De la dent dure

De la dent dure Petit Epagneul de Münster

Petit Epagneul de Münster

Dimanche sur l'Aubrac , et le Larzac ...

Actualité publiée le 08/11/2015

De la dent dure - Dimanche sur l'Aubrac , et le Larzac ...

    Ce matin à 8h30 j'étais au rendez vous sur l'Aubrac , et après un repas habituel du matin copieux , nous sommes allés faire les deux traques prévues . Comme le samedi il s'était tiré un tas de cervidés ( 10 au tableau ) , il a été décidé de façon à avoir de quoi s 'amuser le prochain weekend de ne tirer que les sangliers , chevreuils , et renards . Nous avons levé des cervidés , il s 'est vu deux sangliers , tué un chevreuil , et rien d' autre . Si ce n'est le plaisir d'avoir l'impression de marcher sur de la moquette , par rapport aux cailloux de Saint Martin de Londres . Le bonheur pour les chiens comme pour l'homme ...

    A la fin de la traque je m'apprêtais à aller faire travailler à Circé la piste d 'une biche blessée de la veille . Sans grand espoir parce que Laetitia qui forme un jeune jagd terrier au sang en longe a pisté cette biche hier sur plus de deux kilomètres . Au moment où je me dis que ce sera certainement pour rien , mon téléphone sonne : C'est Michel , un des chefs d' équipe à sanglier de Nant qui me demande de venir vite . " On en a tué 4 , blessé 3 " . Je mange vite un bout et démarre avec la remorque pleine de chiens . Nant , c'est en bas à l'est du Larzac , mais là , leurs sangliers , ils les ont blessés sur le Larzac , à Montredon , chez le moustachu . En route je rappelle Michel en lui disant qu'il faut faire venir un autre conducteur parce que si j'arrive à 16h30 ce sera bien , et que je n'aurai de toutes façons pas le temps d 'en faire deux . Il me répond que c'est en cours , qu'ils m'attendent . Passage éclair chez moi , une minute pour dételer la remorque , et à l'heure prévue j'arrive sur les lieux . Pas de discours , un des chasseurs locaux a été délégué pour m'accompagner sur les lieux et me suivre . Du sang sur la route , à 150 mètres du tir , ensuite on le suit à l'oeil sur 80 mètres avant qu'il ne rentre dans l'épais , puis plus rien à la sortie . Ensuite Circé s'excite , je la laisse trainer la longe , en libre , mais finis par douter devant sa trop grande  excitation . Je la remets derrière , reprends au départ , et en 5 minutes elle me ramène au même endroit . Je confie à mon suiveur que de toutes façons on a pas d' autre solution que de suivre la chienne , ce que nous faisons . Deux ou trois cent mètres et alors que nous sommes en train de descendre vers la Dourbie , je me rends compte au Garmin que nous sommes en avance sur la chienne . Je ne dis rien au suiveur , mais il me semble qu'elle ne bouge pas , elle doit être dessus parce que sa clochette n'arrête pas de sonner de façon régulière , comme quand elle leur arrache les poils . Effectivement deux minutes après je la découvre sur un gros sanglier , heureusement mort . Il devait faire 80 kilos , il en fait plus de 100 , un beau nounours . 125 en fait sur la bascule , un vrai beau , heureusement qu'il était mort ... Excellement bien tiré , il s'est contenté de faire un quart de tour , et a fait plus de 300 mètres avant de se coucher pour mourir . Au moment de la pesée j'apprends de la  bouche de mon Michel que les deux autres "blessés" ont fait des kilomètres devant des courants jusqu'à la nuit , qu'il n'y aura pas d'autre recherche à faire . Tant mieux ...

     Demain au jour avant le travail je vais passer 2 heures à essayer de comprendre avec un chasseur où a pu passer un sanglier blessé samedi , à côté de Millau , du boulot  . Il faut que j'aille me coucher .
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