Samedi à Laroque , harassant ...
Actualité publiée le 09/02/2015
Samedi départ à 6 heures , arrivée un peu à la bourre parce que ça se passe à Laroque . Nous y avons de beaux souvenirs parce que la dernière fois c'est là bas que les chiens m'avaient attrapé un 68 kilos tout neuf , le jour du 94 et du 98 kilos . Ce benet avait préféré rester , se taper les chiens au lieu de fuir et au bout de deux minutes de bagarre les postiers ( je ne savais pas que la ligne était à 70 mètres , sans doûte la raison pour laquelle le sanglier a hésité avant de partir ) m'avaient entendu dire " il est mort " . Ils n'avaient pas compris , parce qu'il n'y avait eu que les bruits de la bagarre , pas de coup de feu .
Nous attaquons le morceau de montagne au dessus de cet endroit là , et au bout de 3 ou 400 mètres je constate qu'il n'y a pas de fréquentation de la nuit . Effectivement , au bout d'une demi heure le portable sonne : Retour à la voiture , il n'y a rien , on va attaquer ailleurs . On a pas attaqué " dans le nid " comme certaines fois , et seuls les beagles de l'ami Diégo sont partis sur un ou des sangliers , il leur courra après le reste de la matinée . Seconde attaque juste en dessous , une ligne de postiers reste , l'autre se déplace sur le bas .
Ce n'est pas la cohue ( les piqueurs locaux reconnaitront qu'on avait tous ensemble faire décoller un gros sanglier , et peut être deux plus petits) mais toute mon équipe démarre sur un sanglier qui file sur la bosse d' en face à 7 ou 800 mètres . Il ne doit pas s 'être arrêté car dix minutes après tout le monde est revenu , Dara puis Baxter , puis Emir , Hiéros , Biene et Hardie . Il ne manque que Jolie ma jeune Parson que j'ai bien entendu crier comme une folle en face , qui a du vouloir faire du zèle en allant plus loin que les autres et s'est perdue . Certains l'ont entendu ensuite gueuler au perdu . De toutes façons pas de panique , il y a une recherche à faire .
Guy a tiré au coup de bras , comme on dit dans le sud , un gros sanglier à 40 mètres , dont il ne voyait plus que l'arrière au moment du tir . Parti en laissant , parait il du sang partout . Guy me précise deux fois de faire bien attention quand nous le relèverons , parce qu'il est gros . Gros gros ...Je suis claqué démonté de fatigue , me suis trainé toute la semaine au boulot ( prof d' eps , je suis allé faire mes heures au radar , espérant avoir récupéré pour le weekend , les chiens , si j'avais été maçon ou charpentier ça n'aurait pas été possible ) , et je rêve quand Guy m'amène à l'anschuss d'une recherche courte . Le gros claquant des dents dans le premier buisson venu , la moitié du foie au coup de feu ... Déception , du sang pour pouvoir suivre à l'oeil avec l'habitude , sans plus .
Pas la peine d'épiloguer deux plombes , nous démarrons , Circé se luge , ça avance vite et au bout de plus de deux kilomètres avec pas mal de passages face à la pente , mais aussi de morceaux de travers , et de remontées face à la pente , nous arrivons en haut d' un tas de rochers très abrupt , l'odeur de sanglier est grande , Circé est très énervée . Attention , il peut être n'importe où , ce gros . Mon accompagnateur armé fait monter la balle , je lui dis de bien faire attention à la chienne , de me laisser faire si ça jappe au ferme mais non , Circé descend prudemment sur 50 mètres entre ces blocs , et file gentiment .
Encore un bon kilomètre et après être remonté et redescendu , nous décidons mon accompagnateur un peu plus jeune que moi , et moi de rentrer avant la nuit . Si j'avais senti qu'on risquait de le relever , la grande fatigue ne serait plus entrée en compte du tout , l'instinct du prédateur aurait repris le dessus . Nous reprenons le chemin cent mètres plus haut et mon portable sonne . Jolie a été récupérée par des promeneurs tout en bas , presque au rendez vous . Ne bougez pas , nous arrivons le plus vite possible !
Au final pas de mort , deux manqués et ce blessé pas si grave que ça (les anciens de l'équipe ont parait il retrouvé sa trace dans une vigne à des kilomètres , nous ne risquions pas de le rattraper ) . Je vous passe une photo de ces endoits éreintants pour les organismes des chiens et de leurs maitres quand ils les suivent . Un kilomètre là bas en vaut quatre ou cinq ailleurs , dans des endroits " classiques " . On y voit Jolie et sa mère Hardie , Dara dans le fond . C'est comme ça presque partout , parfois pire .
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Nous attaquons le morceau de montagne au dessus de cet endroit là , et au bout de 3 ou 400 mètres je constate qu'il n'y a pas de fréquentation de la nuit . Effectivement , au bout d'une demi heure le portable sonne : Retour à la voiture , il n'y a rien , on va attaquer ailleurs . On a pas attaqué " dans le nid " comme certaines fois , et seuls les beagles de l'ami Diégo sont partis sur un ou des sangliers , il leur courra après le reste de la matinée . Seconde attaque juste en dessous , une ligne de postiers reste , l'autre se déplace sur le bas .
Ce n'est pas la cohue ( les piqueurs locaux reconnaitront qu'on avait tous ensemble faire décoller un gros sanglier , et peut être deux plus petits) mais toute mon équipe démarre sur un sanglier qui file sur la bosse d' en face à 7 ou 800 mètres . Il ne doit pas s 'être arrêté car dix minutes après tout le monde est revenu , Dara puis Baxter , puis Emir , Hiéros , Biene et Hardie . Il ne manque que Jolie ma jeune Parson que j'ai bien entendu crier comme une folle en face , qui a du vouloir faire du zèle en allant plus loin que les autres et s'est perdue . Certains l'ont entendu ensuite gueuler au perdu . De toutes façons pas de panique , il y a une recherche à faire .
Guy a tiré au coup de bras , comme on dit dans le sud , un gros sanglier à 40 mètres , dont il ne voyait plus que l'arrière au moment du tir . Parti en laissant , parait il du sang partout . Guy me précise deux fois de faire bien attention quand nous le relèverons , parce qu'il est gros . Gros gros ...Je suis claqué démonté de fatigue , me suis trainé toute la semaine au boulot ( prof d' eps , je suis allé faire mes heures au radar , espérant avoir récupéré pour le weekend , les chiens , si j'avais été maçon ou charpentier ça n'aurait pas été possible ) , et je rêve quand Guy m'amène à l'anschuss d'une recherche courte . Le gros claquant des dents dans le premier buisson venu , la moitié du foie au coup de feu ... Déception , du sang pour pouvoir suivre à l'oeil avec l'habitude , sans plus .
Pas la peine d'épiloguer deux plombes , nous démarrons , Circé se luge , ça avance vite et au bout de plus de deux kilomètres avec pas mal de passages face à la pente , mais aussi de morceaux de travers , et de remontées face à la pente , nous arrivons en haut d' un tas de rochers très abrupt , l'odeur de sanglier est grande , Circé est très énervée . Attention , il peut être n'importe où , ce gros . Mon accompagnateur armé fait monter la balle , je lui dis de bien faire attention à la chienne , de me laisser faire si ça jappe au ferme mais non , Circé descend prudemment sur 50 mètres entre ces blocs , et file gentiment .
Encore un bon kilomètre et après être remonté et redescendu , nous décidons mon accompagnateur un peu plus jeune que moi , et moi de rentrer avant la nuit . Si j'avais senti qu'on risquait de le relever , la grande fatigue ne serait plus entrée en compte du tout , l'instinct du prédateur aurait repris le dessus . Nous reprenons le chemin cent mètres plus haut et mon portable sonne . Jolie a été récupérée par des promeneurs tout en bas , presque au rendez vous . Ne bougez pas , nous arrivons le plus vite possible !
Au final pas de mort , deux manqués et ce blessé pas si grave que ça (les anciens de l'équipe ont parait il retrouvé sa trace dans une vigne à des kilomètres , nous ne risquions pas de le rattraper ) . Je vous passe une photo de ces endoits éreintants pour les organismes des chiens et de leurs maitres quand ils les suivent . Un kilomètre là bas en vaut quatre ou cinq ailleurs , dans des endroits " classiques " . On y voit Jolie et sa mère Hardie , Dara dans le fond . C'est comme ça presque partout , parfois pire .