De la dent dure

De la dent dure Petit Epagneul de Münster

Petit Epagneul de Münster

Weekend fatigant ...

Actualité publiée le 06/09/2015

De la dent dure - Weekend fatigant ...

     Vite fait , le résumé du weekend ... Arrivé au milieu du match de rugby le samedi  , me suis arrêté dans l'un des bars de Saint Martin , regarder la fin " en live " , sur grand écran . Les sudistes du côté de Montpellier sont nombreux à être des amateurs de ballon ovale , mon hôte Doudou était là de retour des cèpes ( un beau panier ) et regardait ce match " amical " . Doudou compte dans ses amis Fabien Galthié , qui habite Saint Martin de Londres , et s'intéresse au rugby français comme tout un chacun . On a été bien contents de la fin même si tout n'a pas été étincelant , on a parlé de Vern Cotter l'entraineur des écossais , chasseur que j'ai rencontré sur l'Aubrac , avec lequel j'ai eu la chance de manger plusieurs fois . Un chasseur , un vrai de vrai , adroit et furtif malgré les dimensions du bestiau , un super mec en plus , simple et sympa comme tout . Le monde est petit ...

     Enfin bref sur le coup des 23 heures Doudou m'a fait manger des cèpes , il y a plus pénible comme fin de soirée . Après une courte nuit , rendez vous à 6 heures , chasse avec Viols le Fort , le long de la route sur laquelle mon Baxter s' est fait démonter il y a 6 mois . Je me suis tenu loin des routes , plus vers l'intérieur . Comme c'est plat et que seul le bruit des voitures permet de s' orienter , André m'a accompagné parce qu'il connait le coin à peu près par coeur . Trois autres équipes de chiens , principalement des courants , ont attaqué de l'autre côté , et pendant que mes chiens poussifs levaient deux fois des animaux qu'ils ont tenu quelques ( 2 ou 3 ) minutes , les courants se sont fait entendre rapidement.

       Une menée nous est venue presque droit dessus , comme la ligne des postiers était sur notre gauche j'ai couru sur 30 mètres sur la droite de façon à faire entendre au bestiau qu'il serait bon qu'il file vers la ligne . André qui n'avait pas bougé a entendu redémarrer comme moi l'animal ( gros au bruit ) avec mes chiens au cul en plus des courants , m'a même avoué l'avoir entrevu ( beau gris ) mais ne pas avoir levé la carabine parce que la ligne était à moins de 100 mètres , etc ... Nous attendions que ça pète , mais rien , nada , les chiens , même les courants , ne l'ont pas tenu plus de 3 ou 400 mètres , un mystère .

      Dix minutes après une autre menée de bassets fauves s'est arrêtée à 150 mètres de nous , les chiens ont jappé bizarrement . Je suis arrivé sur les lieux avec mes chiens , les ai vu s 'exciter , mais rien pendant 10 secondes . Manifestement ils le cherchaient prudemment , sans le trouver . Quand ça a commencé à m'énerver ( 7 ou 8  secondes ) je me suis avancé pour monter sur une bosse de 2 mètres de haut . J'ai fait un pas et le sanglier ( femelle de 50 et quelques kilos ) qui était arrêté à quatre mètres de moi dans des buis clairs ( si j'avais posé les yeux au bon endroit je l'aurais vu , il était arrêté et me regardait , je suis certain que si je ne m'étais pas arrêté il m'aurait laissé passer  ) est parti sur ma gauche . Sur ma gauche il y avait André , à 100 mètres de moi Pan ! Au moment où ça a tiré les miens et les courants sont partis pleine gueule sur ce sanglier qui venait de redémarrer  . Il y est ? Oui .

       Au final ce samedi 2 seulement , mais en tout on en est à 23 quand même . Si on continue jusqu'à fin février en considérant que la période que nous venons de vivre aura été la plus difficile de l'année , on devrait en tuer entre 150 et 200 . Il le faut . Par rapport aux paysans , aux accidents de la route ... Ils y sont , partout .

       Samedi après midi retour chez moi , pour prendre le chiot qui va en Corse chez Jacques , préparer les papiers , préparer le matériel que ma fille veut emmener sur son Ile de Beauté . Soigner les chiots vite fait , redescendre les chiens dans la remorque , et repartir à Saint Martin . Pour regarder le rugby , je vous ai déjà raconté ...

      Dimanche matin nous avons attaqué le mas de Bouis . Peu de chiens , des courants qui ont foutu le camp vite fait , mais en ayant fait bouger des tas de sangliers . Laurent en a vu une troupe qu'il n'a pas pu dénombrer exactement , au moins 25 , des gros en fin de groupe , à presque 300 mètres . Mes chiens en ont poussé deux fois un ou deux pendant quelques minutes , mais vraiment je sens bien que les deux " monstres " qui sont morts il y a peu manquent cruellement . Avec le groupe au complet dans des conditions pareilles on ne brille pas souvent avec des chiens d 'arrêt . Là on a pas été bons du tout ...

      Je vous passe quand même une photo de Dara , une des seules à avoir réussi à rester à peu près à son niveau malgré les conditions estivales .


 
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