Dimanche au Calmels .
Actualité publiée le 27/04/2014
Aujourd'hui 41 animaux , 10 cervidés (biches et jeunes ), 1 daim à palette , 3 mouflons , et 27 sangliers . Dont presque la moitié de beaux spécimens , genre plus de 50 kilos , jusqu'à un peu plus de 100 . Les chiens n'ont pas rigolé , les traqueurs non plus .
Me suis même fait mordre ( rien de grave , le gant dont je revets ma main gauche pour me dégager des ronces percé sur le dessus au niveau de la dernière phalange de l'index , et la peau fendue superficiellement ) par une laie qui faisait d'après le tireur 40 kilos . Grosse menée qui arrive plein champ sur un postier qui depuis son mirador tire deux coups rapprochés . Je le vois attendre carabine à l'épaule que la bête sorte de l'autre côté du buisson très épais dans lequel jappent les 15 ou 20 courants qui étaient derrière . Arrivé au pas de course ( protéger les chiens ) , je lui demande ce que c' est c' est , un sanglier , un gros ? , non , 40 kilos . Je continue ma course et entends le remue ménage depuis l'extérieur de ce buisson de peut être cent mètres carrés . Vraiment , ça gueule non stop , et je connais les courants du Dédé , ils sont jappeurs au ferme mais ne prennent pas , même quand ça fait 25 kilos , ils jappent . Alors quand j'arrive avec les munsters et les parsons , ça ne dure pas longtemps . Donc je laisse la 9.3 dehors et cherche un passage à quatre pattes . Me retrouve deux minutes plus tard la dague à la main , avec des culs de courants devant moi , mais le sanglier dépasse de dix centimètres , fait plutôt 70 ou 80 que 40 , n'a pas l'air content du tout , se laisse japper à deux mètres . Hardie ma Parson est plus près encore , se fait bousculer , mais personne dans mes soit disant preneurs ne se décide , c' est trop gros . J'ai laissé la carabine dehors mais de toutes façons impossible de mettre une balle sans tuer un chien , rien d' autre à faire que d' essayer de le piquer comme ça , il doit être blessé ...
Et là tout s 'accélère , elle charge un des courants qui sont devant moi , sans doute enhardis par ma présence , tout le monde a vu que le prédateur à deux pattes est là. Y compris la grosse qui après le chien enchaine avec moi . Ne peux me relever , la repousse de la main gauche en évitant la geule tant que possible , des pieds comme je peux , et la frappe au côté sans pouvoir rentrer profond la lame car elle se recule . Dans les deux secondes elle est prise par les munsters présents et les parsons , et les courants , tout le monde s'y met et je peux la piquer comme il faut , tout se termine bien ...Au final elle avait été manquée , pas blessée pour un sou , mais ne voulait pas sortir de ce buisson parce qu'elle se doutait bien que ça craignait de traverser ce champ .
Nous avons passé notre temps à nous faire courir après par des femelles , celle là d'un bon 70 kilos , plus la même un quart d' heure après , et une nettement plus grosse qu'un jeune mais expérimenté traqueur a fini par prendre par une patte arrière , puis les deux . Celle là , je l'ai touché une minute avant avec le canon de la Blaser quand elle m'est passée à un mètre , au milieu de tous les chiens .
Le reste de la traque a été plus calme , mais je suis retombé deux fois sur des gros tous seuls que les chiens , dans cet environnement dans lequel ça sent partout ne m'ont tenu que quelques minutes . Se sont fait tirer quand même , mais le parc de chasse , ce n'est pas si facile que ça ...
Ci joint une photo de cette laie , à coté d'un daim à palette costaud qui faisait surement au moins 80 kilos . Avec l'entaille énorme , agrandie par les chiens après la prise , occasionnée par mon coup hasardeux dans le feu de l'action , et terminé plus efficacement quand les copains la tenaient .
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Me suis même fait mordre ( rien de grave , le gant dont je revets ma main gauche pour me dégager des ronces percé sur le dessus au niveau de la dernière phalange de l'index , et la peau fendue superficiellement ) par une laie qui faisait d'après le tireur 40 kilos . Grosse menée qui arrive plein champ sur un postier qui depuis son mirador tire deux coups rapprochés . Je le vois attendre carabine à l'épaule que la bête sorte de l'autre côté du buisson très épais dans lequel jappent les 15 ou 20 courants qui étaient derrière . Arrivé au pas de course ( protéger les chiens ) , je lui demande ce que c' est c' est , un sanglier , un gros ? , non , 40 kilos . Je continue ma course et entends le remue ménage depuis l'extérieur de ce buisson de peut être cent mètres carrés . Vraiment , ça gueule non stop , et je connais les courants du Dédé , ils sont jappeurs au ferme mais ne prennent pas , même quand ça fait 25 kilos , ils jappent . Alors quand j'arrive avec les munsters et les parsons , ça ne dure pas longtemps . Donc je laisse la 9.3 dehors et cherche un passage à quatre pattes . Me retrouve deux minutes plus tard la dague à la main , avec des culs de courants devant moi , mais le sanglier dépasse de dix centimètres , fait plutôt 70 ou 80 que 40 , n'a pas l'air content du tout , se laisse japper à deux mètres . Hardie ma Parson est plus près encore , se fait bousculer , mais personne dans mes soit disant preneurs ne se décide , c' est trop gros . J'ai laissé la carabine dehors mais de toutes façons impossible de mettre une balle sans tuer un chien , rien d' autre à faire que d' essayer de le piquer comme ça , il doit être blessé ...
Et là tout s 'accélère , elle charge un des courants qui sont devant moi , sans doute enhardis par ma présence , tout le monde a vu que le prédateur à deux pattes est là. Y compris la grosse qui après le chien enchaine avec moi . Ne peux me relever , la repousse de la main gauche en évitant la geule tant que possible , des pieds comme je peux , et la frappe au côté sans pouvoir rentrer profond la lame car elle se recule . Dans les deux secondes elle est prise par les munsters présents et les parsons , et les courants , tout le monde s'y met et je peux la piquer comme il faut , tout se termine bien ...Au final elle avait été manquée , pas blessée pour un sou , mais ne voulait pas sortir de ce buisson parce qu'elle se doutait bien que ça craignait de traverser ce champ .
Nous avons passé notre temps à nous faire courir après par des femelles , celle là d'un bon 70 kilos , plus la même un quart d' heure après , et une nettement plus grosse qu'un jeune mais expérimenté traqueur a fini par prendre par une patte arrière , puis les deux . Celle là , je l'ai touché une minute avant avec le canon de la Blaser quand elle m'est passée à un mètre , au milieu de tous les chiens .
Le reste de la traque a été plus calme , mais je suis retombé deux fois sur des gros tous seuls que les chiens , dans cet environnement dans lequel ça sent partout ne m'ont tenu que quelques minutes . Se sont fait tirer quand même , mais le parc de chasse , ce n'est pas si facile que ça ...
Ci joint une photo de cette laie , à coté d'un daim à palette costaud qui faisait surement au moins 80 kilos . Avec l'entaille énorme , agrandie par les chiens après la prise , occasionnée par mon coup hasardeux dans le feu de l'action , et terminé plus efficacement quand les copains la tenaient .