Dimanche , la fermeture .
Actualité publiée le 21/11/2016
Pierre était au rendez vous , a été emmené sur les lieux vers 9 heures . Pendant que nous faisions la traque il a oeuvré calmement , et est revenu avec les mêmes conclusions que celles que nous avions pu tirer la veille . Aucun indice , probable balle d 'apophyse . Pendant ce temps nous faisions courir et tirer les derniers cervidés de l'année , mon Laos faisait tirer un sanglier de 65 kilos à un piqueur venu de l'Isère au ferme , blessé de patte avant .
La dernière traque de l'année terminée , j'ai appris qu'un cerf avait été blessé , encore ... Le tireur l'a vu arriver blessé sur le dos ( la balle d 'apophyse d 'hier , c'est sur ) , et a décidé de le tuer . Dans la seconde précédent le coup de carabine un coup de vent violent lui a rabattu le chapeau sur les yeux . Pan quand même , et le cerf qui s 'en va avec des indices présents . Des gouttes , et un morceau de viande...
Arrivés sur les lieux , Pierre et son Jäger , le tireur et moi , je demande à Pierre de démarrer avec son chien . Celui ci me dit de prendre Circé , que si le cerf est mort à faible distance il fera la piste ensuite , et que s'il est nécessaire de filer jusqu'à la nuit , si ça dure , il préfère que ce soit Circé et moi . Pas de temps à perdre , nous démarrons . Le tireur est là , sur le chemin , et devant le manque d'indice visibles (elles sont où , vos gouttes de sang ? ) , après avoir comme d 'habitude vu la chienne tourner autour de l'anschuss de longues secondes , elle démarre avec pas mal de conviction . Sur les 50 ou 80 premiers mètres rien de visible , puis deux ou trois gouttes , puis plus besoin de chien pour suivre . Le cerf est monté dans la pente en faisant des lacets , a traversé le chemin du dessus . Sur le chemin une tache grosse comme une assiette à dessert, il s 'est arrêté . Nous allons le trouver mort , voilà mon pronostic , que je communioque à Pierre . Puis au bout de deux cent mètres à tout casser alors qu'il y a bien moins de sang visible la chienne qui commence à prendre au vent . Pierre qui suit la carabine en main me dit qu'il entend marcher devant et à gauche . Qui entrevoit du blanc , du ventre . Circé est partie mais elle n'ira pas loin . Cinquante mètres plus loin dans un taillis épaissi de jeunes résineux ça jappe deux ou trois coups . Elle le voit . Refroidi par celui qui est venu me chercher sur plus de dix mètres dimanche dernier , quand il a fallu que je me mette derrière une touffe de jeunes arbres , j'ai débretellé , et me suis immobilisé en cherchant à le voir . Il est couché sous un résineux , me regarde , Pan dans le cou ! Circé se précipite et il essaie encore de tourner la tête pour la choper , Pierre tient la longe pendant que je lui en remets une autre qui lui casse vraiment le cou .
A l'observation il s 'agit effectivement de notre cerf d 'hier , dont j'étais le seul à avoir la certitude qu'il s 'agissait d' une balle d 'apophyse . Les chasseurs amis du tireur malheureux doutaient , ça se voyait . Ils auront la preuve . Retour au rendez vous , sans fanfaronnade , après une photo , et débardage de l'animal avant la nuit .
La photo , c'est celle du rond du matin , le dimanche . Les deux chefs Christian et Jean Philippe se partagent le travail , du rappel des consignes de sécurité à celui du tableau du jour , aux côtés des piqueurs . L'ambiance est bonne et tout le monde s'applique sérieusement dans la bonne humeur . Chasser dans de bonnes conditions de sécurité dans une nature comme celle de la forêt d 'Aubrac dans une bonne ambiance comme celle là est un régal .
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La dernière traque de l'année terminée , j'ai appris qu'un cerf avait été blessé , encore ... Le tireur l'a vu arriver blessé sur le dos ( la balle d 'apophyse d 'hier , c'est sur ) , et a décidé de le tuer . Dans la seconde précédent le coup de carabine un coup de vent violent lui a rabattu le chapeau sur les yeux . Pan quand même , et le cerf qui s 'en va avec des indices présents . Des gouttes , et un morceau de viande...
Arrivés sur les lieux , Pierre et son Jäger , le tireur et moi , je demande à Pierre de démarrer avec son chien . Celui ci me dit de prendre Circé , que si le cerf est mort à faible distance il fera la piste ensuite , et que s'il est nécessaire de filer jusqu'à la nuit , si ça dure , il préfère que ce soit Circé et moi . Pas de temps à perdre , nous démarrons . Le tireur est là , sur le chemin , et devant le manque d'indice visibles (elles sont où , vos gouttes de sang ? ) , après avoir comme d 'habitude vu la chienne tourner autour de l'anschuss de longues secondes , elle démarre avec pas mal de conviction . Sur les 50 ou 80 premiers mètres rien de visible , puis deux ou trois gouttes , puis plus besoin de chien pour suivre . Le cerf est monté dans la pente en faisant des lacets , a traversé le chemin du dessus . Sur le chemin une tache grosse comme une assiette à dessert, il s 'est arrêté . Nous allons le trouver mort , voilà mon pronostic , que je communioque à Pierre . Puis au bout de deux cent mètres à tout casser alors qu'il y a bien moins de sang visible la chienne qui commence à prendre au vent . Pierre qui suit la carabine en main me dit qu'il entend marcher devant et à gauche . Qui entrevoit du blanc , du ventre . Circé est partie mais elle n'ira pas loin . Cinquante mètres plus loin dans un taillis épaissi de jeunes résineux ça jappe deux ou trois coups . Elle le voit . Refroidi par celui qui est venu me chercher sur plus de dix mètres dimanche dernier , quand il a fallu que je me mette derrière une touffe de jeunes arbres , j'ai débretellé , et me suis immobilisé en cherchant à le voir . Il est couché sous un résineux , me regarde , Pan dans le cou ! Circé se précipite et il essaie encore de tourner la tête pour la choper , Pierre tient la longe pendant que je lui en remets une autre qui lui casse vraiment le cou .
A l'observation il s 'agit effectivement de notre cerf d 'hier , dont j'étais le seul à avoir la certitude qu'il s 'agissait d' une balle d 'apophyse . Les chasseurs amis du tireur malheureux doutaient , ça se voyait . Ils auront la preuve . Retour au rendez vous , sans fanfaronnade , après une photo , et débardage de l'animal avant la nuit .
La photo , c'est celle du rond du matin , le dimanche . Les deux chefs Christian et Jean Philippe se partagent le travail , du rappel des consignes de sécurité à celui du tableau du jour , aux côtés des piqueurs . L'ambiance est bonne et tout le monde s'applique sérieusement dans la bonne humeur . Chasser dans de bonnes conditions de sécurité dans une nature comme celle de la forêt d 'Aubrac dans une bonne ambiance comme celle là est un régal .