la pêche est ouverte .
Actualité publiée le 14/03/2018
Quand je parlais il y a quelques années de ma vie ( même devant ma femme ... ) avec des amis , ou même des gens qui ne me connaissaient pas bien , pour leur faire gagner du temps je leur disais que j'avais deux passions dans la vie , la chasse , et la pêche . Vous pouvez imaginer l'effet sur la " moitié " , ma femme , qui se demandait bien ce qui lui resterait . Jusqu'à ce que je me marie je n'ai effectivement rien fait d'autre en dehors des heures de travail ( mais tout le monde sait bien que les enseignants ne font rien , et sont tout le temps en vacances ) que d'arpenter le long des rivières ou les bois environnants avec une canne à pêche à la main , ou un fusil selon la saison . Je caricature à peine ... Pour vous donner une idée de la façon dont ça a pu se passer , dites vous par exemple qu'en habitant Lyon à cette époque , l'année du bac , après la terminale , j'ai pris des truites pendant 70 jours consécutifs . Au moins une , parfois le panier plein , mais il fallait que j'y sois , un drogué ... Le 71ème jour , c'était celui de l'ouverture de la chasse . Véridique . Intoxiqué , malade , en manque si je n'y allais pas , passionné à l'extrême , débordant d'une énergie canalisée dans ce seul objectif , pêcher tant que c'était possible . A 16 ou 17 ans je partais en hiver pendant les vacances de Noel pêcher au fouet les " Iles du Rhône " , des bras de ce fleuve en deuxième catégorie vers Neyron , Miribel , à plusieurs kilomètres de chez moi avec la mobylette Bleue . Un pantalon de pêche en plastique vert pas isolant du tout sur les fesses , j'y suis allé plusieurs fois pour agacer les poissons blancs qui ne gobaient pas mais que je voyais se chauffer les cotelettes dans très peu d'eau , susceptibles de prendre au ralenti la mouche noyée que je leur passais . J'en ai pris , j'ai appris beaucoup de ces poissons , des poissons dans ces conditions là . Il fallait en vouloir pour se cailler comme ça , revenir ensuite gelé jusqu'aux os ...
Enfin bref , j'ai été sonné de pêche depuis tout petit , et ne me suis désintoxiqué tout doucement de cette passion qu'avec le mariage , la famille , les enfants . Là , en assez peu de temps , j'ai commencé à aller à la chasse à 100% , toujours , comme avant , mais à ne quasiment plus aller à la peche , aux truites , que pour y faire les "coups du soir " , au fouet . Nous habitions à Labalme sur Cerdon , en roulant comme un taré ( normalement ) je mettais dix grosses minutes pour arriver à Neuville sur Ain et je ne loupais pas un coup du soir de l'ouverture de l'ombre ( mi mai ) à l'ouverture de la chasse , mi septembre . Pas un , que la rivière soit en crue ou pas ... Il m'est arrivé d'avoir du monde à la maison , de ne partir qu'à 21h45 , d'arriver sur les lieux au bon endroit au bon moment ( quand on y est tous les soirs on connait les habitudes de ses poissons ) et de revenir avec une truite de plus du kilo moins d'une heure après . Pas souvent , mais ça m'est arrivé ... D'ailleurs la taille , le poids moyen de ce que je gardais à l'époque ( années 85 - 95 ) passait le kilo . Mais sur peut être 110 ou 120 sorties j'avais pris seulement 15 ou 20 poissons , pour 20 kilos en général . Pas des monstres , mais toujours une de 4 livres ou pas loin , ou un peu plus , et les plus petites gardées à 7 ou 800 grammes , des erreurs de tir ... La tactique à mettre en oeuvre pour s'attaquer aux grosses truites passe entre autres par le fait de ne pas pêcher celles de la livre qui sont sorties au départ . D'attendre qu'elles se taillent parce que la mèmère arrive et se met en place . Etc ... Enfin bref j'ai été sonné de pêche , de fouet , de mouche sèche et de nymphe avant que ça ne soit la mode , et je n'habite pas par hasard à proximité immédiate du Tarn . J'ai habité 5 ans à côté de Goumois , près du Doubs , la maison la plus proche du Refrain , pour ceux qui connaissent , pas par hasard non plus .
Le Tarn en ce moment est trop haut , plus teinté mais trop haut , je suis allé sortir un chien au bord de la Jonte . Cinq minutes de chez moi , certains en rêvent . Eau assez haute aussi , cuissardes , lancer léger , cuiller numéro deux blanche . Dix minutes et j'insiste sur un beau caillou , me dis que quand même il devrait y avoir une truite là . Et je finis par la prendre , une très belle , de 36 , grosse pour la Jonte , bien zèbrée . Attrapée à la main , bien piquée , j'ai été heureux comme un gamin . Que de souvenirs . Tristes parce que les rivières sont vides , les truites nécessaires pour apprendre à pêcher aux enfants ne sont plus là . Il en reste bien quelques unes , la preuve , surtout chez nous , mais c'est un désastre dont personne ne se soucie .
Sur la photo prise avec mon vieux téléphone Samsung on ne la voit pas bien , quel dommage que j'ai oublié l'appareil photo parce que c'était un magnifique poisson sauvage . Miki , l'heureux du jour qui m'a accompagné aujourd'hui se demandait bien ce que c'était que cette bête .
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Enfin bref , j'ai été sonné de pêche depuis tout petit , et ne me suis désintoxiqué tout doucement de cette passion qu'avec le mariage , la famille , les enfants . Là , en assez peu de temps , j'ai commencé à aller à la chasse à 100% , toujours , comme avant , mais à ne quasiment plus aller à la peche , aux truites , que pour y faire les "coups du soir " , au fouet . Nous habitions à Labalme sur Cerdon , en roulant comme un taré ( normalement ) je mettais dix grosses minutes pour arriver à Neuville sur Ain et je ne loupais pas un coup du soir de l'ouverture de l'ombre ( mi mai ) à l'ouverture de la chasse , mi septembre . Pas un , que la rivière soit en crue ou pas ... Il m'est arrivé d'avoir du monde à la maison , de ne partir qu'à 21h45 , d'arriver sur les lieux au bon endroit au bon moment ( quand on y est tous les soirs on connait les habitudes de ses poissons ) et de revenir avec une truite de plus du kilo moins d'une heure après . Pas souvent , mais ça m'est arrivé ... D'ailleurs la taille , le poids moyen de ce que je gardais à l'époque ( années 85 - 95 ) passait le kilo . Mais sur peut être 110 ou 120 sorties j'avais pris seulement 15 ou 20 poissons , pour 20 kilos en général . Pas des monstres , mais toujours une de 4 livres ou pas loin , ou un peu plus , et les plus petites gardées à 7 ou 800 grammes , des erreurs de tir ... La tactique à mettre en oeuvre pour s'attaquer aux grosses truites passe entre autres par le fait de ne pas pêcher celles de la livre qui sont sorties au départ . D'attendre qu'elles se taillent parce que la mèmère arrive et se met en place . Etc ... Enfin bref j'ai été sonné de pêche , de fouet , de mouche sèche et de nymphe avant que ça ne soit la mode , et je n'habite pas par hasard à proximité immédiate du Tarn . J'ai habité 5 ans à côté de Goumois , près du Doubs , la maison la plus proche du Refrain , pour ceux qui connaissent , pas par hasard non plus .
Le Tarn en ce moment est trop haut , plus teinté mais trop haut , je suis allé sortir un chien au bord de la Jonte . Cinq minutes de chez moi , certains en rêvent . Eau assez haute aussi , cuissardes , lancer léger , cuiller numéro deux blanche . Dix minutes et j'insiste sur un beau caillou , me dis que quand même il devrait y avoir une truite là . Et je finis par la prendre , une très belle , de 36 , grosse pour la Jonte , bien zèbrée . Attrapée à la main , bien piquée , j'ai été heureux comme un gamin . Que de souvenirs . Tristes parce que les rivières sont vides , les truites nécessaires pour apprendre à pêcher aux enfants ne sont plus là . Il en reste bien quelques unes , la preuve , surtout chez nous , mais c'est un désastre dont personne ne se soucie .
Sur la photo prise avec mon vieux téléphone Samsung on ne la voit pas bien , quel dommage que j'ai oublié l'appareil photo parce que c'était un magnifique poisson sauvage . Miki , l'heureux du jour qui m'a accompagné aujourd'hui se demandait bien ce que c'était que cette bête .