J'ai chassé 15 minutes ...
Actualité publiée le 19/06/2016
Après le repas Gaulois dans le Tarn , près de Lacaune , je suis parti vers 18 heures , mes bracelets mis de côté . Un bracelet dans la poche , jumelles autour du cou , tenue realtree , cagoule et gants , baton de pirsch , carabine d 'approche au côté , quel bonheur de chasser dans ces montagnes . J'y vais depuis plus de dix ans , commence à connaitre pas mal de coins du secteur qui sont agréables à chasser . Cette fin d'après midi j'ai circulé plus pour reprendre contact , voir les champs qui ont été fauchés , les coupes qui ont été faites , que pour tirer un brocard . Il y a le temps , tout l'été est à nous ...
J'ai stoppé le Berlingo sur un chemin forestier , qui se termine 2 ou 300 mètres plus loin dans une succession de champs dans lesquels je tire toujours un brocard dans l'année . Silence , habitude de ne pas faire de bruit , je marche depuis quelques minutes comme un gros matou dans l'herbe mouillée du milieu du chemin . Je suis à bon vent , je pourrais bien tomber sur un brocard en train de manger dans la bordure ... Encore quelques mètres et je me fais gueuler après . Une fois . Deux , dix , vingt , ça n'arrête pas et il n'est pas loin , je pourrais presque le voir dans ce taillis sous futaie assez fourré . Je vois ses bois , il n'est pas si mal . Ne part pas , bouge un peu , puis s' éloigne carrément , disparait en montant de 30 mètres , toujours en gueulant . Il a entendu ou vu quelque chose de bizarre , mais ne sait pas quoi . Je suis cagoulé ganté chemisé culotté realtree , et quand je ne bouge pas , pas facile de savoir de quoi il s 'agit ... Je suis à bon vent , il se demande . Il est monté de 30 mètres , je monte , le suis de 30 , glissant dans les feuilles mouillées . Il crie toujours , n'a pas arrêté , et redescend , le curieux , j'en étais sur . Il a pris un peu au large prudemment parce qu'il ne m'a pas entendu monter , et ne peut pas se retenir , par curiosité , d'en avoir le coeur net . Je suis épaulé , la carabine posée sur le baton , le vois qui glisse derrière les baliveaux . Je ne vais pas le tirer , il n'y a pas le feu , mais je suis prêt . Mais il sort la tête , je pourrais lui passer une balle , Pan !
C'est fait , il est raide , ne risquait pas de repartir avec la balle que je lui ai mis . N'aurais pas du , mais c'est fait , tant pis . J'ai chassé 15 minutes ...
La photo de ce joli brocard , finalement , une fois placé à plat ventre , bassin et poitrine fendus , vidé à l'alsacienne de la gorge à l'anus ... Pas abimé du tout , une bête de boucherie . C'est la situation qui a fait que j'ai eu envie de le tirer . Première fois que ça m'arrive avec autre chose qu'un jeune , curieux et naïf .
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J'ai stoppé le Berlingo sur un chemin forestier , qui se termine 2 ou 300 mètres plus loin dans une succession de champs dans lesquels je tire toujours un brocard dans l'année . Silence , habitude de ne pas faire de bruit , je marche depuis quelques minutes comme un gros matou dans l'herbe mouillée du milieu du chemin . Je suis à bon vent , je pourrais bien tomber sur un brocard en train de manger dans la bordure ... Encore quelques mètres et je me fais gueuler après . Une fois . Deux , dix , vingt , ça n'arrête pas et il n'est pas loin , je pourrais presque le voir dans ce taillis sous futaie assez fourré . Je vois ses bois , il n'est pas si mal . Ne part pas , bouge un peu , puis s' éloigne carrément , disparait en montant de 30 mètres , toujours en gueulant . Il a entendu ou vu quelque chose de bizarre , mais ne sait pas quoi . Je suis cagoulé ganté chemisé culotté realtree , et quand je ne bouge pas , pas facile de savoir de quoi il s 'agit ... Je suis à bon vent , il se demande . Il est monté de 30 mètres , je monte , le suis de 30 , glissant dans les feuilles mouillées . Il crie toujours , n'a pas arrêté , et redescend , le curieux , j'en étais sur . Il a pris un peu au large prudemment parce qu'il ne m'a pas entendu monter , et ne peut pas se retenir , par curiosité , d'en avoir le coeur net . Je suis épaulé , la carabine posée sur le baton , le vois qui glisse derrière les baliveaux . Je ne vais pas le tirer , il n'y a pas le feu , mais je suis prêt . Mais il sort la tête , je pourrais lui passer une balle , Pan !
C'est fait , il est raide , ne risquait pas de repartir avec la balle que je lui ai mis . N'aurais pas du , mais c'est fait , tant pis . J'ai chassé 15 minutes ...
La photo de ce joli brocard , finalement , une fois placé à plat ventre , bassin et poitrine fendus , vidé à l'alsacienne de la gorge à l'anus ... Pas abimé du tout , une bête de boucherie . C'est la situation qui a fait que j'ai eu envie de le tirer . Première fois que ça m'arrive avec autre chose qu'un jeune , curieux et naïf .