Mercredi sympathique quand même ...
Actualité publié le 10/01/2025
Nous avons démarré très tard , les décideurs n'avaient pas trop l'inspiration par rapport au lieu de l'attaque . Sommes partis peu avant dix heures , les postiers étant après discussions partis à 9 heures passées ... Attaque au Castellas , au dessus de chez Patrick , je démarre comme d 'habitude mais pas de sangliers dans ce coin , des chevreuils , au bout d'une heure coup de fil de Julien qui me dit de récupérer les chiens , on va ailleurs . Donc je redescends au plus vite au Duster et à la remorque , mais dans la descente tout le monde file , à force de gueuler je récupère les chiens en 5 minutes , SAUF Sultan , que je ne récupèrerais qu'encore une demie heure après , grâce à Pierre le fils de Patrick qui me l'a attrapé à côté de leur mas ... Le temps de se faire la bise pour la nouvelle année avec le père et le fils qui ont chassé avec nous plusieurs années et je redescends vite fait attaquer Paillerols , au dessus du Vigan . Tout le monde est déjà au poste , j'attaque un coin que je connais en partant sous la route de Mandagout , Julien et André de l'autre côté , on est pas assez nombreux pour tout barrer mais les postes clés sont tenus . Pas tous parce que TROIS menées différentes entre mes chiens et ceux d'André passent la route , direction "les antennes" au dessus à gauche en allant vers le col des Mourèzes ... Dès le départ mon équipe emmenée par la seule Tina qui gueule à tout va toute seule , mais à laquelle deux cent mètres plus loin se joignent un ou deux chiens de plus , jusqu'à ce que tout ça démarre pleine gueule dans les secondes qui suivent a fait un bel aller retour jusqu'en dessous de ma remorque . Tout ça m'est passé à 20 mètres en dessous et je ne l'ai pas entendu ( il ne doit pas être bien gros ? ) , puis ça a demi tourné encore une fois sous la route , c'est posté , il y a l'autre André de Saint Bauzille , Pan ! Quelques minutes après coup de fil , André justement qui me dit qu'il l'a tué , pas énorme 35 kilos , devant mes chiens et des chiens d'André le chef . Extra .
Récupération de tout le monde et cent mètres plus loin je reçois un coup de fil de Julien qui n'a que deux ou trois chiens ( il a commencé la saison avec 23 , et entre les esquintés les morts et les 6 chiennes en chaleurs ...) mais qui me dit de venir vite parce qu'il a un sanglier à côté de lui dans les épais . Je l'ai entendu me parler , prends la direction , descends vers lui et quand j'arrive il n'y est plus mais mes chiens se mettent au ferme à 20 mètres de moi dans des épines noires . Un beau morceau au milieu des ronces et épais divers , traversiers , je suis débretellé et je ne gueule pas , si j'ai de la chance j'en verrai peut être passer un ? Cinq secondes plus tard démarrage ( il n'y a pas UN chien qui fait le ferme , mais six ou sept au moins sur les 9 du jour , et dans des races de chiens bien plus entreprenants que les courants de base ) , je vois à peine bouger les épines au dessus , ne peux pas tirer ça , ensuite à peine les chiens dans leurs gilets . Je gueule ATTENTION ! , désépaule et dans les deux secondes suivantes sur le traversier du dessous à dix ou quinze mètres j'entends japper et un grand craquement , Tarek mon kopov qui sort à fond les gamelles en regardant derrière lui , un beau noir de 60 ou 70 kilos qui est à deux mètres , le tout saute en bas du traversier . Pas eu le temps de rien , le tout s'est passé en trois ou quatre secondes . Les deux menées ( Tarek et Mandy d'un côté , les autres de l'autre ) filent dans la même direction que tout à l'heure , ça tire deux coups . Aïe , mauvais signe . André quand je lui demande me dit que c'est celui qui était sous la route qui a manqué deux fois , un pas bien gros .
Une demie heure après je suis revenu à la remorque avec seulement deux chiennes sur 9 , tout le reste est dehors . Mandy et Sky dans la remorque je fais le tour de la montagne avec l'antenne de toit , passe le col , redescends jusqu'à la route de l'Aigoual avec les chiens ( Tina , Sultan , Taya ! ) de l'autre côté ... Je suis maintenant revenu en face , Aulas est à ma droite et j'ai la Tina dont je ne reconnais pas la voix parce qu'elle jappe au ferme , à vue probablement à moins de 50 mètres entre la route et la rivière ... Je n'ai rien à foutre là avec une carabine , n'essaie pas de voir si je pourrais le tuer ( je suis en haut de 4 ou 5 dizaines de mètres de ronciers pas si épais que ça , elle semble le japper à vue ou pas loin , au ferme en tous cas , si j'avais quelques années de moins il aurait été plus difficile de résister à la tentation ) appelle ma chienne qui au bout de deux minutes revient , remonte jusqu'à la route . Dans la foulée je vois que le Sultan est à deux cent mètres plus loin , mets une demie heure pour arriver à le récupérer parce qu'il est de l'autre côté de la rivière , qu'il y a des murs de pierres de trois mètres de haut au moins le long de l'eau , des champs électrifiés partout parce que ce sont les pépinières d'Aulas ...
Une demie heure de plus après donc je récupère Taya ma jeune munster ( la mère de mes derniers chiots avec Titan ) entre les mains d'un GENTIL bonhomme qui a vu la chienne se faire quasi passer dessus par plusieurs automobilistes et qui la tenait par le collier au bord de la route de l'Aigoual . Nous chassions de l'autre côté de la montagne et ça ne sont pas des chiens courants ... Mais ce sont des chiens qui chassent . Revenu dans la battue , ces chiens récupérés remis dans la remorque j'ai au téléphone Julien qui me dit qu'il a blessé un sanglier de 50 et quelques au ferme de mes chiens ( Titan Tarek Onyx Ugo ) , qu'il y a du sang partout et qu'ils ne le lachent pas , que ça fait le ferme devant lui , qu'il va l'avoir . Je tourne avec le Duster , finis avec toute l'équipe à 150 et quelques mètres au dessus , mais la pente est intermédiaire entre celle des clochers d'églises et celle des pistes noires au ski , avec des traversiers tout le long et des ronciers partout ... je les appelle , reçois un coup de fil de Charly qui après le travail a rejoint Julien et me demande d'arrêter de les appeler parce qu'ils vont aller le " faire " . J'attends quelques minutes avec l'espoir d'entendre tirer mais non , les chiens finissent avec la nuit par abandonner et revenir . Excepté Titan que je suis obligé d'aller chercher au milieu des fourrés , qui ne revient pas à mes appels , à moitié électrocuté peut être par une barrière , il y en a pas mal dans ce coin .
Je ne partirai après avoir récupéré la remorque que Jean Paul avait eu la bonté de me descendre qu'à 20h30 après avoir pris une douche bien méritée à Pommiers . Sacrée journée , " seulement " quatre sangliers et quatre chevreuils de morts ( mais quelle équipe tue dans l'année sur 60 jours de chasse annuels 240 sangliers ? ) mais les chiens ont bien travaillé , le patron n'a pas été trop mauvais , les postiers entre les courants et mes chiens se sont régalés les oreilles , on a tous passé une vraie bonne journée quand même . Fatigante mais l'objectif quand on vieillit n'est il pas justement de se maintenir tant que possible en activité le plus longtemps possible ?
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Récupération de tout le monde et cent mètres plus loin je reçois un coup de fil de Julien qui n'a que deux ou trois chiens ( il a commencé la saison avec 23 , et entre les esquintés les morts et les 6 chiennes en chaleurs ...) mais qui me dit de venir vite parce qu'il a un sanglier à côté de lui dans les épais . Je l'ai entendu me parler , prends la direction , descends vers lui et quand j'arrive il n'y est plus mais mes chiens se mettent au ferme à 20 mètres de moi dans des épines noires . Un beau morceau au milieu des ronces et épais divers , traversiers , je suis débretellé et je ne gueule pas , si j'ai de la chance j'en verrai peut être passer un ? Cinq secondes plus tard démarrage ( il n'y a pas UN chien qui fait le ferme , mais six ou sept au moins sur les 9 du jour , et dans des races de chiens bien plus entreprenants que les courants de base ) , je vois à peine bouger les épines au dessus , ne peux pas tirer ça , ensuite à peine les chiens dans leurs gilets . Je gueule ATTENTION ! , désépaule et dans les deux secondes suivantes sur le traversier du dessous à dix ou quinze mètres j'entends japper et un grand craquement , Tarek mon kopov qui sort à fond les gamelles en regardant derrière lui , un beau noir de 60 ou 70 kilos qui est à deux mètres , le tout saute en bas du traversier . Pas eu le temps de rien , le tout s'est passé en trois ou quatre secondes . Les deux menées ( Tarek et Mandy d'un côté , les autres de l'autre ) filent dans la même direction que tout à l'heure , ça tire deux coups . Aïe , mauvais signe . André quand je lui demande me dit que c'est celui qui était sous la route qui a manqué deux fois , un pas bien gros .
Une demie heure après je suis revenu à la remorque avec seulement deux chiennes sur 9 , tout le reste est dehors . Mandy et Sky dans la remorque je fais le tour de la montagne avec l'antenne de toit , passe le col , redescends jusqu'à la route de l'Aigoual avec les chiens ( Tina , Sultan , Taya ! ) de l'autre côté ... Je suis maintenant revenu en face , Aulas est à ma droite et j'ai la Tina dont je ne reconnais pas la voix parce qu'elle jappe au ferme , à vue probablement à moins de 50 mètres entre la route et la rivière ... Je n'ai rien à foutre là avec une carabine , n'essaie pas de voir si je pourrais le tuer ( je suis en haut de 4 ou 5 dizaines de mètres de ronciers pas si épais que ça , elle semble le japper à vue ou pas loin , au ferme en tous cas , si j'avais quelques années de moins il aurait été plus difficile de résister à la tentation ) appelle ma chienne qui au bout de deux minutes revient , remonte jusqu'à la route . Dans la foulée je vois que le Sultan est à deux cent mètres plus loin , mets une demie heure pour arriver à le récupérer parce qu'il est de l'autre côté de la rivière , qu'il y a des murs de pierres de trois mètres de haut au moins le long de l'eau , des champs électrifiés partout parce que ce sont les pépinières d'Aulas ...
Une demie heure de plus après donc je récupère Taya ma jeune munster ( la mère de mes derniers chiots avec Titan ) entre les mains d'un GENTIL bonhomme qui a vu la chienne se faire quasi passer dessus par plusieurs automobilistes et qui la tenait par le collier au bord de la route de l'Aigoual . Nous chassions de l'autre côté de la montagne et ça ne sont pas des chiens courants ... Mais ce sont des chiens qui chassent . Revenu dans la battue , ces chiens récupérés remis dans la remorque j'ai au téléphone Julien qui me dit qu'il a blessé un sanglier de 50 et quelques au ferme de mes chiens ( Titan Tarek Onyx Ugo ) , qu'il y a du sang partout et qu'ils ne le lachent pas , que ça fait le ferme devant lui , qu'il va l'avoir . Je tourne avec le Duster , finis avec toute l'équipe à 150 et quelques mètres au dessus , mais la pente est intermédiaire entre celle des clochers d'églises et celle des pistes noires au ski , avec des traversiers tout le long et des ronciers partout ... je les appelle , reçois un coup de fil de Charly qui après le travail a rejoint Julien et me demande d'arrêter de les appeler parce qu'ils vont aller le " faire " . J'attends quelques minutes avec l'espoir d'entendre tirer mais non , les chiens finissent avec la nuit par abandonner et revenir . Excepté Titan que je suis obligé d'aller chercher au milieu des fourrés , qui ne revient pas à mes appels , à moitié électrocuté peut être par une barrière , il y en a pas mal dans ce coin .
Je ne partirai après avoir récupéré la remorque que Jean Paul avait eu la bonté de me descendre qu'à 20h30 après avoir pris une douche bien méritée à Pommiers . Sacrée journée , " seulement " quatre sangliers et quatre chevreuils de morts ( mais quelle équipe tue dans l'année sur 60 jours de chasse annuels 240 sangliers ? ) mais les chiens ont bien travaillé , le patron n'a pas été trop mauvais , les postiers entre les courants et mes chiens se sont régalés les oreilles , on a tous passé une vraie bonne journée quand même . Fatigante mais l'objectif quand on vieillit n'est il pas justement de se maintenir tant que possible en activité le plus longtemps possible ?