De la dent dure

De la dent dure Petit Epagneul de Münster

Petit Epagneul de Münster

Weekend à Saint Martin .

Actualité publiée le 27/09/2015
     Ce weekend j'ai passé les deux jours là bas ... Arrivé tard le vendredi parce que je voulais passer du temps avec les grands enfants étudiants qui n'étaient pas rentrés depuis un mois ( je ne suis pas un monstre , quand même ... ) , j'ai dormi au rendez vous de chasse . Réveillé au dernier moment par Laurent le grand chef , qui savait que je m'étais couché tard , à 1 heure , j'ai démarré au ralenti mais ai été prêt pour aller avec les autres ( 5 ou 6 équipes de chiens ) traquer la réserve au dessus du village , le Roc Blanc .

     J'ai attaqué en compagnie de l'ami Fabrice , dont j'ai été content qu'il puisse venir traquer avec ses petits chiens ( croisés de bassets fauves et de ratiers divers pour la plupart , origines chasse personnelles mais ça fonctionne , l'année dernière il en faisait tenir 9 dans deux Vari Kennel moyen modèle ) , vers le chateau d' eau . Ses chiens ont commencé par lui prendre un blaireau ( de l'année certainement , mais quand même ... ) , puis un moment après un ou des sangliers sur lesquels ils ont fini par sortir de la chasse , qu'il a été obligé en fin de compte  de récupérer aux colliers . Heureux de la séance , il reviendra ... Pour notre part nous avons avec les 5 chiens du jour ( Hestia est en chaleurs ) fait tout le côté gauche de la crête sur presque un kilomètre , avant , au bout , au moment où je finissais dans des chaos  de rochers par ne plus pouvoir passer ( Gini pleurait derrière moi parce qu'elle restait prise ) , de démarrer des sangliers . Jappements hargneux d'Emir , tentative de prise , démarrage collectif , Gini dans l'instant trouvant le passage pour participer à la fête . Je me dépêche de passer le sommet , avance de trente mètres à la descente , m'arrête pour écouter , tirer peut être ( la ligne est à deux cent mètres ) , mais plus rien . Clochettes de retour vers moi en deux minutes ...!!! Inspection faite , Emir a du sang au poitrail , et est de retour aussi . C'est une morsure , d' une femelle donc , pas bien grosse vu la taille du trou , 50 kilos peut être . Ne doit pas être bien loin , on cherche , on y retourne ensemble ... Alors que je suis en train de redescendre en observant bien mes chiens , leurs attitudes , de façon à être à même d'encourager si besoin , ou de venir appuyer , à 100 mètres , deux coups !! Je continue et arrrive sur Diégo , notre piqueur aux beagles . Il a vu une de ses chiennes ressortir des buis après avoir jappé deux coups . Comme il connait la chasse , les sangliers et les chiens il s 'est avancé et a vu partir un sanglier , de cul . Il a chargé ( Il est toujours désarmé ) , épaulé , et l'a étendu raide . Le deuxième coup était pour le deuxième qui a foutu le camp . " C'est une femelle de 50 kilos ? " Oui , comment le sais tu ? Elle a viré mordu Emir il y a cinq minutes ... Celle là , l'année dernière avec Hiéros et Biene dans le coin , elle n'aurait pas fait la maligne .

     Résultat des courses , 5 morts et un chevreuil , malgré une battue pas réussie pour nous , des chiens pas trop performants . Seuls deux des piqueurs aux courants se sont régalé vraiment , avec de belles menées , fermes , etc ... avec arrivée des chiens à la mort , un régal pour tout le monde . Le postier qui a tué au bout du compte était " remué " par l'action de chasse  , parait il  . C'est vrai que les courants , quand ça rigole comme cette fois là , peuvent faire un boulot impressionnant , et faire monter l'émotion vite fait . Bonheurs de la chasse ...

     Le dimanche nous étions bien moins nombreux , au poste comme en piqueurs .Les chiens de Patrick , ceux de Pierrot , et les miens . A peu près tous fatigués de la veille , en plus . Nous attaquons en bordure de Saint Martin , à l'endroit où mes chiens avaient attrapé un 70 kilos à l'étonnement général l'année dernière . Au bout de dix minutes nous sommes passés au dessus de la meilleure remise de ce mamelon , et constatons que Baxter n'est plus là . Le retrouvons en train de couler doucement , manifestement il y a du monde devant parce que ça ne part pas en hurlant . Sentant venir le coup je hurle , " Attention ! " deux fois , et quelques secondes après ça tire , deux fois . Laurent , du versant d' en face , à 100 mètres , en a vu passer un tas , trois gros et des petits sur 15 mètres , et pense en avoir tapé un . Arrivés sur les lieux sans les chiens qui sont partis aux coups de feu , nous trouvons effectivement du sang . Mais pas besoin de Commaret conducteur de chien de sang , on le suit à l'oeil , et arrivés sur le dessus entendons un ferme sonore et le bruit des chiens qui en tiennent un , ça gueule ... Facile coup de dague pour l'aider à finir , et nous remontons ce 53 kilos ( le tireur l'estimait à 40 kilos , mais c'est un beau sanglier haut sur pattes de 53 que j'estimais plus lourd ) au chemin . Le reste de la séance sera passé à essayer de retrouver cette troupe , sans succès parce qu'ils n'ont plus du s' arrêter , et ont réussi à sortir sans se faire tirer .

      Les autres piqueurs aux courants ont fait tirer aussi un sanglier , et en ont fait traverser une troupe , plus un énorme à côté des voitures . Si j'avais su je serais resté assis sur ma remorque ...

      Vous n'aurez encore pas de photo parce que j'ai encore comme un c... oublié la carte dans l'ordi . Dommage parce que le repas de samedi était constitué d' une "macaronade" , spécialité Sétoise , préparée dans un immense plat à paélla . Le tout recouvert de fromage fondu méritait vraiment la photo , et vous aurait surement plus plu que celle des chiens pendus après des sangliers que je vous sers habituellement .





    
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