Immensités cévenoles .
Actualité publiée le 15/01/2018
Il n'est pas 13h32 mais midi et demi . Je viens de voir au Garmin que les chiens sont sous moi à moins de 150 mètres depuis l'intérieur de la voiture . Le temps que je descende , ferme la porte et fasse les dix mètres de façon à mieux entendre ce qui se passe , qui fait quoi , les chiens qui mènent ( Moka Gina en tête ) sont en train de remonter probablement " à cul " , presque à vue derrière ce gros sanglier sur le versant quon voit sur la gauche de la photo . Tout de suite 500 mètres , puis 600 et quelques , puis le ? ...
Comme je vois au Garmin qu'il y a des chiens qui sont à moins de 150 mètres en dessous , Lili Lascar et Nina , je les appelle , vois qu'ils reviennent . En attendant qu'ils soient là , je fais une photo ... On voit la montagne de Montdardier , et en reprenant les pistes forestières je vais pouvoir en quelques minutes me retrouver sur le parking au cul de sac entre cette montagne et celle derrière laquelle sont partis Moka et Gina les deux " fondus " . Ensuite une fois là bas je vais à nouveau les entendre chasser , mener , descendre du mauvais côté , jusqu'au dessus de la Vis , au dessus de Gornies , Beauquinies . Obligé de faire le tour , une demie heure ( que cette vallée de la Vis est belle ) , de remonter le ravin et de récupérer Moka sans son gilet . Redescendre au Berlingo , remonter sur la montagne pour récupérer enfin par le haut Gina à la nuit tombée . Remonter à la frontale une dernière fois avec la chienne en laisse , téléphoner au collègue Patrick aux chiens courants ( trois grands fauves qui aux dernières nouvelles chassaient encore ce matin dans ce travers ) pour avoir des nouvelles .
Les postiers se plaignent parfois de la façon dont le temps leur est long , dont ils ont eu froid , de la façon dont ils n'ont rien vu , dont les chiens n'ont pas été assez criants , dont on a laissé des sangliers dont ils savaient , eux , où ils étaient , etc ... Il faudrait qu'ils essaient de nous suivre une fois ou deux , pour se faire une vraie idée de ce qu'est la vie du piqueur , même s'il ne chasse comme moi qu'avec des chiens de petit pied , qui ne vont théoriquement pas loin . Théoriquement ...
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Comme je vois au Garmin qu'il y a des chiens qui sont à moins de 150 mètres en dessous , Lili Lascar et Nina , je les appelle , vois qu'ils reviennent . En attendant qu'ils soient là , je fais une photo ... On voit la montagne de Montdardier , et en reprenant les pistes forestières je vais pouvoir en quelques minutes me retrouver sur le parking au cul de sac entre cette montagne et celle derrière laquelle sont partis Moka et Gina les deux " fondus " . Ensuite une fois là bas je vais à nouveau les entendre chasser , mener , descendre du mauvais côté , jusqu'au dessus de la Vis , au dessus de Gornies , Beauquinies . Obligé de faire le tour , une demie heure ( que cette vallée de la Vis est belle ) , de remonter le ravin et de récupérer Moka sans son gilet . Redescendre au Berlingo , remonter sur la montagne pour récupérer enfin par le haut Gina à la nuit tombée . Remonter à la frontale une dernière fois avec la chienne en laisse , téléphoner au collègue Patrick aux chiens courants ( trois grands fauves qui aux dernières nouvelles chassaient encore ce matin dans ce travers ) pour avoir des nouvelles .
Les postiers se plaignent parfois de la façon dont le temps leur est long , dont ils ont eu froid , de la façon dont ils n'ont rien vu , dont les chiens n'ont pas été assez criants , dont on a laissé des sangliers dont ils savaient , eux , où ils étaient , etc ... Il faudrait qu'ils essaient de nous suivre une fois ou deux , pour se faire une vraie idée de ce qu'est la vie du piqueur , même s'il ne chasse comme moi qu'avec des chiens de petit pied , qui ne vont théoriquement pas loin . Théoriquement ...