Catastrophe ...
Actualité publiée le 08/08/2015
Samedi dernier ma drahthaar Biene a je pense fait un coup de chaleur . Elle portait le gilet , s'est montrée comme d' habitude extrêmement entreprenante , a fait le double de kilomètres des autres ( cette chienne est une machine jamais fatiguée , toujours à fond ), et quand nous avons attaqué à 10 heures passé pour trouver les sangliers qui avaient été vus par les postiers dans leur dos , elle a continué à aller au bout d'elle même . Sur la fin , j'ai été étonné de la voir couchée à essayer de récupérer , il a fallu que j'aille la chercher . Le lendemain à la fête de la chasse de Vabres , ses jambes la portaient difficilement , elle n'était toujours pas bien .
Toute la semaine elle a mangé , dormi , j'ai pensé qu'elle avait assez récupéré pour faire sa journée aujourd'hui . Je l'ai même équipé avec le gilet , parce que je la trouvais relativement en forme . La traque était difficile au niveau du relief , il a fallu monter avec les chiens jusque sous les falaises , au bout d'un gros quart d' heure j'ai enlevé le gilet de la chienne et l'ai laissé à Pierrot , un ami postier .
Mes chiens n'ont rien fait de bien remarquable , trop chaud , trop dur , des sangliers un peu partout , mais que de difficultés . A un moment alors que ça avait pas mal tiré en haut , le jeune postier tueur de sangliers , autre Pierrot m'appelle pour me dire qu'il a blessé un petit qui est descendu , qu'il faudrait que je vienne le récupérer avec mes chiens . Nous l'avons effectivement retrouvé , les chiens l'ont attrapé sans formalités , et nous avons enchainé , pris le travers sur la droite . Au bout d'encore peut être une heure de crapahut pénible , j'ai eu au téléphone Laurent le chef qui m'a dit qu'il y en avait 5 par terre , et m'a demandé quand je comptais arrêter . Je l'ai rappelé dix minutes plus tard , redescendu à mi travers , pour lui dire qu'on pouvait sonner pour moi , la fin de traques . Les courants étant depuis longtemps sortis de la chasse , il ne restait plus que mes chiens , et les deux teckels performants d' un jeune piqueur . Il avait fait 24 degrés la nuit , je vous laisse imaginer les conditions .
Revenu à la voiture avec les chiens , j'ai refait les 50 mètres nécessaires pour leur donner à tous la chance de se baigner dans deux grands bassins naturels , dans le lit à sec de la rivière . Baignade pour certains , simple séance de bains de pieds buvette à volonté pour les autres , tout le monde a apprécié . C'est à ce moment que je me suis aperçu que Hiéros manquait à l'appel : Tiens , il y a dix minutes il était avec nous , qu'est ce qu'il fait ? La semaine dernière déjà , j'avais été obligé d'attendre ce chien extraordinairement plein d'énergie qui était reparti à 11 heures passé sur un kilomètre derrière un petit 20 kilos . Là , j'ai pensé qu'il était reparti sur quelque chose , ai pris mon temps avec tout le monde . Ai constaté que Biene n'était pas bien , qu'il fallait que je l'arrose , que je la refroidisse .
Ai téléphoné à Pierrot , notre jeune tueur de sangliers ( deux encore aujourd'hui ) qui était en train avec d 'autres de redescendre des sangliers si Hiéros n'était pas avec eux . Non , pas entendu de clochette ...
Cinq minutes après , mon téléphone sonne . " Allo Philippe , c'est Pierrot . Je viens de trouver Hiéros étendu au milieu du chemin , mort " .
Dans la séance , je l'ai vu derrière moi deux fois , ce qui n'arrivait jamais , m'avait surpris . Mais bon , vu l'époque , la chaleur , je n'ai rien trouvé à redire , c'était très dur ...
Mon Hiéros est mort d'être trop passionné , de mettre l'intensité au maximum quelques soient les conditions , et de faire cette sortie là , dans ces conditions météo là . Trop chaud , trop dur , accidenté , éprouvant . Nos chiens d' arrêt ne fonctionnent pas comme des courants qui allongent le galop quand ils mènent , passent en endurance tout de suite . Les notres partent à fond , reviennent aussi vite nous chercher , celà dix fois de suite , et même dans des conditions météos fraiches puisent dans leurs réserves explosives dès le début . Avec une chaleur pareille , si la traque dure une heure ça passe . Deux , ça devient dur . Plus , de 6 h 30 à 9 heures , c'est très dur pour eux . Avec le dénivelé en plus , des chiens qui ont dormi ensemble dans la voiture par 24 degrés , pour peu qu'ils présentent un état de faiblesse momentané comme ma Biene qui avait été très secouée , entamée la semaine dernière courrent un risque . Grand , Hiéros qui était un colosse est mort , j'en suis malade . Il allait à trois ans cette année dominer les munsters de l'équipe et s'affirmer vraiment . Quel dommage ...
Je vous passe la photo de l'équipe derrière le Berlingo , les munsters en haut ( de gauche à droite Dara , Baxter , Hiéros et Hélice ) , les drahthaars et Circé en bas . Emir avec Biene à gauche , Circé et Julot à droite .
Je vais être obligé de garder un des trois mâles , et dans trois ans peut être qu'on aura la même chose . Trois ans ...
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Toute la semaine elle a mangé , dormi , j'ai pensé qu'elle avait assez récupéré pour faire sa journée aujourd'hui . Je l'ai même équipé avec le gilet , parce que je la trouvais relativement en forme . La traque était difficile au niveau du relief , il a fallu monter avec les chiens jusque sous les falaises , au bout d'un gros quart d' heure j'ai enlevé le gilet de la chienne et l'ai laissé à Pierrot , un ami postier .
Mes chiens n'ont rien fait de bien remarquable , trop chaud , trop dur , des sangliers un peu partout , mais que de difficultés . A un moment alors que ça avait pas mal tiré en haut , le jeune postier tueur de sangliers , autre Pierrot m'appelle pour me dire qu'il a blessé un petit qui est descendu , qu'il faudrait que je vienne le récupérer avec mes chiens . Nous l'avons effectivement retrouvé , les chiens l'ont attrapé sans formalités , et nous avons enchainé , pris le travers sur la droite . Au bout d'encore peut être une heure de crapahut pénible , j'ai eu au téléphone Laurent le chef qui m'a dit qu'il y en avait 5 par terre , et m'a demandé quand je comptais arrêter . Je l'ai rappelé dix minutes plus tard , redescendu à mi travers , pour lui dire qu'on pouvait sonner pour moi , la fin de traques . Les courants étant depuis longtemps sortis de la chasse , il ne restait plus que mes chiens , et les deux teckels performants d' un jeune piqueur . Il avait fait 24 degrés la nuit , je vous laisse imaginer les conditions .
Revenu à la voiture avec les chiens , j'ai refait les 50 mètres nécessaires pour leur donner à tous la chance de se baigner dans deux grands bassins naturels , dans le lit à sec de la rivière . Baignade pour certains , simple séance de bains de pieds buvette à volonté pour les autres , tout le monde a apprécié . C'est à ce moment que je me suis aperçu que Hiéros manquait à l'appel : Tiens , il y a dix minutes il était avec nous , qu'est ce qu'il fait ? La semaine dernière déjà , j'avais été obligé d'attendre ce chien extraordinairement plein d'énergie qui était reparti à 11 heures passé sur un kilomètre derrière un petit 20 kilos . Là , j'ai pensé qu'il était reparti sur quelque chose , ai pris mon temps avec tout le monde . Ai constaté que Biene n'était pas bien , qu'il fallait que je l'arrose , que je la refroidisse .
Ai téléphoné à Pierrot , notre jeune tueur de sangliers ( deux encore aujourd'hui ) qui était en train avec d 'autres de redescendre des sangliers si Hiéros n'était pas avec eux . Non , pas entendu de clochette ...
Cinq minutes après , mon téléphone sonne . " Allo Philippe , c'est Pierrot . Je viens de trouver Hiéros étendu au milieu du chemin , mort " .
Dans la séance , je l'ai vu derrière moi deux fois , ce qui n'arrivait jamais , m'avait surpris . Mais bon , vu l'époque , la chaleur , je n'ai rien trouvé à redire , c'était très dur ...
Mon Hiéros est mort d'être trop passionné , de mettre l'intensité au maximum quelques soient les conditions , et de faire cette sortie là , dans ces conditions météo là . Trop chaud , trop dur , accidenté , éprouvant . Nos chiens d' arrêt ne fonctionnent pas comme des courants qui allongent le galop quand ils mènent , passent en endurance tout de suite . Les notres partent à fond , reviennent aussi vite nous chercher , celà dix fois de suite , et même dans des conditions météos fraiches puisent dans leurs réserves explosives dès le début . Avec une chaleur pareille , si la traque dure une heure ça passe . Deux , ça devient dur . Plus , de 6 h 30 à 9 heures , c'est très dur pour eux . Avec le dénivelé en plus , des chiens qui ont dormi ensemble dans la voiture par 24 degrés , pour peu qu'ils présentent un état de faiblesse momentané comme ma Biene qui avait été très secouée , entamée la semaine dernière courrent un risque . Grand , Hiéros qui était un colosse est mort , j'en suis malade . Il allait à trois ans cette année dominer les munsters de l'équipe et s'affirmer vraiment . Quel dommage ...
Je vous passe la photo de l'équipe derrière le Berlingo , les munsters en haut ( de gauche à droite Dara , Baxter , Hiéros et Hélice ) , les drahthaars et Circé en bas . Emir avec Biene à gauche , Circé et Julot à droite .
Je vais être obligé de garder un des trois mâles , et dans trois ans peut être qu'on aura la même chose . Trois ans ...