Weekend à Pommiers .
Actualité publiée le 03/12/2018
Samedi matin nous avions des chasseurs du beaujolais ( producteurs , qui avaient fait suivre le cubi ... ) et l'équipe des grenoblois , donc il y avait bien plus que l'effectif habituel , nous n'étions pas 12 ou 13 . Sommes allés chasser sous Paillerols , à la sortie du Vigan . J'ai démarré au dessus de l'endroit où je démarre habituellement , remorque garée dans le bas côté et en avant sous la route . Je voulais que ça chasse , il y avait du monde et je n'avais pas sorti trop d'élèves , que des chiens qui " envoient " ou presque . Lili Liska Julie en munsters Moka Lascar et Nina en chiens noirs , tout le monde dans son gilet . Les chiens en deux paquets ont levé dès le départ . Le coin est très escarpé et je suis descendu à ma vitesse dans la pente . Quelques minutes et ça pète un coup pas bien loin . Un coup tout seul , il y a de l'espoir ? Effectivement un moment après Pascal l'ami aveyronnais , " jeune " chasseur parce qu'il a passé le permis l'année avant la retraite donc il y a peu me téléphone : " J'ai tué le sanglier devant tes chiens , il y avait Lascar et une munster , c'était super ! Un beau , mâle de 75 ou 80 kilos , merci ! " . Bravo à lui , je ne sais pas comment ça s'est passé mais au départ et même après devant mes chiens ils savent pourquoi ils avancent , ne trainent pas et ne sont pas toujours faciles à tirer .
Mais les autres sont partis de l'autre côté ( Moka ne sera récupéré trois ou quatre montagnes plus loin qu'à 21 heures , Lili le lendemain matin sur le retour ) et je ne le sais pas encore mais ma journée de chasse est terminée . Jusqu'à ce soir ce sera dans la voiture avec l'antenne de toit ... Je récupère Lascar et Julie à 50 mètres au dessus des gilets jaunes qui tiennent le rond point de l'entrée du Vigan , sympas comme tout ( qu'ils ne lâchent rien , jusqu'à ce qu'on coupe la tête du roi , sans rire ! ) puis je passe mon temps à itinérer en voiture sur les pistes du secteur . Pas de captage du collier de Moka ni de celui de Lili nulle part , ils ont du filer , sortir sans que leur sanglier ne soit tiré et sont allés au diable ...
La fin de la séance est là , je tourne et agrandis le périmètre , me retrouve à Mandagout (4 ou 5 kilomètres à vol d 'oiseau , pas si loin que ça ) mais toujours rien . Il fait nuit , je suis sur la route de Mandagout à Saint André de Majancoule ( un chemin de terre qui a été goudronné , rien à envier aux pires routes corses ) et un chasseur du coin est en bord de route . Dans la même galère , nous discutons et il me dit que oui oui , sur le coup de midi , il a entendu des chiens qui chassaient là en bas qui n'étaient pas à eux . Des petites voix , oui oui ... Les deux connards ( qu'un kopov et une munster soient capables de chasser comme des tarés comme ça derrière un ou des sangliers sortis depuis longtemps de la chasse pendant des heures ne me va pas du tout ) sont passés par là , autour de midi ( il doit être bientôt 19 heures ) et ont donc du enfiler direction Saint André . Arrivée passage à Saint André , toujours rien malgré l'antenne de toit . Je continue dans le prolongement , toujours sur la gauche de façon à faire la boucle ( de trente bornes ) et le tour de la montagne . Et effectivement d'un coup quand je passe le Col de Pyerefiche , la base me capte enfin ( depuis 11 heures je n'ai que le ? , il doit être bientôt 21 heures ) Moka à presque 1000 mètres . Demi tour , passage par des pistes à peu près carrossables jusqu'à arriver à 250 mètres de lui , appels , il vient tout doucement mais finit par arriver . Tarte dans la gueule , il ne proteste pas , sait qu'il a été un vrai con . Mise dans la caisse , c'est la dernière fois , je ne le garderai pas , il retournera chez Adrien , d'où il vient . Il a besoin d'un chien de ce genre pour mettre avec son courant , chasser les cervidés avec l'équipe ou les sangliers plus rares sur son secteur . J'ai dans l'équipe des chiens qui chassent en assez grand nombre pour arriver à tenir le coup sans lui , son départ rapide est essentiel avant qu'il n'ait donné ce très mauvais pli au reste du groupe . Difficile de reprocher à un chien de chasser trop fort , de ne plus arriver à s 'arrêter de chasser un sanglier qu'il arrive à garder sous son nez c'est vrai , mais il faut savoir faire des choix . Point .
J'ai finalement retrouvé Lili qui était partie avec lui c'est certain le lendemain matin peu avant neuf heures , sur le chemin du retour , entre le Rey et Mandagout . Même chose , d 'un coup miracle , le collier qui me la capte en direct à 270 mètres sous la route . Arrêt pile , descente de la voiture et je la vois tout en bas dans des vergers qui revient sur son contre de la veille , comme un chien courant . Pas normal pour une chienne d'arrêt , même si comme sa soeur Liska elle est très très passionnée , à la limite . Seule ou avec sa soeur elle ne serait jamais partie si loin ni si longtemps . Cinq minutes , dix à la limite , ça ne doit pas être cinq ou dix heures . Quand la passion dépasse les bornes comme dans ce cas il faut faire quelque chose . Là , sortir du groupe le chien qui emmène les autres dans des menées interminables de ce genre est vital .
Dimanche nous avons chassé l'immense trou de Biere , sous Montdardier . La route qui descend à Saint Laurent le Minier d' un côté , la montagne qui surplombe la Vis de l'autre , c'est gigantesque et nous ne sommes pas bien nombreux pour vraiment barrer tout ça mais André connait bien les endroits dans lesquels ça va lever , où ça va se passer et même avec le tiers des postés nécessaires il arrive à constituer des lignes efficaces . Au bout du compte "seulement" 7 sangliers de morts , mais du plaisir pour nous aux chiens . J'ai passé les trois quarts de la traque sans Lascar ( cuit dur de la veille ) ni Moka exclu définitivement du groupe . Suis descendu sans lever dans le travers comme d'habitude , mais aucun des chiens présents n'a été capable de lever . Je pense que dans les cent mètres à gauche et les cent mètres à droite du trajet que j'ai suivi , il n'y avait pas de sanglier . Ensuite de façon à redonner du "temps de jeu" à Lascar je suis remonté au départ et ai rentré dans la remorque à sa place la jeune Ola , kopov . André venait de me donner le tuyau , de me demander de descendre dans le travers de l'autre côté . Les uns avaient vu entrer non menés six ou sept sangliers deux heures avant , les autres en entendaient devant eux , enfin bref ça devait vite lever .
Effectivement dans les cinq minutes un gros ferme dans la pente à moins de 50 mètres . Pas le temps de faire quoi que ce soit , un bruit de bagarre et ça démarre à fond la caisse direction la ligne en face . Mais ça tourne sur la gauche , descend dans le trou , s'éloigne , Pan Pan Pan ... Mauvais signe , ils vont me l'avoir manqué ? On dirait bien parce que ça continue , mais je vois au Garmin que ça ne bouge plus trop en bas . L'ont ils blessé ? Je remonte au plus vite au Duster , embarque dans la remorque Napo qui est parti avec le groupe , a été probablement à l'origine de l'échauffourée de départ mais est revenu en quelques minutes , comme un vrai munster ( pas facile d'avoir dans le groupe que des chiens qui soient satisfaisants ) , dételle vite la remorque et fonce en bas . Pour qu'il y ait eu tentative de prise au départ , ce n'est pas un vrai gros , malgré la présence de Napo , mais pas un petit non plus parce qu'il ne serait pas resté du tout .
Arrivé à deux ou trois cent mètres au Garmin ( en fait encore à cinq minutes parce qu'il me faut faire le tour complet par les chemins du bas ) je reçois un coup de fil de mon voisin Bernard : " ça y est , il est mort , c'est Dédé qui l'a tué au ferme devant tes chiens , il était blessé ! " . Extra , tout est bien . Le tireur l'a blessé en deux endroits , gueule cassée et patte arrière basse et ils l'ont rattrapé à côté de Bernard , à dix mètres de son poste . Il a tergiversé de longues minutes devant les chiens qui par moments le tenaient , le lâchaient et le reprenaient , puis ont fini par le japper non stop au ferme , calé . Là , André est arrrivé ( sans le Garmin mais en ayant entendu le beau vacarme ) et en deux minutes a règlé le problème . C'est un métier ... Une femelle à la gueule cassée de plus de 50 kilos qui chargeait les chiens tant qu'elle pouvait malgré ses blessures . C'est vrai que même des chasseurs qui ont tué des paquets de sangliers sont la plupart du temps bien surpris et ne savent pas trop comment réagir au milieu de tous ces chiens , si près du sanglier , ont parfois peur de se faire charger ce qui n'est pas impossible , et que dans l'ensemble il vaut bien mieux que ce soit un spécialiste comme notre André qui s'occupe de ça . Mettre la bonne balle au bon moment au bon moment , ça a l'air facile quand c'est fait par un spécialiste mais ... Pour moi extra , un sanglier tué au ferme par mon ami , c'est presque mieux que si c'était moi qui l'avait tué .
A part les miens quand j'ai fait tout le début sans vrai leader ( mais peut être bien qu'ils n'étaient pas de ce côté ? ) , tous les chiens ont bien marché , chassé et il s'en est tués 7 ... Avec assez de postiers et le double de chiens il y avait c'est sur assez d 'animaux là dedans pour en tuer deux ou trois fois plus et quand nous reviendrons je connaitrai le bas de cette attaque dans lequel je n'étais jamais descendu .
La photo est celle de mes chiens derrière le Duster , dans la grande Vari Kennel , au moment du retour . De gauche à droite Julie , claquée défoncée de fatigue parce qu'elle est sortie les deux jours , comme Liska à côté d'elle . A côté Mimi la Gonczy en bas Lascar qui n'est sorti que sur la fin mais quelle sortie ... Il me semble qu'il a du mal à retrouver physiquement le niveau qui était le sien avant l'accident d'il y a un mois et demi . J'espère que ça va revenir , mais de toutes façons il me faudra vraiment l'économiser .
retour
Mais les autres sont partis de l'autre côté ( Moka ne sera récupéré trois ou quatre montagnes plus loin qu'à 21 heures , Lili le lendemain matin sur le retour ) et je ne le sais pas encore mais ma journée de chasse est terminée . Jusqu'à ce soir ce sera dans la voiture avec l'antenne de toit ... Je récupère Lascar et Julie à 50 mètres au dessus des gilets jaunes qui tiennent le rond point de l'entrée du Vigan , sympas comme tout ( qu'ils ne lâchent rien , jusqu'à ce qu'on coupe la tête du roi , sans rire ! ) puis je passe mon temps à itinérer en voiture sur les pistes du secteur . Pas de captage du collier de Moka ni de celui de Lili nulle part , ils ont du filer , sortir sans que leur sanglier ne soit tiré et sont allés au diable ...
La fin de la séance est là , je tourne et agrandis le périmètre , me retrouve à Mandagout (4 ou 5 kilomètres à vol d 'oiseau , pas si loin que ça ) mais toujours rien . Il fait nuit , je suis sur la route de Mandagout à Saint André de Majancoule ( un chemin de terre qui a été goudronné , rien à envier aux pires routes corses ) et un chasseur du coin est en bord de route . Dans la même galère , nous discutons et il me dit que oui oui , sur le coup de midi , il a entendu des chiens qui chassaient là en bas qui n'étaient pas à eux . Des petites voix , oui oui ... Les deux connards ( qu'un kopov et une munster soient capables de chasser comme des tarés comme ça derrière un ou des sangliers sortis depuis longtemps de la chasse pendant des heures ne me va pas du tout ) sont passés par là , autour de midi ( il doit être bientôt 19 heures ) et ont donc du enfiler direction Saint André . Arrivée passage à Saint André , toujours rien malgré l'antenne de toit . Je continue dans le prolongement , toujours sur la gauche de façon à faire la boucle ( de trente bornes ) et le tour de la montagne . Et effectivement d'un coup quand je passe le Col de Pyerefiche , la base me capte enfin ( depuis 11 heures je n'ai que le ? , il doit être bientôt 21 heures ) Moka à presque 1000 mètres . Demi tour , passage par des pistes à peu près carrossables jusqu'à arriver à 250 mètres de lui , appels , il vient tout doucement mais finit par arriver . Tarte dans la gueule , il ne proteste pas , sait qu'il a été un vrai con . Mise dans la caisse , c'est la dernière fois , je ne le garderai pas , il retournera chez Adrien , d'où il vient . Il a besoin d'un chien de ce genre pour mettre avec son courant , chasser les cervidés avec l'équipe ou les sangliers plus rares sur son secteur . J'ai dans l'équipe des chiens qui chassent en assez grand nombre pour arriver à tenir le coup sans lui , son départ rapide est essentiel avant qu'il n'ait donné ce très mauvais pli au reste du groupe . Difficile de reprocher à un chien de chasser trop fort , de ne plus arriver à s 'arrêter de chasser un sanglier qu'il arrive à garder sous son nez c'est vrai , mais il faut savoir faire des choix . Point .
J'ai finalement retrouvé Lili qui était partie avec lui c'est certain le lendemain matin peu avant neuf heures , sur le chemin du retour , entre le Rey et Mandagout . Même chose , d 'un coup miracle , le collier qui me la capte en direct à 270 mètres sous la route . Arrêt pile , descente de la voiture et je la vois tout en bas dans des vergers qui revient sur son contre de la veille , comme un chien courant . Pas normal pour une chienne d'arrêt , même si comme sa soeur Liska elle est très très passionnée , à la limite . Seule ou avec sa soeur elle ne serait jamais partie si loin ni si longtemps . Cinq minutes , dix à la limite , ça ne doit pas être cinq ou dix heures . Quand la passion dépasse les bornes comme dans ce cas il faut faire quelque chose . Là , sortir du groupe le chien qui emmène les autres dans des menées interminables de ce genre est vital .
Dimanche nous avons chassé l'immense trou de Biere , sous Montdardier . La route qui descend à Saint Laurent le Minier d' un côté , la montagne qui surplombe la Vis de l'autre , c'est gigantesque et nous ne sommes pas bien nombreux pour vraiment barrer tout ça mais André connait bien les endroits dans lesquels ça va lever , où ça va se passer et même avec le tiers des postés nécessaires il arrive à constituer des lignes efficaces . Au bout du compte "seulement" 7 sangliers de morts , mais du plaisir pour nous aux chiens . J'ai passé les trois quarts de la traque sans Lascar ( cuit dur de la veille ) ni Moka exclu définitivement du groupe . Suis descendu sans lever dans le travers comme d'habitude , mais aucun des chiens présents n'a été capable de lever . Je pense que dans les cent mètres à gauche et les cent mètres à droite du trajet que j'ai suivi , il n'y avait pas de sanglier . Ensuite de façon à redonner du "temps de jeu" à Lascar je suis remonté au départ et ai rentré dans la remorque à sa place la jeune Ola , kopov . André venait de me donner le tuyau , de me demander de descendre dans le travers de l'autre côté . Les uns avaient vu entrer non menés six ou sept sangliers deux heures avant , les autres en entendaient devant eux , enfin bref ça devait vite lever .
Effectivement dans les cinq minutes un gros ferme dans la pente à moins de 50 mètres . Pas le temps de faire quoi que ce soit , un bruit de bagarre et ça démarre à fond la caisse direction la ligne en face . Mais ça tourne sur la gauche , descend dans le trou , s'éloigne , Pan Pan Pan ... Mauvais signe , ils vont me l'avoir manqué ? On dirait bien parce que ça continue , mais je vois au Garmin que ça ne bouge plus trop en bas . L'ont ils blessé ? Je remonte au plus vite au Duster , embarque dans la remorque Napo qui est parti avec le groupe , a été probablement à l'origine de l'échauffourée de départ mais est revenu en quelques minutes , comme un vrai munster ( pas facile d'avoir dans le groupe que des chiens qui soient satisfaisants ) , dételle vite la remorque et fonce en bas . Pour qu'il y ait eu tentative de prise au départ , ce n'est pas un vrai gros , malgré la présence de Napo , mais pas un petit non plus parce qu'il ne serait pas resté du tout .
Arrivé à deux ou trois cent mètres au Garmin ( en fait encore à cinq minutes parce qu'il me faut faire le tour complet par les chemins du bas ) je reçois un coup de fil de mon voisin Bernard : " ça y est , il est mort , c'est Dédé qui l'a tué au ferme devant tes chiens , il était blessé ! " . Extra , tout est bien . Le tireur l'a blessé en deux endroits , gueule cassée et patte arrière basse et ils l'ont rattrapé à côté de Bernard , à dix mètres de son poste . Il a tergiversé de longues minutes devant les chiens qui par moments le tenaient , le lâchaient et le reprenaient , puis ont fini par le japper non stop au ferme , calé . Là , André est arrrivé ( sans le Garmin mais en ayant entendu le beau vacarme ) et en deux minutes a règlé le problème . C'est un métier ... Une femelle à la gueule cassée de plus de 50 kilos qui chargeait les chiens tant qu'elle pouvait malgré ses blessures . C'est vrai que même des chasseurs qui ont tué des paquets de sangliers sont la plupart du temps bien surpris et ne savent pas trop comment réagir au milieu de tous ces chiens , si près du sanglier , ont parfois peur de se faire charger ce qui n'est pas impossible , et que dans l'ensemble il vaut bien mieux que ce soit un spécialiste comme notre André qui s'occupe de ça . Mettre la bonne balle au bon moment au bon moment , ça a l'air facile quand c'est fait par un spécialiste mais ... Pour moi extra , un sanglier tué au ferme par mon ami , c'est presque mieux que si c'était moi qui l'avait tué .
A part les miens quand j'ai fait tout le début sans vrai leader ( mais peut être bien qu'ils n'étaient pas de ce côté ? ) , tous les chiens ont bien marché , chassé et il s'en est tués 7 ... Avec assez de postiers et le double de chiens il y avait c'est sur assez d 'animaux là dedans pour en tuer deux ou trois fois plus et quand nous reviendrons je connaitrai le bas de cette attaque dans lequel je n'étais jamais descendu .
La photo est celle de mes chiens derrière le Duster , dans la grande Vari Kennel , au moment du retour . De gauche à droite Julie , claquée défoncée de fatigue parce qu'elle est sortie les deux jours , comme Liska à côté d'elle . A côté Mimi la Gonczy en bas Lascar qui n'est sorti que sur la fin mais quelle sortie ... Il me semble qu'il a du mal à retrouver physiquement le niveau qui était le sien avant l'accident d'il y a un mois et demi . J'espère que ça va revenir , mais de toutes façons il me faudra vraiment l'économiser .