après avoir accepté le repas rapide ( merci Corinne la cuisinière du Calmels ) que me propose Eric , et avoir expliqué à Pierre ce que je pense de cette daine dont je pense bien qu'en prenant son temps ( ce que je n'ai pas pu faire ) il va la retrouver morte . J'écoute au Bluetooth en roulant mes messages . Claude me demande de me dépécher , rendez vous au " plan des fourches " , un parking de la chasse que je connais parce qu'il y a un gros sanglier de blessé . Qu'il a des sangliers partout , et DES blessés . Peu après Pierre m'appelle pour me dire qu'il vient de retrouver la daine après en avoir bavé quand même parce qu'il a du faire les avants , que son Gus ( Géronimo de la Dent Dure ! ) a bien repris ensuite sur encore 100 ou 200 mètres avant d 'arriver dessus . Super , j'en étais sur , j'ai bien fait de l'appeler .
Arrivé au rendez vous en question après avoir eu au tel André je me prépare pour gagner du temps , dételle la remorque . Prépare Circé que je mets dans la caisse dans le Duster , vais mettre avec elle Lascar que le suiveur ( petit Pierre ? ) fera suivre , au cas où ... Pierre a maintenant son permis , sera surement heureux de suivre et si possible de tuer le blessé , ça devrait lui plaire . Mais quand André arrive changement de programme , il n'y a plus de blessés , il n'a pas de " bonne recherche " à me faire faire , par contre je dois équiper mes chiens au plus vite . Bon ... Lascar que j'avais en mains est équipé le premier et comme André me dit que je vais partir de là je le pose au sol . Le temps d 'équiper le second il est à 250 mètres en bas , la base du Garmin me le dit et nous l'entendons . Germain court deux cent mètres le long de la route , arrive à temps et tue un petit sanglier . Je n'ai pas fini d'équiper (gilets , Garmins) le dernier chien qu'il en a fait tirer un autre à une ligne du bas à 500 mètres , mort aussi Germain me le dira en revenant . Sacré chien .
Je suis dans la pente , escarpée en diable , assez bas pour que les chiens encore pas partis puissent lever dans les remises du dessus de la route . Les chiens revenus ( Lili Liska Lascar Mimi ) effectivement lèvent pas bien loin devant moi mais en deux minutes tout est parti , a passé la crête et le Garmin me montre le point d'interrogation . Deux heures après je suis remonté et il me manque les trois premiers . Impossible de les capter à nouveau et il fait nuit noire quand je finis par rentrer avec la dernière , récupérée côté Montdardier , pas loin du haut du versant qui bascule sur la vallée de la Vis .
Il n'est pas trop tard , les autres piqueurs mangent chez André , avec lui . Je pourrais entrer et m'asseoir , manger avec eux . Je n'en ai pas envie . Je descends à " la Plaine " , le restaurant sportif ( les soirs de matchs sur grands écrans il m'est agréable de lire l'Equipe en mangeant un " Fish and chips " ) , pour lire mon journal favori , justement . De façon à me changer les idées . Les idées noires , parce que j'ai horreur qu'on me prenne pour un con . L'année dernière j'avais été sur la fin très ( très très ...) énervé de voir un gachis pareil . J'avais du faire en tout et pour tout , en ayant fait le forcing pour faire des contrôles de tir tant que possible une quinzaine d '" interventions " . Pour ne pas passer pour un con ? Pour qu'ils ne passent pas pour des cons ? Surement un peu des deux , parce que c'est vrai que c'est une honte , toutes ces balles tirées , tous ces animaux blessés qu'on donne en pâture aux jeunes piqueurs comme on a toujours fait ... Allo Germain , ou Allo Julien , ou Allo André , j'ai tiré un sanglier à tel endroit , il y a du sang partout , viens remettre des chiens dès que possible . Action collégiale , tout le monde me connait , semble m'apprécier ( fait semblant ? ) , sait que je suis là , que je n'attends que ça de pouvoir faire travailler ma chienne ( mes chiennes !! ) , mais tout le monde continue ainsi . Personne ( personne ! ) ne se demande pourquoi je sors pisser les deux Hanovre le matin . Même pas les chefs . Tout le monde s'en fout . Il faudrait que comme dans tous les endoits dans lesquels on a compris que la recherche fait partie intégrante de l'acte de chasse il soit précisé aux tireurs qu'il leur appartient d'aller vérifier leurs balles , toutes , de suivre si possible s'ils ont un doute sur quelques dizaines de mètres pour vérifier . Que quand il y a un doute il n'y a pas besoin de faire venir un conducteur de chien de sang , parce qu'il est là , sur place . Que c'est même sensé être un copain ... Qu'ils ont de la chance que ce soit le cas . Mais non , rien . Electro encéphalogramme plat , il ne se passait rien l'année dernière , et il ne se passera jamais rien , là .
Au départ , en plusieurs occasions , André désirant me faire venir chez lui à Pommiers , alors que je commençais à en avoir assez pour les mêmes raisons relatives à la recherche , de ce qui se passait à Saint Martin de Londres m'avait expliqué que chez lui ce serait différent . Qu'au vu du nombre de sangliers tués par an ( entre 4 et 500 ) , ma chienne aurait du travail tous les weekends . C'est ce qui m'avait décidé . Et puis l'amitié était en train de naitre , avec cet homme certes " brut de décoffrage " , mais sincère et passionné dans ce qu'il fait , entreprend , dit . Mais depuis que je suis là , petit à petit des choses ont du changer , la "volonté politique" ne doit plus être derrière . La saison dernière j'avais fait une quinzaine d'interventions , cette année je dois en être à 5 dont trois le même jour , toutes " bidons " . Alors qu'à chacun des 60 et quelques jours de chasse de la saison il y a en moyenne au moins un blessé , parfois deux ou trois . Je suis resté une année de trop . Deux ?
Après être allé chercher mon journal au Vigan ce matin je suis revenu à Pommiers au rendez vous , sur la place . Suis monté chercher dans la chambre que je loue chez Jean Pierre mon duvet , ai oublié ma brosse à dents et mon dentifrice , ma serviette ( Bernard me les ramènera ) et comme Jean Pierre m'a salué de la main j'ai pris une minute pour lui expliquer que je ne reviendrai pas . Et pourquoi ? Il a compris , a souri quand je lui ai expliqué que ma présence ( piqueur aux petits chiens , conducteur de chien de sang ) aurait du apporter quelque chose de positif ici et que l'immobilisme de la plupart rendait la chose impossible . Qu'il aurait suffi de pas grand chose de la part du chef pour que ça bascule du bon côté parce que tout le reste y était , mais que ça n'avait pas été possible , que je m'en allais parce que je ne le supportais plus . Qu'en vieillisant on supporte de moins en moins bien certaines choses .
J'ai attelé la remorque , ai remonté le Duster et suis revenu sur la place , saluer André . J'étais très énervé , quel dommage ... André le téléphone à l'oreille est passé devant moi sans me regarder ( il est bucheron , pas chef d 'établissement et il est non stop harcelé au téléphone de tous les côtés que ce soit par des chasseurs , des propriétaires , des paysans et on peut comprendre qu'il ne soit pas toujours de bonne humeur ) , j'ai dit deux mots à David pour sa chienne de la veille " coupée en deux " parce que je ne savais pas qu'elle était morte . Puis je suis allé voir petit Pierre , ai essayé de lui expliquer pourquoi je ne pouvais pas rester parce que je l'aime vraiment bien , ce gamin . Puis je suis parti le plus discrétos possible . En descendant la côte en direction du Vigan j'ai appelé Gilles le patron de la chasse du Rouet , en face du Pic Saint Loup . Parce qu'il fallait que mes chiens sortent , chassent . Il m'a dit qu'ils étaient à tel endroit , tu sais là où tu avais levé le gros sanglier l'année dernière à la neige ? Je suis arrivé vers 10 heures 30 , suis allé me chercher de quoi manger à " la Tour " à l'entrée de Saint Martin de Londres . Laurent qui avait travaillé tout le matin est venu me voir un moment au rendez vous du Rouet , j'ai fait la bise à Carlos qui chasse là bas . Je vais dormir un peu , je vous raconterai ce qui s 'est passé l'après midi .
Il y a des sangliers ailleurs qu'à Pommiers ...