les alsaciens sont surpris .
Actualité publiée le 11/01/2018
J'avais emmené avec moi hier mon vieil ami Daniel . Vieil ami parce que nous nous connaissons depuis plus de 30 ans , qu'à l'époque j'habitais Labalme sur Cerdon et qu'après avoir été invité chez lui ( en fait il travaillait et résidait à l'époque à Paris mais chassait en Alsace ) je l'avais fait venir chez moi au sanglier un jour pluvieux dans le Haut Bugey dont il se rappelle bien . Lui et l'ami ( son adjudicataire Maurice ) devaient tirer le gros sanglier qui allait droit sur la sortie qu'ils barraient quand un "chasseur" local de passage ce jour là sur la battue sur ma commune aux chiens avait dévié la menée en essayant de tirer ce pépère sous leur nez . Souvenir impérissable pour eux , alors que lui a du l'oublier dans les minutes suivantes . Enfin bref avec Daniel nous nous connaissons et nous apprécions depuis de longues années...
Daniel avant sa retraite est venu s 'installer en Alsace , il y habite depuis 24 ans , y chasse depuis ses débuts . Il y est tellement bien intégré que ses pairs l'ont élu président pour le Haut Rhin de l'ANCGG . Il vient à Mostuéjouls depuis que j'y habite pour y chasser le mouflon , avec sa femme Marisette . Le plus souvent en janvier , même si le rut à cette époque est depuis longtemps terminé , il a toujours l'espoir de tirer un beau mâle , et il aime notre coin . Cette année je lui ai proposé de venir participer à ces " grandes battues du sud " qu'il ne connaissait auparavant que par la chaine Seasons . Il a aimé l'accent , le ton des sudistes , n'a pas eu la chance de tirer un sanglier parce qu'il n'était pas du bon côté et a trouvé que le fait de rester au poste de 11 heures à 17 heures à peu près était pénible , on le comprend . Mais ce qui l'a surpris , ça a été surtout la façon dont la venaison a été traitée après la chasse . En Alsace , le gibier est vidé ( de la langue à l'anus , comme un poisson ) , pesé et vendu au marchand de gibier . Celui qui veut partir avec un sanglier ou un chevreuil le paie le prix du marchand de gibier . L'argent correspondant sert au financement de la chasse , très chère chez eux . Le prix des parts en Alsace se chiffre en milliers d 'euros , les prix s 'envolent dès qu'il y a du gibier rouge , des cervidés .
L'ami Daniel a vu comment les cévenols procédaient , comment tout le monde mettant la main à la pâte comme on dit , les choses étant rondement menées il est possible de dépouiller vider partager une petite dizaine de sangliers , comment ensuite on met tous ensemble des parts à peu près égales en sacs . Comment ensuite tout le monde part avec son morceau , sa part , et en fait ensuite ce qu'il veut . Certains qui habitent loin et préfèrent partir au plus vite s'excusent et ne prennent pas de morceau , mais la viande est partagée chaque fois . Nous allons cette saison comme les autres nous être partagé entre 3 et 400 sangliers sans que ça ne pose de problème . Bien sur les propriétaires et tous ceux auxquels le chef André et ses adjoints , ceux qui chassent ici depuis des décennies veulent donner des parts sont aussi servis en temps et en heures ...
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Daniel avant sa retraite est venu s 'installer en Alsace , il y habite depuis 24 ans , y chasse depuis ses débuts . Il y est tellement bien intégré que ses pairs l'ont élu président pour le Haut Rhin de l'ANCGG . Il vient à Mostuéjouls depuis que j'y habite pour y chasser le mouflon , avec sa femme Marisette . Le plus souvent en janvier , même si le rut à cette époque est depuis longtemps terminé , il a toujours l'espoir de tirer un beau mâle , et il aime notre coin . Cette année je lui ai proposé de venir participer à ces " grandes battues du sud " qu'il ne connaissait auparavant que par la chaine Seasons . Il a aimé l'accent , le ton des sudistes , n'a pas eu la chance de tirer un sanglier parce qu'il n'était pas du bon côté et a trouvé que le fait de rester au poste de 11 heures à 17 heures à peu près était pénible , on le comprend . Mais ce qui l'a surpris , ça a été surtout la façon dont la venaison a été traitée après la chasse . En Alsace , le gibier est vidé ( de la langue à l'anus , comme un poisson ) , pesé et vendu au marchand de gibier . Celui qui veut partir avec un sanglier ou un chevreuil le paie le prix du marchand de gibier . L'argent correspondant sert au financement de la chasse , très chère chez eux . Le prix des parts en Alsace se chiffre en milliers d 'euros , les prix s 'envolent dès qu'il y a du gibier rouge , des cervidés .
L'ami Daniel a vu comment les cévenols procédaient , comment tout le monde mettant la main à la pâte comme on dit , les choses étant rondement menées il est possible de dépouiller vider partager une petite dizaine de sangliers , comment ensuite on met tous ensemble des parts à peu près égales en sacs . Comment ensuite tout le monde part avec son morceau , sa part , et en fait ensuite ce qu'il veut . Certains qui habitent loin et préfèrent partir au plus vite s'excusent et ne prennent pas de morceau , mais la viande est partagée chaque fois . Nous allons cette saison comme les autres nous être partagé entre 3 et 400 sangliers sans que ça ne pose de problème . Bien sur les propriétaires et tous ceux auxquels le chef André et ses adjoints , ceux qui chassent ici depuis des décennies veulent donner des parts sont aussi servis en temps et en heures ...