Mercredi au Vigan .
Actualité publiée le 11/01/2018
Nous avons chassé au dessus du Vigan , parce que notre André , bien qu'encore malade comme ... un chien est allé faire un tour hier et a vu que la fréquentation était terrible . Nous étions 25 dont 5 aux chiens , André , Jean Paul , Rémi , Julien et moi . Mes chiens n'ont pas fait des miracles mais Yves a tué devant un sanglier d 'une cinquantaine de kilos . Deux minutes après Moka qui se trainait est passé en chassant pleine gueule au dessus ( 20 mètres) de moi accompagné de Liska . Chiens disparus par dessus la montagne , col de Mourèze passé , point d'interrogation au Garmin . J'ai pensé que ça allait revenir , suis allé jusqu'au bout de la traque en espérant que le Garmin me les capte à nouveau . Rien , si ce n'est que Lascar s'est mis au ferme à dix mètres de moi dans les épines , que le gros , gros en question a filé en arrachant sans s' énerver les ronces et a eu la chance que j'ai avancé derrière le chien , parce qu'il est passé pile à l'endroit où j'étais dix secondes avant ... Si j'avais été plus feignant il me passait à 4 mètres en travers sur l'étagère du dessous , je lui aurais souhaité la bonne année à ma façon .
Encore une heure en direction de l'endroit , sous le col , où les chiens sont partis , ils vont revenir , mais rien . Avec ce qui me reste , Lascar Méli Lili Napo je relève un ou deux animaux que les chiens ne m'emmènent pas bien loin , ai la flemme de traverser en face parce qu'entre le dénivelé , proche de l'à pic et la remontée en face du même genre , ça a beau n'être qu'à 4 ou 500 mètres je ne m'en sens pas le courage . Et puis il faut que je revienne vite au Berlingo , savoir ce que sont devenus mes deux abrutis . Moka et Liska commencent à m'emmerder sérieusement , si je suis obligé d'aller les chercher toutes les fois au Garmin sur la montagne d'en face ...
Revenu au Berlingo , tout le monde dans la caisse et vamos . Le col , pas de signal . Direction Mandagout , pas de signal . Montée par des pistes jusqu'à la cime , je passe une habitation dont le propriétaire m'explique que je ne pourrai pas aller bien plus loin en voiture , mais qu'à pied par celui de gauche je serai à la cime des deux versants 5 ou 600 mètres plus loin . Effectivement je suis bloqué par des arbres , fais demi tour et pars à pied avec la base du Garmin dans la main . 500 mètres plus loin , miracle , Moka est à 700 et quelques mètres dessous , sur l'autre versant ! Cinq secondes et ça ne me le capte plus , et toujours pas de Liska , mais elle est obligée d 'être avec lui . Demi tour , je sais où ils sont , il est 15h15 et ils sont partis depuis 11h30 ... Berlingo , je redescends presque jusqu'au col , suis à vol d 'oiseau à 3 ou 400 mètres du bas de la piste quand ça me le recapte , à 200 mètres . 200 mètres , c'est bon , il est sur le retour , bon chien , il reprend son contre , je vais l'appeler . Descendu j'écoute dans le silence de la montagne , entends la clochette , l'appelle . Une fois , deux , dix . Me déplace , change d 'angle , rien ... Ce chien commence vraiment à m'emmerder , nom de dieu , je vais lui foutre un coup de fusil , quel con , pas foutu de venir quand je l'appelle alors qu'il est à côté , qu'il m'entend c'est sur ! Mais les chiens , parce que Liska est avec , ça me la capte maintenant sont en train de suivre mon chemin à la descente , ils ont honte et reprennent leur contre au lieu de venir vers moi , les cons ... Remonté dans le Berlingo , je les suis sur cette belle piste très large et roulante à la descente , les ai maintenant à 60 mètres , je m'arrête en face , descends et appelle à nouveau . Une fois , jappements énervés de Liska et Moka . Puis jappements suivis , ils mènent , on entend que Liska , ils sont derrière leur sanglier et ne l'ont pas lâché , ils longent le chemin , je vais le voir , je le vois à 80 mètres . Il descend le talus , hop hop sur le chemin , en bas . Merde , la carabine est sous le siège , tant mieux ça m'évitera d 'être tenté . Sauter dans le Berlingo qui est à dix mètres , vite arriver en même temps que les deux chiens à l'endroit où ce sanglier de 50 ou 60 kilos vient de traverser , les attraper sans que ce soit bien difficile fut une formalité , devant Lascar et les autres qui hurlaient parce qu'ils sentaient bien que l'autre venait de passer . J'ai falli lui relacher le reste de l'équipe , mais il y avait 3 chances sur 4 que ça ne rentre pas dans la chasse , et que je passe encore le reste de mon temps à leur courir après ...
Mes excuses à Liska et Moka ? Et bien oui et non ... Oui parce que s 'ils ne revenaient pas ce n'était pas parce qu'ils sont cons , mais parce qu'ils ne voulaient pas abandonner ce sanglier qu'ils avaient sous le nez . Non , parce que quoi qu'il en soit , ils n'ont pas à rester comme ça pendant des heures derrrière un sanglier qui est sorti de la chasse . Passés entre les postiers avant midi , récupérés à 16 heures pile , c'est beaucoup trop . Mais vraiment ça chasse . Et je préfère être embêté par des chiens qui chassent trop que par d 'autres qui me trainent dans les godasses , comme on dit .
Au final 9 morts , entre 80 et 35 - 40 kilos . Il a fallu que je passe toute la séance de dépouillement à récupérer à l'éponge des litres de sang ( deux + un et demi ) pour un ami qui organise au printemps prochain une épreuve de recherche , qu'ensuite je lui apporte ça avec ma part de sanglier chez lui parce qu'il ne pouvait pas trop venir , enfin bref nous ne sommes pas rentrés chez nous avant 21 heures trente . Encore une bonne demi heure trois quarts d'heure au chenil à soigner les membres de l'équipe , plus les jeunes , à vermifuger et piquer ceux qui le méritaient , je n'ai pas été au casse croute du soir avant 22 heures trente ... Les piqueurs ne rigolent pas tout le temps , mais ils aiment ça .
Sur la photo on voit que tout le monde est au travail , parce qu'il y a besoin , qu'on sait faire , qu'on a les outils et qu'on sait s 'en servir . Au premier plan à gauche Franck le pêcheur , professionnel de la mer qui " envoie " bien quand il faut travailler , et derrière dans la polaire bleue je suis baissé en train de faire le vampire à l'éponge , entonnoir à rempir mes bouteilles .
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Encore une heure en direction de l'endroit , sous le col , où les chiens sont partis , ils vont revenir , mais rien . Avec ce qui me reste , Lascar Méli Lili Napo je relève un ou deux animaux que les chiens ne m'emmènent pas bien loin , ai la flemme de traverser en face parce qu'entre le dénivelé , proche de l'à pic et la remontée en face du même genre , ça a beau n'être qu'à 4 ou 500 mètres je ne m'en sens pas le courage . Et puis il faut que je revienne vite au Berlingo , savoir ce que sont devenus mes deux abrutis . Moka et Liska commencent à m'emmerder sérieusement , si je suis obligé d'aller les chercher toutes les fois au Garmin sur la montagne d'en face ...
Revenu au Berlingo , tout le monde dans la caisse et vamos . Le col , pas de signal . Direction Mandagout , pas de signal . Montée par des pistes jusqu'à la cime , je passe une habitation dont le propriétaire m'explique que je ne pourrai pas aller bien plus loin en voiture , mais qu'à pied par celui de gauche je serai à la cime des deux versants 5 ou 600 mètres plus loin . Effectivement je suis bloqué par des arbres , fais demi tour et pars à pied avec la base du Garmin dans la main . 500 mètres plus loin , miracle , Moka est à 700 et quelques mètres dessous , sur l'autre versant ! Cinq secondes et ça ne me le capte plus , et toujours pas de Liska , mais elle est obligée d 'être avec lui . Demi tour , je sais où ils sont , il est 15h15 et ils sont partis depuis 11h30 ... Berlingo , je redescends presque jusqu'au col , suis à vol d 'oiseau à 3 ou 400 mètres du bas de la piste quand ça me le recapte , à 200 mètres . 200 mètres , c'est bon , il est sur le retour , bon chien , il reprend son contre , je vais l'appeler . Descendu j'écoute dans le silence de la montagne , entends la clochette , l'appelle . Une fois , deux , dix . Me déplace , change d 'angle , rien ... Ce chien commence vraiment à m'emmerder , nom de dieu , je vais lui foutre un coup de fusil , quel con , pas foutu de venir quand je l'appelle alors qu'il est à côté , qu'il m'entend c'est sur ! Mais les chiens , parce que Liska est avec , ça me la capte maintenant sont en train de suivre mon chemin à la descente , ils ont honte et reprennent leur contre au lieu de venir vers moi , les cons ... Remonté dans le Berlingo , je les suis sur cette belle piste très large et roulante à la descente , les ai maintenant à 60 mètres , je m'arrête en face , descends et appelle à nouveau . Une fois , jappements énervés de Liska et Moka . Puis jappements suivis , ils mènent , on entend que Liska , ils sont derrière leur sanglier et ne l'ont pas lâché , ils longent le chemin , je vais le voir , je le vois à 80 mètres . Il descend le talus , hop hop sur le chemin , en bas . Merde , la carabine est sous le siège , tant mieux ça m'évitera d 'être tenté . Sauter dans le Berlingo qui est à dix mètres , vite arriver en même temps que les deux chiens à l'endroit où ce sanglier de 50 ou 60 kilos vient de traverser , les attraper sans que ce soit bien difficile fut une formalité , devant Lascar et les autres qui hurlaient parce qu'ils sentaient bien que l'autre venait de passer . J'ai falli lui relacher le reste de l'équipe , mais il y avait 3 chances sur 4 que ça ne rentre pas dans la chasse , et que je passe encore le reste de mon temps à leur courir après ...
Mes excuses à Liska et Moka ? Et bien oui et non ... Oui parce que s 'ils ne revenaient pas ce n'était pas parce qu'ils sont cons , mais parce qu'ils ne voulaient pas abandonner ce sanglier qu'ils avaient sous le nez . Non , parce que quoi qu'il en soit , ils n'ont pas à rester comme ça pendant des heures derrrière un sanglier qui est sorti de la chasse . Passés entre les postiers avant midi , récupérés à 16 heures pile , c'est beaucoup trop . Mais vraiment ça chasse . Et je préfère être embêté par des chiens qui chassent trop que par d 'autres qui me trainent dans les godasses , comme on dit .
Au final 9 morts , entre 80 et 35 - 40 kilos . Il a fallu que je passe toute la séance de dépouillement à récupérer à l'éponge des litres de sang ( deux + un et demi ) pour un ami qui organise au printemps prochain une épreuve de recherche , qu'ensuite je lui apporte ça avec ma part de sanglier chez lui parce qu'il ne pouvait pas trop venir , enfin bref nous ne sommes pas rentrés chez nous avant 21 heures trente . Encore une bonne demi heure trois quarts d'heure au chenil à soigner les membres de l'équipe , plus les jeunes , à vermifuger et piquer ceux qui le méritaient , je n'ai pas été au casse croute du soir avant 22 heures trente ... Les piqueurs ne rigolent pas tout le temps , mais ils aiment ça .
Sur la photo on voit que tout le monde est au travail , parce qu'il y a besoin , qu'on sait faire , qu'on a les outils et qu'on sait s 'en servir . Au premier plan à gauche Franck le pêcheur , professionnel de la mer qui " envoie " bien quand il faut travailler , et derrière dans la polaire bleue je suis baissé en train de faire le vampire à l'éponge , entonnoir à rempir mes bouteilles .