Gus et Jäger , ça fonctionne .
Actualité publiée le 18/12/2018
Je n'ai pas tous les détails mais Pierre avec ses deux chiens de recherche a retrouvé un beau sanglier lundi . Une laie de 80 kilos , morte au bout , pas bien loin (moins de 200 mètres ) mais qui aurait été perdue c'est sur et pour laquelle les chasseurs avaient adopté la , les attitudes adaptées : pas de chiens remis derrière , marquage précis de l'endroit ( les alsaciens disent l'anschuss ) , des premiers indices en les recouvrant de végétation ( branche de buis ou de feuillu par dessus au cas où il pleuvent avant la recherche , de façon à ce qu'il reste au moins quelque chose au départ ) , accompagnement du conducteur le jour de la recherche jusqu'au départ au moins . Pour ce qui est de ne pas mettre de chiens derrière s'il n'y en avait pas ( la moitié au moins , les deux tiers de ce que tirent les vrais tueurs de sanglier au poste sont des animaux qui se dérobent sans chien ) en général les chiens ne prennent pas la piste des blessés , changement d 'odeur et repartent souvent en donnant sur un valide alors que le blessé parfois moribond à courte distance est là , tout près , dans les deux ou trois cent mètres quand la balle était bonne .
Là , le sanglier était mort pas loin , et les chiens n'avaient pas été remis derrière .
Que ceux qui ont mauvaise conscience à la lecture de ces lignes se rassurent , ils font tout simplement partie des 8 dixièmes des chasseurs chez lesquels cet aspect là de la culture cynégétique n'a encore pas du tout été appréhendé , ça mettra du temps à se mettre en place . Vraiment du temps , parce que ça fait bientôt 30 ans que ça dure ... Mais ça vient , surtout dans certaines populations particulières , comme celle des archers qui dans l'ensemble ont bien compris que la recherche fait partie intégrante de l'acte de chasse , aussi bonne soit la flèche .
Quand la recherche au sang fera enfin partie des habitudes des chasseurs français ( dans certains coins du sud , ça prendra surement deux générations ) il faudra au moins un conducteur toutes les deux équipes , et il aura du travail ... Pour l'instant , on fait ce qu'on peut .
Pierre fait travailler ses deux chiens , Gus en longe avec lui , Jäger en longe aussi mais derrière , entre les mains du suiveur du jour , prêt à être lâché pour une poursuite éventuelle , parce qu'à deux ce serait , ce sera plus commode . Et ça fonctionne , la preuve , entre autres parce que les deux chiens vivent ensemble , s'apprécient , que Pierre a pris le temps de faire ce qu'il fallait pour qu'il en soit ainsi .
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Là , le sanglier était mort pas loin , et les chiens n'avaient pas été remis derrière .
Que ceux qui ont mauvaise conscience à la lecture de ces lignes se rassurent , ils font tout simplement partie des 8 dixièmes des chasseurs chez lesquels cet aspect là de la culture cynégétique n'a encore pas du tout été appréhendé , ça mettra du temps à se mettre en place . Vraiment du temps , parce que ça fait bientôt 30 ans que ça dure ... Mais ça vient , surtout dans certaines populations particulières , comme celle des archers qui dans l'ensemble ont bien compris que la recherche fait partie intégrante de l'acte de chasse , aussi bonne soit la flèche .
Quand la recherche au sang fera enfin partie des habitudes des chasseurs français ( dans certains coins du sud , ça prendra surement deux générations ) il faudra au moins un conducteur toutes les deux équipes , et il aura du travail ... Pour l'instant , on fait ce qu'on peut .
Pierre fait travailler ses deux chiens , Gus en longe avec lui , Jäger en longe aussi mais derrière , entre les mains du suiveur du jour , prêt à être lâché pour une poursuite éventuelle , parce qu'à deux ce serait , ce sera plus commode . Et ça fonctionne , la preuve , entre autres parce que les deux chiens vivent ensemble , s'apprécient , que Pierre a pris le temps de faire ce qu'il fallait pour qu'il en soit ainsi .