Weekend kilométré .
Actualité publiée le 13/03/2017
Samedi matin je suis allé en tant que prof d' eps prêter main forte aux collègues du collège de Millau dans lequel je suis prof , jusqu'à dix heures . Nous sommes 8 profs d'eps , nous nous partagions la tâche . Puis j'ai filé , en bécane une grosse heure après j'y étais , à Saint Martin de Londres , puisqu'il y avait le brevet de chasse sur lièvre . Les copains savent que leur territoire permet d'organiser ça , sont nombreux à se mobiliser , soignent tout , de la cuisine à l'organisation , et le président de la FACCC , fédé des associations de chasseurs aux chiens courants devait être sur les lieux le dimanche . Pour apprécier ce qu'il en était , et voir si une finale nationale serait possible une prochaine année . Le président en question , Daniel Roques , est un copain , un collègue de travail que j'ai fréquenté plusieurs années au collège de Séverac le Chateau . C'est un vrai chasseur de lièvres , au baton , pêcheur de truites , un passionné complet avec lequel j'avais sympathisé , un vrai bon type .
Ce samedi je suis allé là bas aussi ( surtout ? ) pour aller avec l'ami Patrick , notre piqueur aux grands fauves ( j'ai rarement depuis que je chasse le sanglier , depuis toujours donc , vu des chiens comme les siens , on dirait qu'ils vont le bouffer ) qui le jour où j'ai " perdu " Laos a entendu au ferme avec les siens pendant un bon moment une petite voix . Le ferme en question s 'est passé à moins de 200 mètres de l'endroit où j'ai perdu le signal du collier de mon chien , c'était lui , c'est sur ...
Rendus sur les lieux nous avons tous les deux ( merci à lui ) patrouillé jusqu'à plus d 'une heure de l'après midi sur le secteur en espérant tomber sur son cadavre , savoir au moins où il est passé , mais sans succès . Nous avons rejoint les autres à l'apéritif , avant le repas , haut de gamme . Vraiment ... Nous avons plusieurs cuisiniers dans l'équipe , tous mobilisés pour l'occasion , et il n'y a pas beaucoup de restaurants dans lesquels on mange comme ça .
Mais au moment où il allait être question d'y passer , à table , coup de fil . Eric , du Calmels , me demande si je peux venir essayer de retrouver un mouflon blessé le matin par notre archer andorran . J'explique à Eric que je suis à Saint Martin en bécane , qu'il me faudrait remonter à Liaucous puis redescendre chez lui avec le Berlingo et la chienne , il m'engueule avec raison parce qu'il m'avait dit que les andorrans , le père et le fils , archers tous les deux , seraient là . Je fais mes comptes , lui donne rendez vous au Calmels avant 17 heures .
Retour rapide , attention aux radars , le ventre creux , les deux chiennes dans la voiture , je suis efffectivement arrivé chez Eric peu après 16h30 . Départ pour l'endroit où l'archer a arrêté le pistage à l'oeil , après plus de 800 mètres parait il , sur une reposée , avec du sang visible . Il s'était couché , serait resté là s'ils ne l'avaient pas relevé ... Une petite heure après , après encore 5 ou 600 mètres de pistage assez tranquille , Circé arrive sur ce mouflon couché en dehors des buis , face à nous . Il est mort ? Non , il a les yeux ouverts , nous regarde . Arrivés à dix mètres , alors que Circé n'en croit pas ses yeux , Eric l'archer décide de le retirer . Nous voyons la flèche lui taper dans les cotes , ricocher sur le terrain et se perdre dans les buis derrière . Il ne bouge pas , doit être moribond . Je m'approche pour le piquer , pendant que Circé passée derrière commence à lui mordre l'arrière . Alors que je vais lui saisir les cornes il bondit et part à la descente , Circé médusée au cul . Cent mètres et elle le rattrape , il se recouche , est cuit , je le pique enfin . L'adrénaline ...
Retour au rendez vous , discussions explicatives avec les andorrans père et fils , de vrais archers , et redescente en direction de Saint Martin . Entre ce soir et demain matin dimanche , à eux deux , il m'étonnerait bien qu'il n'y ait pas une autre recherche ou deux à faire . Ils connaissent la chasse , viennent depuis des années , auront des occasions de tir c'est certain , je les connais .
J'ai faim , la soirée sera agréable de ce côté c 'est sur . Nous allons manger deux faons de cerf préparés par Jean le patron du bar des Autobus , extra ...
Dimanche matin je suis sur les lieux vers dix heures , parce qu'Eric m'a appelé dans la soirée en me disant qu'un sanglier , gros , est parti avec la flèche qui n'a pas traversé ( s'il n'y a pas de trou de sortie ... ) mais qu'il y a du sang au départ . Il est tombé des trombes dans la nuit , pluies cévenoles bien sur , tout est lavé . Circé ne démarre jamais vraiment . A force de faire les avants , les arrières , la chienne sondant toutes les entrées dans les buis , je retrouve la flèche sur la direction de fuite , à 80 mètres du tir . Pas la pointe ...
Pendant le repas , alors qu'après avoir fait tout le secteur j'ai fini par abandonner , Antonio arrive et nous montre la pointe de la flèche , qu'il a trouvé entre le lieu du tir et l'entrée au bois , bien 70 mètres avant la flèche . Donc il a été traversé . L'archer andorran m'explique , me montre sur le sanglier ( 115 kilos , tiré à l'arc retrouvé par Circé il y a 3 ou 4 ans ) empaillé en entier , sur pieds , qui trone à droite de l'entrée du rendez vous du Calmels l'endroit où il a vu sa flèche disparaitre hier soir . En haut de l'épaule , en avant . Là où la colonne vertébrale des sangliers redescend , là où on fait parfois une balle d'apophyse ... Son sanglier n'est pas coffré , les poumons ne sont pas traversés , s'ils l'avaient été il aurait " mouché rouge " assez vite , Circé l'aurait pisté de façon habituelle , etc ...
Je vais partir , je pars . Mais le téléphone d'Eric sonne , Antonio qui avait emmené avec lui Eric l'andorran explique que dans un parc quasiment d 'élevage il a tiré , flèché un gros sanglier , qui est parti à nouveau avec la flèche ... Gros . Attendre trois heures pour le laisser peut être mourir serait plus prudent , mais ensuite il fera nuit . Y aller demain ? Je travaille . Non , il faut y aller tout de suite , c'est la seule solution .
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Ce samedi je suis allé là bas aussi ( surtout ? ) pour aller avec l'ami Patrick , notre piqueur aux grands fauves ( j'ai rarement depuis que je chasse le sanglier , depuis toujours donc , vu des chiens comme les siens , on dirait qu'ils vont le bouffer ) qui le jour où j'ai " perdu " Laos a entendu au ferme avec les siens pendant un bon moment une petite voix . Le ferme en question s 'est passé à moins de 200 mètres de l'endroit où j'ai perdu le signal du collier de mon chien , c'était lui , c'est sur ...
Rendus sur les lieux nous avons tous les deux ( merci à lui ) patrouillé jusqu'à plus d 'une heure de l'après midi sur le secteur en espérant tomber sur son cadavre , savoir au moins où il est passé , mais sans succès . Nous avons rejoint les autres à l'apéritif , avant le repas , haut de gamme . Vraiment ... Nous avons plusieurs cuisiniers dans l'équipe , tous mobilisés pour l'occasion , et il n'y a pas beaucoup de restaurants dans lesquels on mange comme ça .
Mais au moment où il allait être question d'y passer , à table , coup de fil . Eric , du Calmels , me demande si je peux venir essayer de retrouver un mouflon blessé le matin par notre archer andorran . J'explique à Eric que je suis à Saint Martin en bécane , qu'il me faudrait remonter à Liaucous puis redescendre chez lui avec le Berlingo et la chienne , il m'engueule avec raison parce qu'il m'avait dit que les andorrans , le père et le fils , archers tous les deux , seraient là . Je fais mes comptes , lui donne rendez vous au Calmels avant 17 heures .
Retour rapide , attention aux radars , le ventre creux , les deux chiennes dans la voiture , je suis efffectivement arrivé chez Eric peu après 16h30 . Départ pour l'endroit où l'archer a arrêté le pistage à l'oeil , après plus de 800 mètres parait il , sur une reposée , avec du sang visible . Il s'était couché , serait resté là s'ils ne l'avaient pas relevé ... Une petite heure après , après encore 5 ou 600 mètres de pistage assez tranquille , Circé arrive sur ce mouflon couché en dehors des buis , face à nous . Il est mort ? Non , il a les yeux ouverts , nous regarde . Arrivés à dix mètres , alors que Circé n'en croit pas ses yeux , Eric l'archer décide de le retirer . Nous voyons la flèche lui taper dans les cotes , ricocher sur le terrain et se perdre dans les buis derrière . Il ne bouge pas , doit être moribond . Je m'approche pour le piquer , pendant que Circé passée derrière commence à lui mordre l'arrière . Alors que je vais lui saisir les cornes il bondit et part à la descente , Circé médusée au cul . Cent mètres et elle le rattrape , il se recouche , est cuit , je le pique enfin . L'adrénaline ...
Retour au rendez vous , discussions explicatives avec les andorrans père et fils , de vrais archers , et redescente en direction de Saint Martin . Entre ce soir et demain matin dimanche , à eux deux , il m'étonnerait bien qu'il n'y ait pas une autre recherche ou deux à faire . Ils connaissent la chasse , viennent depuis des années , auront des occasions de tir c'est certain , je les connais .
J'ai faim , la soirée sera agréable de ce côté c 'est sur . Nous allons manger deux faons de cerf préparés par Jean le patron du bar des Autobus , extra ...
Dimanche matin je suis sur les lieux vers dix heures , parce qu'Eric m'a appelé dans la soirée en me disant qu'un sanglier , gros , est parti avec la flèche qui n'a pas traversé ( s'il n'y a pas de trou de sortie ... ) mais qu'il y a du sang au départ . Il est tombé des trombes dans la nuit , pluies cévenoles bien sur , tout est lavé . Circé ne démarre jamais vraiment . A force de faire les avants , les arrières , la chienne sondant toutes les entrées dans les buis , je retrouve la flèche sur la direction de fuite , à 80 mètres du tir . Pas la pointe ...
Pendant le repas , alors qu'après avoir fait tout le secteur j'ai fini par abandonner , Antonio arrive et nous montre la pointe de la flèche , qu'il a trouvé entre le lieu du tir et l'entrée au bois , bien 70 mètres avant la flèche . Donc il a été traversé . L'archer andorran m'explique , me montre sur le sanglier ( 115 kilos , tiré à l'arc retrouvé par Circé il y a 3 ou 4 ans ) empaillé en entier , sur pieds , qui trone à droite de l'entrée du rendez vous du Calmels l'endroit où il a vu sa flèche disparaitre hier soir . En haut de l'épaule , en avant . Là où la colonne vertébrale des sangliers redescend , là où on fait parfois une balle d'apophyse ... Son sanglier n'est pas coffré , les poumons ne sont pas traversés , s'ils l'avaient été il aurait " mouché rouge " assez vite , Circé l'aurait pisté de façon habituelle , etc ...
Je vais partir , je pars . Mais le téléphone d'Eric sonne , Antonio qui avait emmené avec lui Eric l'andorran explique que dans un parc quasiment d 'élevage il a tiré , flèché un gros sanglier , qui est parti à nouveau avec la flèche ... Gros . Attendre trois heures pour le laisser peut être mourir serait plus prudent , mais ensuite il fera nuit . Y aller demain ? Je travaille . Non , il faut y aller tout de suite , c'est la seule solution .